L’héritage de Buffy contre les vampires se poursuit avec Jentry Chau vs. The Underworld, une série animée sur une adolescente sino-américaine confrontée à des créatures surnaturelles après avoir été envoyée au Texas. Entre son désir d’une vie normale et son passé de chasseuse de monstres, Jentry navigue dans les défis de son héritage culturel tout en formant de nouvelles alliances. La série, riche en références culturelles, explore l’identité avec humour et magie. Disponibilité : Netflix.
Un Héritage Culturel Durable
Bien des années après la diffusion de son dernier épisode, l’empreinte culturelle de Buffy contre les vampires reste omniprésente, portée par les récits des fans. La nouvelle série de Netflix, Jentry Chau vs. The Underworld, témoigne de cette influence, se dressant comme un hommage à une génération qui a grandi en suivant les aventures d’une adolescente combattant des créatures surnaturelles. Cette série animée, produite par Titmouse, plonge les spectateurs dans un univers magique avec une protagoniste qui aspire à mener une vie de lycéenne ordinaire, tout en évoquant les souvenirs de Sunnydale.
Une Histoire de Découverte et d’Héritage
Jentry Chau vs. The Underworld suit l’histoire d’une jeune héroïne sino-américaine qui, arrachée à son internat en Corée du Sud, se retrouve dans une petite ville du Texas, confrontée à un destin qu’elle n’a pas choisi. La vie de Jentry à Séoul était prometteuse, entourée d’amis qui étaient devenus sa famille et qui acceptaient ses sombres secrets, y compris sa capacité incontrôlable à mettre le feu. Sa tante Gugu (Lori Tan Chinn) l’a envoyée étudier à l’étranger pour sa sécurité, mais Jentry pensait avoir laissé ses pouvoirs derrière elle.
Pour son seizième anniversaire, Jentry souhaite simplement que sa vie reste telle qu’elle est, mais tout bascule lorsqu’un vampire métamorphe, Ed (Bowen Yang), l’attaque, cherchant à la livrer à son maître, Mogui (Kenton Chen). Ce moment marque le début d’une aventure où son désir d’une adolescence tranquille s’évanouit rapidement.
Bien que les jeunes spectateurs puissent ne pas saisir immédiatement les références à Buffy, l’ombre de la série des années 90 est omniprésente, notamment à travers le parcours de Jentry, qui se retrouve dans une école dirigée par un vice-principal méfiant. Elle tente de garder secrète sa vie de chasseuse de monstres, mais ses pouvoirs attirent inévitablement l’attention, rendant difficile sa prétention d’être une élève ordinaire dans un établissement qui semble caché au-dessus d’une porte de l’enfer.
Les créatures qui peuplent l’univers de Jentry Chau vs. The Underworld sont issues de la mythologie chinoise, enrichissant la série d’une profondeur culturelle marquée. Chaque monstre que Jentry affronte témoigne de son héritage, et c’est grâce aux enseignements de sa tante sur le folklore chinois qu’elle parvient à naviguer dans les dangers du monde surnaturel.
Un des épisodes les plus marquants se déroule lors d’une sortie scolaire à l’Alamo, où un guide invoque des soldats morts pour rappeler aux enfants l’importance de l’histoire. Cet instant souligne l’intention de la série : explorer l’héritage chinois de Jentry tout en l’amenant à réfléchir sur les implications culturelles de son identité américaine.
Au-delà des défis liés à son héritage, Jentry se confronte également à un triangle amoureux complexe avec son ami d’enfance Michael (A.J. Beckles) et Kit (Woosung Kim), un étudiant mystérieux. L’émission parvient à illustrer que les histoires peuvent être pertinentes et culturellement spécifiques sans se limiter à la simple représentation de personnages divers.
Avec des influences de Buffy qui se manifestent au fil des épisodes, Jentry forme sa propre équipe de compagnons, apportant une touche rafraîchissante au genre. La showrunner Echo Wu et son équipe ont clairement investi leur cœur dans ce projet, laissant entrevoir un potentiel captivant pour les saisons à venir.
La première saison de Jentry Chau vs. The Underworld est désormais accessible en streaming sur Netflix, offrant aux spectateurs une aventure palpitante remplie de magie, d’humour et d’une exploration significative de l’identité.