jeudi, janvier 30, 2025

Titre : Importance de maintenir l’intégrité du plan d’économies gouvernemental pour assurer la stabilité financière de la Suisse.

Le Conseil fédéral débute un marathon budgétaire sur deux ans pour mettre en place des mesures de soulagement. Malgré les pressions des groupes d’intérêts, il doit maintenir un budget équilibré, tout en visant une économie de 3 milliards de francs par an. Le plan, inspiré par les recommandations de Serge Gaillard, propose de ralentir la croissance des dépenses. L’enjeu sera de trouver un compromis sans augmenter la charge fiscale, tout en assurant la résilience du système politique suisse.

Le Début d’un Marathon Budgétaire

Le Conseil fédéral a lancé un marathon qui s’étendra sur les deux prochaines années avec un ensemble de mesures de soulagement à consulter. Ce processus s’annonce complexe, car avant même le coup d’envoi, divers représentants d’intérêts cherchent à optimiser leur position. Des scientifiques aux agriculteurs en passant par les cantons, tous reconnaissent l’importance de l’épargne, mais aucun ne souhaite voir ses budgets réduits. Les plaintes vont probablement s’intensifier durant la consultation, avec pour objectif de sortir indemnes de cette épreuve.

La Nécessité d’une Politique Financière Solide

Malgré la pression des groupes d’intérêts, le Conseil fédéral doit faire preuve de fermeté. C’est à lui de défendre l’intérêt collectif des citoyens et des contribuables en maintenant un budget d’État équilibré. Souvent considéré comme un bien commun, le budget public est fréquemment mis à l’épreuve par des demandes incessantes. Une gestion financière rigoureuse est essentielle pour garantir le succès de la Suisse.

Le paquet de mesures proposé par le groupe des sept, bien que parfois en désaccord, est globalement convaincant. S’appuyant sur les recommandations de l’expert Gaillard, ce plan aborde toutes les dépenses et vise à équilibrer le budget fédéral d’ici 2027. Toutefois, il est important de noter que ce programme n’est pas particulièrement ambitieux ; il s’agit surtout de ralentir la croissance des dépenses fédérales, qui devraient augmenter moins rapidement que prévu. Cette stratégie représente une économie d’environ 3 milliards de francs par an, soit moins de 0,4 % de la performance économique du pays.

Ce plan de soulagement sera également un test de la résilience du système politique suisse. Serge Gaillard souligne que la politique a l’habitude de trouver des compromis. Cependant, il est crucial que les groupes d’intérêts et les parlementaires montrent qu’ils peuvent dépasser leurs propres préoccupations pour ne pas diluer le paquet de mesures proposé.

Il serait souhaitable que le Parlement, et potentiellement le peuple par le biais d’un référendum, adopte une approche encore plus ambitieuse que celle du Conseil fédéral. Un point critique du plan est qu’il nécessite de nouvelles recettes. La réduction des avantages fiscaux sur les revenus du capital est envisagée, mais augmenter la charge fiscale des citoyens n’est pas approprié, surtout avec l’augmentation des impôts qui s’annonce pour financer la 13e rente AVS.

Il est tout à fait possible d’atteindre plus de 3 milliards de francs d’économies sans recourir à de nouvelles recettes. Le groupe d’experts Gaillard a prouvé qu’il est réalisable uniquement par des réductions de dépenses. La politique devrait donc s’en inspirer pour qu’à l’issue de ce marathon, un plan d’épargne sans augmentation d’impôts soit proposé.

- Advertisement -

Latest