mercredi, janvier 1, 2025

Titre : Conditions de navigation : Herrmann et son équipe affrontent un vent léger au Vendée Globe

La 10e édition du Vendée Globe est en cours, avec Boris Herrmann naviguant sur le Malizia – Seaexplorer. Alors que les leaders, Yoann Richomme et Charlie Dalin, avancent rapidement, Herrmann lutte pour trouver du vent, se classant huitième. Les décisions stratégiques deviennent cruciales dans l’Atlantique. Des incidents imprévus peuvent influencer la course, comme l’accident de Herrmann il y a quatre ans. Isabelle Joschke a réussi à réparer son moteur, tandis que Herrmann et Paul Meilhat sont en contact visuel lors de leur passage au Cap Horn.

La 10e édition du fascinant tour du monde en solitaire est en plein déroulement. Boris Herrmann, originaire de Hambourg, prend part à cette aventure pour la seconde fois avec son bateau, le Malizia – Seaexplorer. Suivez toutes les informations clés sur cette régate dans notre blog en direct.

Cette année, la Vendée Globe attire à nouveau l’attention avec la participation de Boris Herrmann. Il navigue à bord de son voilier Malizia – Seaexplorer, et vous trouverez ici toutes les dernières nouvelles et les coulisses de cette course emblématique autour du globe.

Des vents légers pour les concurrents

Après avoir traversé le turbulent sud de l’océan, Boris Herrmann et ses collègues marins profitent d’un moment de répit. Tandis que les leaders de la course, Yoann Richomme et Charlie Dalin, bénéficient de conditions favorables pour avancer, les autres concurrents, dont Herrmann qui se classe huitième, peinent à trouver du vent.

Le skipper Sam Goodchild a réussi à gagner quelques milles en empruntant le détroit de Le Maire, situé à l’ouest de l’île des États.

Conseil du jour par l’expert en voile Tim Kröger

« Il faut toujours évaluer qui s’engage, même si ce n’est pas pour l’éternité… »

Tim Kröger, expert NDR : ‘La course n’est pas terminée’

Selon Tim Kröger, expert NDR, bien que l’océan Austral ait été laissé derrière par les dix premiers concurrents, rien n’est encore joué dans l’Atlantique : « Les décisions stratégiques deviennent de plus en plus cruciales. Ce n’est pas encore terminé et les défis restent énormes. La plupart des victoires se décident à cause des variations météorologiques le long des routes nord-sud ou sud-nord. »

Les meilleurs voiliers autour de Boris Herrmann sont de retour dans l’Atlantique, presque sur le chemin du retour. Tim Kröger s’exprime sur les chances de Herrmann, les luttes matérielles et la force mentale requise.

Boris Herrmann doit poursuivre son combat, comme le souligne le double vainqueur du tour du monde : « Quand les conditions sont favorables, il sait faire preuve de rapidité. » Son pronostic : le navigateur hambourgeois devrait rester dans le top dix, mais atteindre le podium sera une tâche difficile. « Ce serait incroyable s’il parvenait à le faire. Il ne faut pas sous-estimer Boris et son bateau. »

Entre les deux leaders, Yoann Richomme et Charlie Dalin, Kröger anticipe une bataille serrée jusqu’à la fin : « Les deux skippers sont équivalents. Cependant, la fatigue des bateaux jouera un rôle déterminant. Celui qui évitera les dommages l’emportera. » Pour le troisième, Sébastien Simon, la tâche s’annonce ardue : « Le dernier segment se fait sur le foil tribord, et l’avance peut disparaître rapidement. »

Des incidents imprévus, comme celui survenu il y a quatre ans lorsque Herrmann a heurté un chalutier juste avant l’arrivée, rappellent que tout peut arriver. Cela a sans doute compromis sa position, le menant à finir cinquième.

Les temps des dix premiers au Cap Horn en un coup d’œil

Yoann Richomme a établi un temps record en terminant premier, tandis que Boris Herrmann a franchi la ligne à peine une demi-minute avant Paul Meilhat, qui s’est classé septième. Voici les temps des dix premiers pour le parcours de Les Sables-d’Olonne au Cap Horn :

1. Yoann Richomme (Paprec Arkéa) : 43 jours, 11 heures, 25 minutes, 20 secondes
2. Charlie Dalin (MACIF Santé Prévoyance) : 43/11/34/50
3. Sébastien Simon (Groupe Dubreuil) : 44/21/19/38
4. Thomas Ruyant (Vulnerable) : 47/05/36/29
5. Jérémie Beyou (Charal) : 47/16/14/46
6. Nicolas Lunven (Holcim – PRB) : 47/16/29/46
7. Boris Herrmann (Malizia – Seaexplorer) : 47/22/49/30
8. Paul Meilhat (Biotherm) : 47/22/50/01
9. Sam Goodchild (Vulnerable) : 48/02/42/52
10. Justine Mettraux (TeamWork – Team Snef) : 48/04/20/23

Joschke réussit la réparation du moteur

Isabelle Joschke, naviguant juste avant Point Nemo à la 20e position, a récemment réussi à réparer une panne de moteur qui avait perturbé le fonctionnement de son yacht Macsf durant deux jours. La Franco-Allemande, originaire de Munich, a passé plus de dix heures à démonter complètement le moteur afin de remplacer une pièce défectueuse – une opération couronnée de succès.

Goodchild opte pour un autre parcours, Herrmann se réjouit du soleil

Boris Herrmann, en septième position, et Paul Meilhat (Biotherm), en huitième, continuent de naviguer à proximité l’un de l’autre. Un changement est en cours dans le groupe des poursuivants, car Sam Goodchild a choisi de naviguer à travers le détroit de Le Maire, à l’ouest de l’île des États. Le Britannique, actuellement en neuvième position, espère que des vents plus favorables l’attendent près des côtes argentines. Sa stratégie portera-t-elle ses fruits ?

Pour la vidéo sur YouTube

Herrmann et Meilhat à portée de vue

Lors de leur passage au méridien du Cap Horn, seulement 31 secondes séparaient le Malizia Seaexplorer de Boris Herrmann et le Biotherm de Paul Meilhat. Le skipper hambourgeois a un contact visuel avec le Français, si les vagues le permettent.

Le Biotherm est en étroite proximité du Malizia.

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