Tim Hortons et McCains en Inde font face à des appels au boycott sur les réseaux sociaux alors que les tensions s’intensifient

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(Bloomberg) — Le Canada a déclaré qu’il réduirait le nombre de diplomates en Inde pour des raisons de sécurité, tandis que le gouvernement du premier ministre Narendra Modi semblait suspendre les visas pour les Canadiens alors qu’une querelle diplomatique s’intensifiait suite au meurtre d’un militant sikh.

Affaires mondiales Canada a déclaré que certains diplomates avaient reçu des menaces sur les plateformes de médias sociaux, dans le cadre d’une réaction violente dans ce pays d’Asie du Sud à la suite des affirmations du premier ministre Justin Trudeau lundi selon lesquelles des agents du gouvernement indien avaient assassiné un éminent dirigeant sikh sur le sol canadien. New Delhi a qualifié ces allégations d’« absurdes » et a nié toute implication dans la fusillade du 19 juin contre Hardeep Singh Nijjar, qui faisait pression pour une patrie sikh indépendante en Inde.

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« À la lumière du contexte actuel où les tensions se sont accrues, nous prenons des mesures pour assurer la sécurité de nos diplomates », a déclaré Affaires mondiales Canada dans un communiqué jeudi. « Par prudence, nous avons décidé d’ajuster temporairement la présence du personnel en Inde. »

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Par ailleurs, BLS International, qui gère les centres de demande de visa indiens au Canada, a publié un avis en ligne indiquant que les services de visa avaient été suspendus indéfiniment pour des « raisons opérationnelles » à partir du 21 septembre. Le ministère indien des Affaires étrangères n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.

Les liens entre les nations sont à leur plus bas niveau depuis des décennies en raison des tensions suscitées par les revendications de certains sikhs du Canada – la plus grande population en dehors de l’État indien du Pendjab – pour une patrie indépendante. Les deux pays ont expulsé de hauts diplomates de l’autre camp.

Les responsables de New Delhi accusent depuis longtemps le Canada de servir de refuge aux séparatistes sikhs et de ne pas faire grand-chose pour protéger les missions et consulats indiens des manifestations menées par ces groupes. Mercredi, New Delhi a averti ses citoyens vivant et étudiant au Canada de faire preuve de prudence dans les zones où se déroulent des activités anti-indiennes et des « crimes haineux politiquement tolérés ».

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L’avis a été largement partagé sur les réseaux sociaux en Inde, accompagné d’appels au boycott de marques canadiennes telles que la chaîne de café Tim Hortons et le fabricant de produits surgelés McCains. Les médias indiens ont adopté un ton nationaliste dans leur couverture de la question, remettant en question la véracité des affirmations de Trudeau et se demandant pourquoi aucune preuve n’a encore été publiée.

Modi, qui n’a pas encore répondu aux accusations de Trudeau, est largement considéré par les analystes comme profitant politiquement de la dispute diplomatique à l’approche des élections de l’année prochaine, au cours desquelles il se bat pour un troisième mandat au pouvoir. Son parti a défendu un programme nationaliste hindou et le gouvernement adopte une position rigide contre les groupes sikhs sécessionnistes, qui plaît aux électeurs. L’opposition est restée largement silencieuse sur la question.

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