Noter: Cette version cloud de Thymesia a été testée sur un haut débit ultra-rapide de 100 Mo en utilisant à la fois une connexion Wi-Fi 5G et une connexion LAN filaire.
Le royaume d’Hermès est tombé dans une ère de calamité. Dans un monde où l’utilisation de la puissante alchimie était autrefois répandue et bien accueillie, les choses ont terriblement mal tourné. Les rues désormais imbibées de sang sont remplies de monstruosités pestiférées et c’est à vous, Corvus, de sortir les ordures mutantes.
Thymesia d’OverBorder Studios est la dernière d’une longue lignée d’expériences Soulslike qui tentent de capturer la magie de FromSoftware tout en ajoutant quelques-uns de ses propres rebondissements et rides de gameplay pour faire bonne mesure. Comme si de rigueur avec le genre, nous avons les mêmes règles de base que d’habitude au travail ici. Les feux de joie, désormais connus sous le nom de balises, parsèment le paysage et offrent une chance de se reposer et d’augmenter vos statistiques tout en régénérant tous les ennemis proches. La mort vous voit laisser derrière vous vos souvenirs collectés, vous donnant une chance de revenir les récupérer, et il y a un lien central, ici connu sous le nom de Pilgrimage Hill, auquel vous pouvez revenir lorsque vous voulez vous vautrer dans l’atmosphère maussade du jeu ou avoir une décevante courte conversation avec le seul PNJ qui y réside.
Oui, si vous avez joué à Soulsborne, vous connaissez déjà l’essentiel de la façon dont les choses se déroulent dans Thymesia, mais c’est un jeu qui a réussi à attirer une attention supplémentaire dans la perspective de sa sortie parce que, eh bien, il regards les affaires. Il y a un joli style artistique à l’œuvre ici, Corvus est un protagoniste rapide et flashy, et à première vue, les forêts hantées et les rues tachées de sang que vous griffez et coupez votre chemin dégagent un peu une ambiance Bloodborne qui, avouons-le , est une ambiance qui vaut la peine d’être dégagée.
De plus, le combat du jeu a suffisamment d’idées nouvelles pour justifier une enquête. Corvus attaque les ennemis avec une combinaison de coups de sabre rapides et une attaque de griffes plus lente et plus lourde. L’idée générale est que les barres de santé ennemies ont deux éléments que vous devez travailler à détruire. Frappez-les avec votre sabre et vous verrez la barre blanche devenir verte, indiquant que vous infligez des dégâts de blessure. Le blanc se régénérera et récupérera toute la zone verte exposée à moins que vous ne frappiez ensuite avec votre griffe, supprimant définitivement la partie verte et causant des dommages durables réels en plus des blessures temporaires. Ramenez la barre à zéro et votre ennemi sera ouvert pour un mouvement de finition indiqué par une tache rouge brillante volée directement à Sekiro.
C’est un système qui vous encourage à rester sur le devant de la scène, à rester coincé dans les ennemis avec des combos – il n’y a pas d’endurance à craindre ici – afin d’empêcher leurs blessures de se régénérer. En plus de cela, Thymesia introduit un mécanisme d’armes de peste soigné qui vous permet de voler n’importe quelle compétence d’arme dont votre ennemi actuel est en possession en chargeant votre attaque de griffes, puis en la déchaînant, envoyant Corvus avancer pour leur arracher l’essence de leur arme. pour un usage unique.
Les armes de la peste proposées vous offrent de nombreuses options de jeu, il y en a 21 au total à collectionner, et elles couvrent de grands gros marteaux, fouets, épées, haches, faux et autres plats sanglants exotiques, qui ajoutent une couche de stratégie au fur et à mesure que vous parcourez les niveaux, collectez des fragments de mémoire pour renforcer vos statistiques et vos compétences tout en gardant un œil sur le boss qui se cache à la fin de chaque zone.
Après un certain temps, vous débloquerez également des armes de la peste de manière permanente dans votre inventaire, ce qui vous donnera la possibilité de les définir sur un deuxième emplacement et d’offrir à Corvus un mélange d’armes de la peste à usage permanent et à usage unique avec lesquelles jouer. Au fur et à mesure que vous griffez des ennemis, vous recevrez des gouttes aléatoires de points de mise à niveau spécifiques à une arme qui peuvent ensuite être utilisés pour renforcer les statistiques d’attaque de votre collection. Utilisez votre griffe pour attaquer un ennemi brandissant un marteau et il déposera des améliorations de marteau, les ennemis de l’épée déposeront des améliorations d’épée, etc.
En ce qui concerne la mise à niveau des statistiques de base de Corvus, vous n’avez qu’à vous soucier de pomper vos fragments de mémoire dans les attributs de force, de vitalité et de peste et chaque niveau que vous gagnez vous récompense avec un point de talent à utiliser dans l’arbre de compétences du jeu. C’est ici que vous pouvez librement déverrouiller puis réinitialiser diverses compétences à votre convenance afin de construire un Corvus qui correspond le mieux à votre style de jeu. Vous voudrez peut-être pomper tous vos points dans votre sabre, par exemple, en vous assurant qu’il vous restitue beaucoup d’énergie lorsque vous attaquez – l’énergie est ce dont vous aurez besoin pour réussir les attaques d’armes de la peste après tout – et il y a aussi des améliorations pour votre griffe, esquive, compétences de déviation, fléchettes à plumes et des trucs plus généraux comme des buffs à vos attaques lorsque votre santé tombe en dessous d’un certain niveau.
Le système de combat de base ici est vraiment assez solide et unique, du moins sur le papier. Cependant, vous avez peut-être remarqué que nous mentionnions des fléchettes en plumes, des esquives et des déviations dans ce dernier paragraphe, et c’est là que les choses commencent à s’effondrer quelque peu. Thymesia a beaucoup trop de systèmes en jeu pour son propre bien, dont certains semblent totalement inutiles et dont la plupart ont l’impression qu’ils ont besoin d’être affinés et ajustés en raison de la rareté agaçante de leurs fenêtres d’opportunité.
Prenez les fléchettes à plumes du jeu comme exemple. Ceux-ci sont utilisés pour échelonner les attaques chargées d’un ennemi et retarder la régénération des blessures, et sont déployés en appuyant rapidement sur la gâchette gauche. Après avoir été présenté à ce mécanisme dans le didacticiel, nous l’avons complètement oublié. Cela semble tout simplement inutile, fait très peu de dégâts – du moins jusqu’à ce que vous le mettiez à niveau – et simplement esquiver à l’écart des attaques chargées, puis se déplacer pour quelques coups de sabre et de griffes semble être la meilleure option.
Ce même problème s’étend au système de déviation du jeu. Chronométrez votre blocage avec le bouton de l’épaule gauche et vous détournerez l’attaque d’un ennemi. Assez juste. Mais les récompenses pour cela ne valent pas la difficulté de maîtriser le timing extrêmement serré et délicat. Il n’y a pas d’ouverture à l’ennemi pour une riposte fantaisiste ici, et vous feriez donc bien mieux de simplement esquiver le chemin.
Cependant, même l’esquive a ses problèmes, se sentant non raffinée – en particulier dans cette version de Switch Cloud, dont nous parlerons un peu – et pour la plupart, nous avons choisi de marteler le bouton d’esquive plutôt que d’essayer d’entrer dans un rythme d’évasions parfaites.
Tout cela se traduit par un combat qui semble lâche et ample du côté de la défense, n’atteignant jamais un endroit où le joueur a l’impression d’avoir un contrôle total, se faufilant dans et hors des attaques ennemies et offrant des ripostes lorsque l’occasion se présente. En bref, en attaque, Thymesia se sent bien pour la plupart, mais en dehors de cela, c’est un mélange désordonné de mécanismes qui auraient pu et auraient dû être rationalisés. Sortez les plumes et la déviation et donnez-nous simplement des armes de peste, des attaques de sabre / griffes et une esquive et cela peut avoir semblé beaucoup plus lisse dans l’ensemble.
En dehors du combat, eh bien, vous devez prendre en compte la nature indépendante de Thymesia et le prix du budget ici. Il n’y a que trois zones distinctes dans le jeu, avec un petit hub et une dernière petite région de boss pour gonfler un peu les choses. Pas trop de variété dans l’ensemble. Vous traverserez une zone une fois et affronterez son boss, puis on vous proposera une série de sous-quêtes qui vous verront revenir dans une version légèrement différente de cette même zone pour collecter quelque chose ou combattre un boss secondaire. Cela équivaut à beaucoup de retours en arrière et de répétitions dans les décors et les types d’ennemis et c’est un problème qui est exacerbé dès le début par un premier boss majeur que nous avons dû moudre pendant quelques bonnes heures pour le battre. Pas un début idéal.
Ce broyage en début de partie n’a pas seulement laissé un mauvais goût dans la bouche, il nous a également fait nous sentir complètement sur-nivelés pour le reste de notre aventure, ce qui a entraîné des rencontres ennemies banales et des batailles de boss qui senti beaucoup plus facile plus tard dans la campagne que tout ce que nous avons rencontré dans ses heures d’ouverture. Ou du moins, cela aurait été le cas si nous n’avions pas été constamment aux prises avec un terrible décalage d’entrée, des problèmes de qualité d’image, des artefacts et d’autres problèmes liés au fait qu’il s’agissait d’une version cloud.
Nous avons eu de bonnes expériences dans le passé avec des gens comme Hitman 3 – Version Cloudet oui, nous avons eu de sérieux problèmes (Les Gardiens de la Galaxie de Marvel : Version Cloud), mais ici les choses sont au plus mal. En raison de la nature rapide et intense du gameplay de Thymesia et des fenêtres de succès serrées pour dévier, esquiver et attaquer avec succès, les problèmes de décalage d’entrée et de qualité d’image se traduisent ici par une expérience qui est vraiment injouable sur Switch. Envisagez de vous frayer un chemin à travers Dark Souls pour la première fois avec un décalage très important, des commandes qui ne répondent pas et des animations d’attaque avec des timings complètement foirés et vous aurez une idée générale de la façon dont celui-ci fonctionne.
Bien sûr, nous sommes conscients que votre expérience peut varier en fonction de votre configuration Internet, mais nous avons testé ce jeu sur un WIFI 100Mb 5G très performant. et une connexion filaire avec très peu de succès. Il vous suffit de jeter un coup d’œil sur les captures d’écran tout au long de cette revue pour avoir une idée de la façon dont ce jeu est flou et illisible au combat. Une qualité d’image boueuse et des entrées compromises dans ce type de jeu exigeant et plein d’action, ce n’est tout simplement pas quelque chose avec lequel nous pouvons vivre, malheureusement.
En fin de compte, ce que vous avez ici est une version très médiocre d’un jeu qui est déjà une expérience assez moyenne, même lorsque vous jouez sur du matériel qui peut le faire fonctionner parfaitement. Le combat de Thymesia est un sac mixte, sa conception de niveau est assez fade et sa tradition sous-développée. S’il avait bien fonctionné sur Switch, nous l’aurions recommandé uniquement aux fans les plus ardents de Soulslike. Cependant, avec les performances de cette version cloud qui s’avèrent si intolérablement médiocres, il s’agit d’une version de l’aventure indépendante d’OverBorder Studio que nous vous conseillons de bien éviter.