lundi, mars 31, 2025

Thomas Mraz partage son avis : l’achat de smartphones d’occasion uniquement

Le film ‘Eigentlich sollten wir’, réalisé par Harald Sicheritz, aborde avec humour la critique de la consommation et la conscience écologique. Thomas Mraz y joue un père de famille qui, en rejoignant un groupe militant contre le plastique, doit jongler entre ses idéaux et les réalités familiales, notamment lorsque sa femme travaille pour le même fabricant de jouets. Ce projet met en lumière les contradictions de la vie quotidienne et soulève des questions sur le changement de comportement des enfants face à la consommation.

Le film ‘Eigentlich sollten wir’, réalisé par Harald Sicheritz, 66 ans, explore avec humour des sujets tels que la critique de la consommation et la conscience écologique. Thomas Mraz, 49 ans, acteur principal et co-scénariste, partage dans une interview avec l’agence de presse spot on news les coulisses de la création de ce projet cinématographique, abordant des questions sociétales contemporaines.

Synopsis de ‘Eigentlich sollten wir’

Dans ‘Eigentlich sollten wir’, Thomas Mraz interprète le rôle de Stefan Steindl, un père de famille passionné et photographe. Accompagné de sa femme Marion (incarnée par Marleen Lohse, 41 ans), graphiste indépendante, il navigue à travers les défis du quotidien familial avec trois enfants, marquant un équilibre entre amour, stress et gestion des déchets.

Lorsque Stefan fait la connaissance d’un groupe de citoyens engagés qui se réunissent dans un Repaircafé pour lutter contre le plastique et les déchets, il décide de rejoindre ces rebelles. Le groupe commence à afficher des messages critiques sur la consommation sur les jouets d’un fabricant bien connu, mais se retrouve rapidement étiqueté par la police comme une ‘cellule terroriste’.

La situation se complique davantage lorsque Marion décroche un contrat pour une nouvelle campagne publicitaire du même fabricant de jouets et sollicite Stefan comme photographe, sans aucune idée des activités de son mari. Ce dernier se retrouve alors contraint de mener une double vie, rendant le quotidien familial de plus en plus chaotique.

Une comédie familiale sans jugement

‘L’idée originale vient de Klaus Eckel’, confie Mraz au sujet de son co-scénariste, un humoriste autrichien renommé. ‘Nous souhaitions créer une comédie familiale authentique, mais sans porter de jugement ni adopter un ton moralisateur.’ Pour les créateurs, il était essentiel de mettre en lumière les contradictions de la vie quotidienne : ‘Les jouets sont souvent perçus comme quelque chose de mignon et positif, mais ils soulèvent de nombreuses problématiques, de leur fabrication à l’accumulation dans nos foyers.’

Les deux auteurs ont longuement discuté de ‘l’incroyable complexité de la durabilité’ lors de l’écriture du scénario. ‘Nous avons réalisé que nous vivons dans une société où il est devenu presque impossible de satisfaire tout le monde, même en essayant de vivre de manière ‘correcte’. Peu importe les efforts, il y aura toujours quelqu’un pour dire que ce n’est pas suffisant’, déclare Mraz.

Concernant le militantisme politique, qui occupe une place centrale dans le film, Mraz adopte une position nuancée : ‘Il est certain que la protestation est nécessaire pour initier et accélérer des changements politiques, mais il ne faut pas perdre de vue l’objectif’, précise-t-il. ‘Personnellement, je crois que toute forme d’extrémisme est contre-productive, car elle intensifie les tensions dans la société et favorise sa division.’

Idéalisme versus vie familiale

Dans le film, Mraz incarne un père de famille tiraillé entre ses idéaux écologiques passés et les réalités du quotidien. Une lutte que Thomas Mraz comprend bien : ‘Je me souviens de tout ce que j’achetais auparavant. Mais ma perspective a évolué de manière significative.’ L’acteur originaire de Vienne adopte désormais une consommation plus réfléchie : ‘J’opte uniquement pour des smartphones reconditionnés – ou des produits pré-aimés, comme on les appelle’, explique-t-il à propos des téléphones d’occasion. ‘J’ai également commencé à réparer mes appareils. Si la batterie est défaillante ou si l’écran est brisé, il est possible d’acheter une nouvelle pièce et de la remplacer soi-même.’

Dans une scène du film, son personnage fait remarquer face aux habitudes d’achat de ses enfants : ‘Nous élevons ici trois petits narcissiques asociaux.’ Pour Mraz, cela reflète une certaine réalité : ‘Lors d’une première communion, j’ai entendu deux garçons énumérer tous leurs cadeaux – sept paquets de Lego, un maillot du Bayern Munich et 400 euros en espèces. J’ai trouvé cela incroyable.’ En comparaison, après ma propre première communion, nous avons pris un fiacre pour aller au Prater de Vienne et avons passé du temps en famille sur les manèges. C’était tout.

Mraz considère le changement de comportement des enfants en matière de consommation comme un défi sociétal : ‘Tout est toujours accessible, rien n’est véritablement spécial. Autrefois, il y avait un cadeau d’anniversaire, un cadeau de Noël, et entre les deux, il n’y avait rien.’

De la finance à la scène

L’artiste autrichien a emprunté un parcours atypique pour parvenir à sa vocation. ‘Je viens d’un quartier populaire de Vienne, sans véritables racines artistiques dans ma famille’, confie-t-il. À 23 ans, Mraz travaillait dans le marketing de la Bourse de Vienne : ‘Un jour, j’ai réalisé que si je continuais comme ça, je prendrais ma retraite là-bas – une pensée qui était à la fois rassurante et effrayante.’ Il a alors décidé de postuler dans des écoles de théâtre et a entamé sa formation au Conservatoire de Vienne.

Aujourd’hui, sa filmographie inclut de nombreux succès tels que ‘Vorstadtweiber’, ‘Der Pass’, ‘Kaiserschmarrndrama’, ‘Beckenrand Sheriff’ et ‘School of Champions’.

Un spectacle de cabaret pour célébrer un anniversaire

Cet automne, Thomas Mraz célébrera son 50e anniversaire. ‘J’ai en fait l’intention de présenter un solo de cabaret pour cet événement’, révèle-t-il. Cependant, le temps file pour cet acteur très occupé, et la première devrait probablement avoir lieu en janvier 2026.

‘Eigentlich sollten wir’ sera diffusé le 26 mars à 20h15 sur la chaîne principale, et sera disponible jusqu’au 16 avril 2025 sur la plateforme ARD Mediathek.

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