Vous êtes-vous déjà demandé ce que ce serait si un RPG combiné Sailor Moon filles magiques avec les œuvres collectives de William Shakespeare ? Bien sûr que non, mais le développeur indépendant Zeboyd Games l’a heureusement fait, et nous avons donc De cette façon, la folie ment pour examen sur PC. Cela prend une prémisse amusante mais bizarre, saupoudre la plupart des mécanismes de jeu du jeu précédent Héroïne étoile cosmiqueet se traduit par un RPG d’apéritif assez solide pour compléter vos autres jeux.
Une série de choses qui arrivent
De cette façon, la folie ment n’a pas tellement de histoire comme il le fait une série d’événements linéaires et déconnectés qui justifient de se lancer dans de nombreux combats. Six (éventuellement sept) filles amoureuses de Shakespeare composent la Stratford-Upon-Avon High Drama Society dans leur école, où elles jouent différentes pièces tout au long de l’année scolaire. Mais en même temps, des passerelles commencent à s’ouvrir vers des réalités alternatives qui se déroulent dans les mondes réels des pièces de Shakespeare – et ces réalités sont pleines de monstres pour une raison quelconque. Les filles utilisent les pouvoirs magiques qu’elles ont obtenus pour éteindre les monstres, résoudre les problèmes des personnages dans ces réalités alternatives et fermer les passerelles entre les mondes.
Vous ne découvrez pas vraiment pourquoi tout cela se produit jusqu’à la toute fin du jeu, et même alors, cela ne fait que rendre le moindre sens. Mais le jeu a plusieurs éléments qui élèvent son récit par ailleurs insipide. D’une part, les sorties sociales aléatoires que les filles font entre les missions et les pièces de théâtre à l’école ressemblent aux aventures tranche de vie que Sailor Moon continuerait dans différents épisodes. Il n’y a absolument aucune substance ou valeur thématique à tout cela (contrairement à Sailor Moon), mais c’est toujours agréable en soi, comme manger des céréales sucrées pour le petit-déjeuner.
Toutes les cinématiques de De cette façon, la folie ment se produisent essentiellement en « stop motion », en ce sens que vous ne voyez presque jamais d’animations ; les personnes et les objets se placent soudainement là où ils doivent être pour la prochaine action. C’est un choix stylistique inhabituel, mais cela ne nuit en rien. Ces scènes se jouent également dans un rapport d’aspect « cinématographique », probablement pour économiser du budget en dessinant moins d’art, mais c’est bien parce que tous les environnements sont magnifiques. Des arcades aux dépanneurs en passant par l’animalerie, tout est extrêmement attrayant, même si vous ne les voyez que dans des scènes coupées. (Vous ne contrôlez généralement directement vos personnages que pendant les donjons.) Les portraits de personnages ne sont pas aussi attrayants, mais ils font le travail.
Zeboyd fait cependant une chose étonnamment innovante et idiote avec le script du jeu. Pendant les pièces de théâtre à l’école ou dans les réalités alternatives de Shakespeare, Zeboyd propose deux versions différentes du script du jeu que vous pouvez alterner instantanément en appuyant simplement sur « droite » ou « gauche ». Il y a « Ye Olde English », puis il y a une traduction « New English », qui n’est souvent qu’une excuse pour faire des blagues loufoques. Et beaucoup de gags sont vraiment dignes de rire, donc cela finit par être un ajout imaginatif.
Le jeu brise le quatrième mur pour vous reconnaître et vous faire parfois faire de petits choix narratifs, il y a donc un peu de valeur de rejouabilité supplémentaire. Cela se traduit même par un combat de boss mineur différent à un moment donné.
Combat de haute qualité avec un look Shining Force
Environ 80% de De cette façon, la folie ment sera juste dépensé au combat. Battle conserve le rapport d’aspect cinématographique susmentionné, mais avec de grands personnages animés et des ennemis qui évoquent directement Force brillante. En règle générale, cela a l’air génial, en particulier les énormes boss ennemis. Malgré le nouveau look, ce jeu importe la plupart de ses mécanismes de combat de Héroïne étoile cosmiquece qui est bien parce que ce jeu avait un système de combat fantastique.
Le combat est au tour par tour avec un groupe de quatre, et vous pouvez utiliser n’importe quelle capacité que vous avez sans coût en MP. Pour « recharger » toutes les capacités d’un personnage pour les réutiliser, il vous suffit de passer un tour à défendre. Chaque personnage a des capacités et des traits uniques qui se débloquent au fur et à mesure que l’équipe progresse collectivement, et il existe une stratégie profonde et agréable pour sélectionner ceux à équiper. Chaque appariement de personnages a également des capacités de combo à usage unique. Le jeu dicte qui est dans votre groupe la plupart du temps, mais pour les deux derniers donjons, vous pouvez enfin décider vous-même de la composition du groupe pour une stratégie maximale.
Mon innovation préférée importée des précédents jeux Zeboyd est la façon dont les objets sont utilisés. Il n’y a que quelques éléments dans le jeu, et chacun est distinct. Vous choisissez ceux à équiper, tout comme pour les capacités, et ils peuvent être utilisés à plusieurs reprises, mais une seule fois par bataille. C’est une autre excellente contribution à la stratégie et élimine la thésaurisation d’objets qui existe dans la plupart des RPG.
De cette façon, la folie ment vous indiquera spécifiquement les forces et les faiblesses élémentaires des ennemis, mais il est également crucial de tirer parti des effets de statut. Certains ennemis sont particulièrement sensibles aux effets d’étourdissement et de charme, tandis que d’autres sont susceptibles de voir leur défense réduite de moitié. Il semble presque obligatoire d’infliger du poison à tous les ennemis.
Mais il n’y a pas de bonne stratégie pour traverser toutes les situations, ce qui est rare et délicieux dans un RPG. Souvent, tout se résume au timing, en particulier parce que les membres du groupe entrent dans un état « Hyper » à des intervalles définis où leurs capacités ont des effets différents et accrus. Dans l’ensemble, Zeboyd a montré ici une fois de plus qu’il possède l’un des meilleurs systèmes de combat RPG du moment. C’est juste un peu dommage que Zeboyd n’ait pas fait plus pour mélanger sa formule déjà réussie. De plus, il est difficile de comprendre la signification de certaines descriptions de capacités, j’ai donc simplement évité d’utiliser ces capacités.
Les donjons du jeu sont essentiellement des labyrinthes simples avec juste assez de rebondissements pour vous demander de faire attention afin de trouver tous les trésors. Les ennemis apparaissent à l’écran pour lancer des batailles et ne réapparaissent pas une fois vaincus (mais vous pouvez déclencher des combats supplémentaires à la demande depuis le menu d’état), et vous pouvez éviter certains combats si vous le souhaitez. J’ai décidé de tout tuer pour ne pas risquer d’être sous-nivelé, même s’il semble que les développeurs n’avaient pas l’intention que je le fasse.
De cette façon, la folie ment a quatre niveaux de difficulté entre lesquels vous pouvez basculer à tout moment, ce qui affecte les HP ennemis et les dégâts infligés. Facile est extrêmement facile, et Modéré est aussi généralement facile – j’ai donc passé la majeure partie du jeu sur Difficile et je n’ai pas essayé Difficile. Le défi devient finalement fidèle à son nom tard dans le jeu, mais en vérité, j’ai abandonné la difficulté pour le donjon final car l’ennui de constant les batailles contre de grands groupes d’ennemis avec une énorme quantité de HP m’avaient finalement rattrapé.
De cette façon, la folie ment prétend durer de quatre à cinq heures, mais il se sous-estime lui-même ; J’ai passé 10 heures dessus à jouer principalement sur Challenging. Si j’avais joué le jeu deux heures d’affilée au lieu de seulement trois séances, peut-être que je n’aurais pas trouvé la fin du jeu aussi épuisante. Dans tous les cas, la possibilité de changer de difficulté en fonction de votre humeur est extrêmement pratique et garantit que tout le monde pourra terminer le jeu.
This Way Madness Lies, dans Indie Quirks
Avant de conclure, il convient de rappeler brièvement qu’il s’agit beaucoup un jeu indépendant construit par deux personnes, et il devrait être abordé avec ces attentes. Il y a quelques transitions d’écran abruptes. Je me suis retrouvé coincé dans l’environnement une fois et j’ai dû faire une sauvegarde, quitter et charger pour m’en sortir. Certains graphiques se chevauchent sur le mauvais plan visuel. J’ai franchi une porte fermée une fois. Tout cela pourrait utiliser un peu plus de polissage.
Et c’est un pinaillage sévère, mais il y a quelques pistes vocales dans la bande originale que j’ai personnellement trouvées extrêmement énervant. Le reste de la bande son était sympa par contre.
Le verdict de l’examen sur This Way Madness Lies
De cette façon, la folie ment est le RPG décalé, désordonné et de qualité qui ne pouvait naître que sur la scène indépendante. Tout ne s’emboîte pas parfaitement et l’histoire est à la fois imaginative mais aussi frivole et sans substance. Cependant, le combat est excellent et exigeant, et le pixel art fait beaucoup de choses sympas et impressionnantes (y compris des cinématiques de transformation complète de filles magiques). Dans l’ensemble, ce n’est pas un chef-d’œuvre, mais le jeu réussit à être ce qu’il veut être – un RPG de la taille d’une bouchée que vous pouvez jouer et apprécier à petites doses. Vous n’avez pas besoin d’être un Sailor Moon ou amoureux de Shakespeare pour en profiter, mais cela vous aidera certainement si vous êtes au moins l’un des deux.
Date de sortie : 10 novembre 2022
Editeur : Zeboyd Digital Entertainment LLC
Développeur : Zeboyd Games
Plateformes : PC (Steam)
Un code de révision PC pour De cette façon, la folie ment a été fourni par l’éditeur.