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Literary Theory: An Introduction de Terry Eagleton est un aperçu critique de l’histoire de la théorie littéraire commençant juste avant l’émergence du mouvement romantique dans l’Angleterre du XVIIIe siècle et se terminant avec les post-structuralistes dans les années 1970 et 1980. A travers cette approche historique, Eagleton explore les questions « Qu’est-ce que la littérature ? et « Qu’est-ce que la théorie littéraire? » Après avoir sapé les réponses que diverses écoles de pensée donnent à cette réponse, il conclut que la littérature est simplement une construction sociale et que la théorie littéraire est donc une discipline artificielle.
Eagleton commence le livre en soulevant la difficulté de définir la littérature et, par conséquent, de définir la théorie littéraire. Après avoir fourni quelques solutions provisoires qui échouent toutes, il conclut que la littérature est une catégorie instable qui varie beaucoup selon les circonstances sociales, politiques et culturelles. En raison de son lien étroit avec les facteurs sociaux et politiques, la littérature est intimement liée à la persistance, ou à l’abolition, des structures de pouvoir d’une société.
Pour illustrer ce fait, Eagleton commence le corps de l’ouvrage en examinant l’histoire de la littérature. La littérature est constamment présentée comme une construction destinée à conformer la classe moyenne aux valeurs de la classe supérieure, ce qui est même explicitement l’objectif de Matthew Arnold. Quelques écoles de pensée se lèvent pour lutter contre cela, mais finissent par saper leurs propres objectifs par le manque d’action politique et la soumission implicite à la classe dirigeante. L’attention se porte ensuite sur l’Allemagne, où les philosophies de Husserl et de Heidegger influencent grandement la théorie littéraire. L’invention de la linguistique structuraliste par Saussure conduit à un tout nouveau paradigme d’analyse littéraire au début du XXe siècle connu sous le nom de structuralisme, qui se concentre principalement sur la forme plutôt que sur le contenu des œuvres littéraires.
Cependant, le structuralisme est finalement défectueux et des éléments de celui-ci sont incorporés dans le système linguistique et philosophique connu sous le nom de post-structuralisme, qui est largement redevable au travail de Jacques Derrida. Le post-structuralisme se consacre à l’exposition des contradictions dans les systèmes dits « métaphysiques » – des systèmes qui prétendent être basés sur un premier principe fondamental. Ces systèmes vont des structures de pouvoir dominées par les hommes à la religion. L’accent post-structuraliste sur le langage les implique également fortement dans l’analyse et la « déconstruction » de la littérature pour exposer ses biais cachés.
Le livre se termine en revenant à la question initiale de définir la théorie littéraire et en déterminant que, finalement, la théorie littéraire est une science arbitraire et artificielle, puisque la littérature n’est pas un objet identifiable, mais un objet social déterminé par des forces sociales. A sa place doit être substituée une étude générale du langage, de la rhétorique. En outre, la nature politique du langage doit être soulignée et le but de la rhétorique doit être de saper l’ordre politique existant et de créer un nouvel ordre socialiste à sa place.
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