La jambe de force royale du paon de Pierce Brosnan ne peut pas sauver un conte de fées terne. La fille du roi est un fantasme de la Renaissance de longue date resplendissant de sirènes, d’intrigues de palais et d’une héroïne fougueuse. Adapté du roman primé « La Lune et le Soleil » de Vonda N. McIntyre, le film ne parvient à enchanter à aucun niveau. C’est une curieuse déception car certaines pièces fonctionnent. La distribution, la conception de la production et les effets visuels sont corrects ; mais le récit patauge avec une livraison complètement sans intérêt.
Pierce Brosnan joue le rôle de Louis XIV (14ème), le Roi Soleil extrêmement somptueux de France, qui dans cette imagination devient obsédé par l’immortalité. Il est convaincu par le cruel Dr Labarthe (Pablo Schreider) que le cœur d’une sirène lui accordera la vie éternelle. Le conseiller spirituel de confiance de Louis, le Père La Chaise (William Hurt), l’avertit que de telles actions sont une abomination contre la volonté de Dieu. Louis ignore son confesseur et envoie un marin, Yves De La Croix (Benjamin Walker), pour capturer la créature magique (Fan Bingbing).
Kaya Scodelario joue le rôle de Marie-Josèphe, la fille illégitime secrète de Louis qui a été élevée dans un couvent depuis sa naissance. Musicienne de talent au côté rebelle, elle est sidérée par la convocation à Versailles ; complètement inconsciente de son héritage royal. Louis est séduit par le talent et la beauté de sa fille. Marie-Josèphe fait sensation parmi les nobles. Elle entend le chant douloureux de la sirène et découvre bientôt le plan effroyable de son père.
La fille du roi établit une sous-parcelle importante puis l’abandonne. Le film met en scène deux méchants, le Dr Labarthe et l’arrogant Duke Lintillac (Ben Lloyd-Hughes); que Louis considère comme un riche prétendant pour sa fille. Les machinations de sirène de Labarthe s’enchaînent, mais Lintillac disparaît comme un pet dans le vent. Il disparaît pour le troisième acte. C’est étrange de couper un personnage après lui avoir donné un temps d’écran aussi important.
La fille du roi aurait dû être une merveilleuse évasion familiale. Au lieu de cela, c’est une expérience blasée et tiède qui est remarquablement oubliable. Le film n’est pas terrible, mais on attend beaucoup plus d’un conte de fées raconté par la légendaire Julie Andrews. Le réalisateur Sean McNamara (Bratz, Soul Surfer), ancien acteur et super-producteur de médias pour adolescents, doit assumer la majeure partie du blâme pour un résultat aussi plat. Il a un talent remarquable, un excellent matériel source, un scénario co-écrit par le partenaire créatif d’Ang Lee, James Schamus (Brokeback Mountain), et fait en quelque sorte un ragoût sans saveur. Le réalisateur est responsable de la vision et du ton d’un film. McNamara était clairement le mauvais cinéaste pour cette histoire.
Je suis un fan inconditionnel de Pierce Brosnan. J’ai eu un petit coup de pied en le voyant dans des costumes ridiculement extravagants, une perruque de bande de cheveux des années 80 et un comportement hautain. Il donne au roi Louis une personnalité à la fois dédaigneuse et quelque peu sympathique. C’est une bonne performance d’un acteur vétéran, mais pas assez pour soutenir le film. La fille du roi a besoin d’un camion de plus de poussière de lutin pour atteindre cet objectif. La fille du roi est une production de Bliss Media et Brookwell McNamara Entertainment. Il sortira en salles le 21 janvier chez Gravitas Ventures.
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