[ad_1]
The Image jette un regard audacieux sur les impacts politiques, sociaux et psychologiques des « pseudo-événements », ou ces événements qui créent un faux sens de la réalité. Daniel Boorstin examine comment ces événements sont nés et ont été façonnés par les médias ainsi que la dynamique culturelle spécifique de l’Amérique.
Boorstin affirme que les attentes culturelles de l’Amérique à l’égard du monde, y compris « ce que le monde détient » et « notre pouvoir de façonner le monde », sous-tendent la propension à développer des pseudo-événements, qui créent des attentes encore plus grandes. Boorstin poursuit en affirmant que les médias ont joué un rôle important dans la création de pseudo-événements. Il décrit les différents aspects des pseudo-événements et leur fonctionnement. Il conclut le premier chapitre en explorant l’utilisation des pseudo-événements en politique, y compris l’utilisation par Joseph McCarthy des conférences de presse du matin pour annoncer une conférence de presse l’après-midi.
Dans la section suivante, Boorstin analyse les pseudo-événements au niveau individuel. En particulier, il postule que le passage de personnages héroïques qui ont effectivement accompli de grandes œuvres à une focalisation sur des personnalités célèbres représente un « pseudo-événement humain ». Il discute de l’impact de la science sur nos perceptions des anciennes figures héroïques et de l’impact historique des dictateurs totalitaires sur la perception des dirigeants. La culture a perdu le caractère sacré et le pouvoir de transformation de ses dirigeants et héros. Boorstin suggère que nos nouveaux héros, les célébrités, agissent comme des reflets de nous-mêmes et sont donc incapables « d’élargir notre horizon ».
Les pseudo-événements sont alors transportés dans le domaine du voyage. Boorstin affirme que les gens sont passés de « voyageurs à touristes ». Les voyageurs en Orient ont contribué à ouvrir la voie aux Lumières en s’exposant à d’autres façons d’être, de penser et de percevoir. À l’ère moderne, les touristes « s’attendent à la fois à plus d’étrangeté et à plus de familiarité que le monde n’en offre naturellement ». Le voyage est devenu une sorte de « marchandise », et il est donc devenu plus une expérience et moins une activité. Dans un sens, c’est plus comme regarder un film sur la jungle que d’être réellement dans la jungle.
Boorstin discute des pseudo-événements dans le contexte de l’art et de la littérature. Il suggère que le mouvement visant à rendre l’art accessible et compréhensible en a fait une marchandise. Boorstin décrit ce processus comme « désincarné ». Cela a éloigné le contact avec l’expérience ressentie de l’art et de la littérature. Il poursuit que la « recherche de l’essentiel » a été privilégiée par rapport à la forme.
Suivant la croyance culturelle selon laquelle le monde peut être formé à notre désir, Boorstin étend sa thèse et déclare que les gens déterminent également ce qui est idéal. Il suggère que cette croyance permet à Dieu d’être transformé en un pseudo-événement. L’idéal ainsi formé permet la création d’une image qui est une sorte d’idéal publiquement sanctionné. Le problème est que l’image ne correspond pas nécessairement à la réalité de ce qu’elle est censée représenter. Boorstin conclut ensuite par un examen de la « magie auto-trompeuse du prestige ». Il suggère que le « rêve américain » risque de devenir une illusion. Boorstin affirme que les « problèmes » à l’étranger concernent en fait notre incapacité à « projeter » nos rêves dans ces pays.
[ad_2]
Source link -2