The Duke Review: L’histoire vraie et réconfortante d’un rêveur irrépressible

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Jim Broadbent se délecte en rêveur irrépressible qui s’est battu sans relâche pour les droits de l’homme ordinaire… de regarder la télévision gratuite. Le duc est une histoire vraie et réconfortante d’un braquage d’art britannique hilarant. Le film aborde habilement les thèmes difficiles du classisme, de l’acceptation du chagrin et de l’indignité des affronts raciaux. Un brillant ensemble de soutien, dirigé par la fantastique Helen Mirren, joue une famille dévouée et frustrée. Soutenir les intentions nobles mais incroyablement folles de leur patriarche. Le duc est un rayon de lumière cinématographique. Tout le monde sortira du théâtre rayonnant.

En 1961 à Newcastle, en Angleterre, Kempton Bunton (Broadbent) refuse de payer une licence TV pour capter la BBC. Homme honnête qui croyait que les pauvres se faisaient escroquer, Bunton partit en croisade publique pour mettre fin à cette injustice. Il a même retiré le tube BBC pour empêcher la réception. Les bouffonneries de Kempton frustrent profondément sa femme sévère et travailleuse, Dorothy (Mirren). Elle nourrit la famille en tant que femme de chambre tandis que Kempton lutte pour rester employée. Les deux pleurent la perte tragique de leur fille adolescente de différentes manières. Leur plus jeune fils, Jackie (Fionn Whitehead), trouve que sa mère est trop dure. Il est un complice volontaire des causes justes de son père.

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Kempton prend ombrage du paiement de 140 000 £ du gouvernement britannique pour un portrait du duc de Wellington par l’artiste Francisco Goya. Les retraités solitaires qui ont servi pendant la guerre ne pouvaient même pas se permettre de regarder la télévision. Kempton dit à Dorothy qu’il va à Londres pour essayer de vendre ses écrits. Il décide de s’arrêter à la National Portrait Gallery. Le vol du tableau fait la une des journaux. La police est convaincue qu’un gang sophistiqué de voleurs d’art italiens est le coupable. Ils ignorent les lettres anonymes demandant la charité publique pour le retour du tableau. Ils changent de ton lorsqu’une autre lettre arrive avec des preuves à l’appui. Pendant ce temps, chez les Bunton, Dorothy se demande pourquoi Kempton et Jackie portent toujours des gants dans la chambre d’amis.


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Le témoignage de la salle d’audience est l’or comique

Kempton Bunton est un homme facile à soutenir. Son attitude aimable et sa prévenance allaient de pair avec des idiosyncrasies risibles. Le film s’ouvre sur le procès de Kempton, puis revient sur les événements qui ont précédé le tribunal. Son avocat, Jeremy Hutchinson (Matthew Good), est pris par la personnalité de Kempton. Mais a un sérieux problème pour le défendre d’une longue peine de prison. Le témoignage de Kempton devant le tribunal m’a fait rouler. La livraison directe par Broadbent du raisonnement de Kempton est de l’or comique.

Les intrigues secondaires familiales ajoutent une teinte dramatique au grand humour. Dorothy se tenait aux côtés de Kempton. Ils s’aiment sans équivoque. Mais elle ne veut aucun rappel de sa fille décédée. Kempton veut désespérément discuter de leur perte. Il écrit des pièces pour exprimer son chagrin. Leurs enfants restants, Jackie et Kenny (Jack Bandiero), le fils aîné avec une petite amie louche (Charlotte Spencer), sont également affectés par l’intransigeance de Dorothy. Le lien de la famille est fort. Ce sont des gens de la classe ouvrière habitués aux temps difficiles. Le manque de communication de Dorothy crée une dissonance qui s’amplifie pendant le procès.


RéalisateurRoger Michell (Notting Hill, Vénus) réalise un beau film. Le duc est une histoire extraordinaire de famille avant tout. C’est raconté d’une manière légère et aérée qui parvient toujours à être poignante. L’utilisation par Michell du montage sur écran partagé, des couleurs atténuées et des séquences classiques prend en charge les performances très touchantes. Défendre ce qui est juste n’est jamais facile. S’approprier ses torts, ses fautes et ses échecs est encore plus admirable. Le monde a besoin d’hommes comme Kempton Bunton.

Le duc est une production de Pathé, Neon Films, Ingenious Media et Screen Yorkshire. Il sortira en salles en Amérique du Nord le 22 avril chez Sony Pictures Classics.


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