Une mère frénétique (Naomi Watts) se précipite vers l’école de son fils après avoir reçu une alerte de tireur actif dans The Desperate Hour.
Une mère veuve court à travers les bois après avoir lu l’histoire d’un tireur actif à l’école de son fils. L’heure désespérée prend le pire cauchemar de tous les parents et le transforme en un film absurde. Ce qui commence comme une prémisse terrifiante et intrigante se transforme rapidement en absurdité totale. La perspective d’un seul personnage perd en crédibilité lorsque le protagoniste s’insère dans la situation via un téléphone portable. Pire encore, le film ne fait aucun effort réel pour commenter le fléau de la violence armée qui menace les enfants. L’heure désespérée est un exercice d’exploitation à la limite de l’offensive.
Naomi Watts joue le rôle d’Amy Carr, une mère de deux enfants qui lutte pour faire face à la mort accidentelle de son mari lors de son premier anniversaire. Son fils adolescent, Noah (Colton Gobbo), est devenu distant et troublé. Amy l’implore de se préparer pour l’école alors qu’elle emmène sa jeune fille (Sierra Maltby) à l’arrêt de bus. Elle va ensuite courir dans une région éloignée pour recueillir ses pensées de chagrin.
La tentative de paix et de tranquillité d’Amy est constamment interrompue par des appelants inquiets. Elle met son téléphone en mode silencieux. Ses souvenirs sont soudainement interrompus par une alerte d’urgence. Un tireur a attaqué le lycée de Noah. Amy appelle frénétiquement le 911 pour plus d’informations. Le répartiteur lui dit que les parents se rassemblent dans un centre communautaire voisin. Elle est à des kilomètres des deux. Une Amy frénétique traverse une forêt très boisée. Elle utilise son téléphone pour obtenir des informations, parler à quiconque peut l’aider et comme GPS. Sa panique et sa peur montent en flèche lorsqu’elle reçoit un appel troublant de la police concernant Noah.
Comment l’heure désespérée crée des tensions
L’heure désespérée a une durée d’exécution maigre de quatre-vingt-quatre minutes. La majeure partie de cela est dépensée avec Naomi Watts qui court sur son téléphone. Le film tente de créer des tensions en s’attaquant aux peurs primitives. Le premier réflexe d’une mère est de protéger son enfant. Amy Carr est seule et loin quand son fils est en danger de mort. Elle ne peut pas le contacter. Mais utilise en quelque sorte son téléphone pour collecter des informations et s’impliquer directement dans la crise. Chaque appel qu’elle fait devient plus ridicule. L’idée qu’elle pourrait jouer au détective de l’iPhone et remplacer les forces de l’ordre va trop loin.
Naomi Watts est une superbe actrice. Sa performance n’est pas la faute. L’heure désespérée a un complot qui est mal conçu et exécuté. Le réalisateur Phillip Noyce (Salt, Patriot Games) et le scénariste Chris Sparling (Groenland) ont des défauts dans leur utilisation d’un sujet incroyablement sérieux. Les massacres scolaires ne peuvent, en toute bonne conscience, être le support et l’arrière-plan d’un thriller policier. Les cinéastes marchent bêtement dès le deuxième acte.
L’heure désespérée aurait pu fonctionner comme un drame de personnage brûlant. Une protagoniste perdue dans le désert essayant de contacter son enfant est convaincante. L’impliquer à distance dans la tragédie était une mauvaise idée. J’espère sincèrement que les scénarios de tournage dans les écoles ne seront pas acceptés comme un divertissement ou une indifférence impitoyable. Le fait que ces crimes horribles persistent en Amérique est une mise en accusation triste et accablante de notre société.
L’heure désespérée est produit par Untapped, Boies/Schiller Entertainment et Limelight. Il aura une VOD et une sortie en salles de Vertical Entertainment le 25 février.
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