The Crossing (The Border Trilogy, #2) de Cormac McCarthy


À la suite de tous les jolis chevaux dans la trilogie des frontières de Cormac McCarthy est un roman dont la force du langage n’a d’égale que l’étendue de son expérience et la profondeur de sa pensée. Dans le stand du Nouveau-Mexique à la frontière, Billy et Boyd Parham ne sont que des garçons avant la Seconde Guerre mondiale, mais à l’aube d’événements inimaginables. D’abord vient un Indien intrus et le rêve de loups sauvages parmi le bétail récemment amené dans la plaine par les colons – ceci quand toute la sagesse des trappeurs a disparu avec les trappeurs eux-mêmes. Alors Billy se lance à l’âge de seize ans dans un voyage involontaire dans l’âme des garçons, des animaux et des hommes.

Après avoir piégé une louve qu’il allait restaurer dans les montagnes du Mexique, il est parti depuis longtemps et revient pour trouver tout ce qu’il a laissé derrière lui complètement transformé en son absence. À l’exception de son petit frère, Boyd, avec qui il s’attaque à nouveau pour récupérer ce qui leur appartient – croisant ainsi « ce regard antique d’où il ne pourrait y avoir de retour pour toujours ».

Ce qu’ils trouvent à la place, c’est une extraordinaire panoplie de fêtes et de cirques, de chiens, de chevaux et de faucons, de pèlerins et de révolutionnaires, de grandes haciendas et de cantines abandonnées, de bandits, de gitans et de tribus errantes, une jeune fille seule sur la route, un mystère dans la montagne sauvages et un mythe en devenir.

Et dans ce monde plus vaste, ils mènent une guerre aussi féroce que celle que ni l’un ni l’autre, en fin de compte, ne rejoindra chez eux. Un frère trouve son destin, tandis que l’autre n’arrive qu’à son sort.

Un roman essentiel à tous égards, et le passage central captivant de la trilogie en cours de Cormac McCarthy, The Crossing est lumineux et épouvantable, un livre qui touche, arrête et démarre le cœur et l’esprit à la fois.



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