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Au début du 20e siècle, Theodore Roosevelt et William Howard Taft ont formé une alliance politique et personnelle qui a reconfiguré l’histoire américaine. Leur efficacité a été amplifiée par une relation de travail avec des journalistes muckraking, mais Taft et Roosevelt se sont ensuite éloignés l’un de l’autre et sont devenus des ennemis, sans jamais se réconcilier complètement.
L’auteur décrit Taft comme le politicien le plus érudit et le plus prudent dont la véritable ambition était de siéger à la Cour suprême. Bien qu’il soit un homme grand et physiquement imposant, Taft était grégaire mais un peu timide, adepte des discours publics longs et souvent ennuyeux. Roosevelt, peut-être surcompensant la fragilité de l’enfance, s’est présenté comme un « Rough Rider » ou un spécimen robuste de virilité en plein air avec de grandes idées, une grande puissance et de grandes connexions. Les discours de Roosevelt étaient fougueux là où ceux de Taft étaient inoffensifs, ses points de vue sur les questions sociales et éthiques nettement définis. Ensemble, il s’agissait d’une relation symbiotique à laquelle chaque homme apportait des forces considérables – Roosevelt en tant que mentor et guide politique, Taft en tant que voix lente mais certaine de la raison et de la modération.
Leur partenariat a grandi et s’est épanoui jusqu’à ce que leurs différences deviennent plus des passifs que des actifs, lorsque Roosevelt a décidé de briguer un autre mandat en tant que président en raison de ce qu’il considérait comme le leadership présidentiel inefficace et effacé de Taft. Leur affrontement portait principalement sur le style plutôt que sur le fond : ils ont tous deux continué à épouser les mêmes idées de changement bien que Roosevelt était prêt à pousser plus fort pour un changement progressif que Taft, et ainsi est né l’éphémère Bull Moose Party. Bien que les étiquettes aient changé, les idées de changement restaient à être reprises par d’autres hommes, un autre parti politique, après l’élection du démocrate Woodrow Wilson.
Le livre montre à quel point le fossé entre Roosevelt et Taft semblait motivé par l’orgueil et l’ego dominants de Roosevelt. Et le paradoxe est que, sans son zèle et sa confiance en soi, Roosevelt n’aurait peut-être pas pu accomplir autant qu’il l’a fait autrement. Sam McClure, éditeur du très influent McClure’s Magazine, semble quant à lui avoir été conduit à des réalisations qui ont soutenu le mouvement progressiste par sa propre maladie bipolaire – qui s’est finalement avérée être sa perte. Mais à l’apogée du McClure’s Magazine, des journalistes d’investigation tels qu’Ida Tarbell, Lincoln Steffens et William Allen White ont soutenu – et parfois suralimenté – le programme progressiste de Roosevelt et de Taft.
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