The Bad Guys Review : Une leçon amusante sur les stéréotypes

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Une équipe d’élite de méchants stéréotypés apprend la valeur des bonnes actions dans une aventure CGI amusante et intelligente. Basé sur les livres populaires pour enfants d’Aaron Blabey, Les méchants fera hurler de rire le public du début à la fin. Une animation fluide, une musique entraînante et un récit réfléchi apprennent aux jeunes à ne pas juger un livre par sa couverture. Et ce changement significatif est possible avec un travail acharné. De plus, vous ne regarderez plus jamais les cochons d’Inde de la même manière. Ne sous-estimez jamais un rongeur déterminé.

Les méchants savourent leur statut de crème de la crème du vol. Mme Tarantula (Awkwafina) est une experte en informatique qui gère tous les appareils électroniques. M. Shark (Craig Robinson) peut infiltrer n’importe quel endroit en tant que maître du déguisement. Le colérique et flatulent M. Piranha (Anthony Ramos) est peut-être petit mais apporte de gros muscles. Le grincheux M. Snake (Marc Maron) peut casser n’importe quel coffre-fort. Et le dernier mais non le moindre, le chef du gang, M. Wolf (Sam Rockwell), est un pickpocket fringant qui rêve du plus grand braquage. Il veut voler le trophée Golden Dolphin. Donné par la gouverneure Diane Foxington (Zazie Beetz) au meilleur citoyen de la ville.

FILM VIDÉO DU JOUR

Le professeur Marmalade (Richard Ayoade), un cobaye au bon cœur et bastion de l’altruisme, est le récipiendaire cette année du Golden Dolphin. Il a rallié la ville après qu’une météorite particulière s’est écrasée et a provoqué un cratère géant. Le plan de braquage élaboré des Bad Guys se heurte à un contretemps inattendu. Misty Luggins (Alex Borstein), le chef de la police éreinté, a enfin les créatures kleptomanes dans ses griffes. Mais à la surprise générale, M. Wolf fait appel à la bonne nature de la ville pour une autre chance. Ils ont été qualifiés de criminels toute leur vie. Ils méritent sûrement une chance de réhabilitation. Le professeur Marmalade pense qu’il est le rongeur qui peut changer ses rayures.

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Les méchants et les antagonistes traditionnels

Les méchants est le dernier film d’animation à renverser les rôles des antagonistes traditionnels. Cette fois-ci, le mérite du scénario est établi. Le loup est le scélérat standard des contes de fées. Les araignées, les requins et les serpents ont longtemps été décrits comme dangereux. Ils sont craints, méfiants et subjugués. Les méchants remplissent simplement leurs rôles attendus. Pourquoi essayer d’être différent quand on est toujours jugé par son apparence. Le film fait un point saillant sur la nature des préjugés. Et reconnaît que ceux qui sont regroupés dans un stéréotype injuste ont une pente plus raide à gravir pour prouver qu’ils sont différents.

Les méchants fait référence stylistiquement à la folie des dessins animés classiques de Looney Tunes. L’animation n’est pas trop détaillée. Misty Luggins m’a rappelé les malheureux Yosemite Sam et Wile E. Coyote poursuivant leurs cibles en vain. Les personnages ont des traits du visage et une palette de couleurs en sourdine qui semble dessinée à la main. Cela donne au film une sensation pétillante et énergique. Les cinéastes ont opté pour un look plus simple pour porter l’intrigue. Cela fonctionne parce que vos yeux ne sont pas concentrés sur un CGI ultra-réaliste.

Le film a quelques surprises qui augmentent la valeur de divertissement. Vous ne voyez certainement pas tous les rebondissements venir. J’ai rigolé comme un écolier devant un bâillon hilarant qui gesticule astucieusement depuis le début. La bande-son et la partition nettes sont également bien faites. Les méchants sera un succès pour tous les âges. Les cochons d’Inde peuvent avoir des problèmes.

Les méchants est une production de DreamWorks Animation et Scholastic Entertainment. Il sortira en salles le 22 avril chez Universal Pictures.


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