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Après la mort de Vladimir Nabokov en 1977, le romancier John Updike a inclus l’éloge suivant de lui (réimprimé dans Essais critiques sur Vladimir Nabokov) dans une nécrologie :
La puissance de l’imagination n’est pas susceptible de trouver bientôt un autre champion d’une telle vigueur. . . . Il emporte avec lui le secret d’une créativité indéniable, il laisse derrière lui une œuvre resplendissante.
L’admiration d’Updike pour le travail de Nabokov est partagée par de nombreux lecteurs. Bien qu’il soit surtout connu pour Lolita, son roman de 1955 sur l’amour du pervers Humbert Humbert pour une fille de douze ans, Nabokov a écrit dix-sept autres romans, des dizaines de poèmes, des essais, des conférences sur la littérature et plus de cinquante nouvelles. Il figure aujourd’hui parmi les rangs de Joseph Conrad, James Joyce et Virginia Woolf comme l’un des plus grands stylistes littéraires du XXe siècle.
« Ce à Alep une fois… » apparu pour la première fois dans le Atlantique Mensuel en 1943. Il a été inclus dans la collection 1958 La douzaine de Nabokov. Le titre de l’histoire est une allusion à Shakespeare Othello, dans lequel le personnage principal, à travers les machinations du méchant Iago, devient si jaloux de sa femme innocente qu’il finit par l’étrangler et se suicider. Comme Othello, L’histoire de Nabokov explore les problèmes de la jalousie, la fidélité conjugale et les façons dont un esprit crédule est affecté par un autre rusé.
L’histoire est comme beaucoup d’autres œuvres de Nabokov, qui exigent une lecture (et une relecture) attentive pour comprendre. À première vue, l’histoire semble être celle d’un homme innocent dont la femme dévergondée se moque de lui à travers ses aventures adultères. Cependant, l’histoire, comme la femme du narrateur, s’avère plus insaisissable et les événements de son intrigue plus difficiles à cerner après un examen plus approfondi. Nabokov a demandé aux lecteurs de tolérer l’ambiguïté et d’examiner la manière dont l’ambiguïté affecte le narrateur.
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