vendredi, décembre 20, 2024

Testostérone

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Comment le test est effectué

Un échantillon de sang est prélevé dans une veine. Le meilleur moment pour la prise de sang est entre 7 h et 10 h. Un deuxième prélèvement est souvent nécessaire pour confirmer un résultat plus faible que prévu.

Comment se préparer au test

Le fournisseur de soins de santé peut vous conseiller d’arrêter de prendre des médicaments qui peuvent affecter le test.

Comment le test se sentira

Vous pouvez ressentir une légère piqûre ou piqûre lorsque l’aiguille est insérée. Il peut y avoir des battements par la suite.

Pourquoi le test est effectué

Ce test peut être effectué si vous présentez des symptômes de production anormale d’hormones mâles (androgènes).

Chez les hommes, les testicules produisent la majeure partie de la testostérone dans le corps. Les niveaux sont le plus souvent vérifiés pour évaluer les signes de testostérone anormale tels que :

  • Puberté précoce ou tardive (chez les garçons)
  • Infertilité, dysfonction érectile, faible intérêt sexuel, amincissement des os (chez les hommes)

Chez les femmes, les ovaires produisent la majeure partie de la testostérone. Les glandes surrénales peuvent également produire trop d’autres androgènes qui sont convertis en testostérone. Les niveaux sont le plus souvent vérifiés pour évaluer les signes de niveaux de testostérone plus élevés, tels que :

  • Acné, peau grasse
  • Changement de voix
  • Diminution de la taille des seins
  • Pilosité excessive (poils foncés et grossiers dans la zone de la moustache, de la barbe, des favoris, de la poitrine, des fesses, de l’intérieur des cuisses)
  • Augmentation de la taille du clitoris
  • Menstruations irrégulières ou absentes
  • Calvitie masculine ou perte de cheveux

Résultats normaux

Mesures normales pour ces tests :

  • Homme : 300 à 1 000 nanogrammes par décilitre (ng/dL) ou 10 à 35 nanomoles par litre (nmol/L)
  • Femme : 15 à 70 ng/dL ou 0,5 à 2,4 nmol/L

Les exemples ci-dessus sont des mesures courantes pour les résultats de ces tests. Les plages de valeurs normales peuvent varier légèrement d’un laboratoire à l’autre. Certains laboratoires utilisent des mesures différentes ou testent différents spécimens. Discutez avec votre fournisseur de la signification de vos résultats de test spécifiques.

Que signifient les résultats anormaux

Certains problèmes de santé, médicaments ou blessures peuvent entraîner un faible taux de testostérone. Le niveau de testostérone diminue aussi naturellement avec l’âge. Un faible taux de testostérone peut affecter la libido, l’humeur et la masse musculaire chez les hommes.

La diminution de la testostérone totale peut être due à :

  • Maladie chronique
  • L’hypophyse ne produit pas des quantités normales de certaines ou de toutes ses hormones
  • Problème avec les zones du cerveau qui contrôlent les hormones (hypothalamus)
  • Fonction thyroïdienne faible
  • Puberté retardée
  • Maladies des testicules (traumatisme, cancer, infection, immunitaire, surcharge en fer)
  • Tumeur bénigne des cellules hypophysaires produisant trop d’hormone prolactine
  • Trop de graisse corporelle (obésité)
  • Troubles du sommeil (apnée obstructive du sommeil)
  • Stress chronique dû à trop d’exercice (syndrome de surentraînement)

L’augmentation du niveau total de testostérone peut être due à :

  • Résistance à l’action des hormones mâles (résistance aux androgènes)
  • Tumeur des ovaires
  • Cancer des testicules
  • Hyperplasie surrénale congénitale
  • Prendre des médicaments ou des médicaments qui augmentent le niveau de testostérone (y compris certains suppléments)

Les références

Rey RA, Josso N. Diagnostic et traitement des troubles du développement sexuel. Dans : Jameson JL, De Groot LJ, de Kretser DM, et al, eds. Endocrinologie : adulte et pédiatrique. 7e éd. Philadelphie, Pennsylvanie : Elsevier Saunders ; 2016 :chapitre 119.

Rosenfield RL, Barnes RB, Ehrmann DA. Hyperandrogénie, hirsutisme et syndrome des ovaires polykystiques. Dans : Jameson JL, De Groot LJ, de Kretser DM, et al, eds. Endocrinologie : adulte et pédiatrique. 7e éd. Philadelphie, Pennsylvanie : Elsevier Saunders ; 2016 :chapitre 133.

Swerdloff RS, Wang C. Le testicule et l’hypogonadisme masculin, l’infertilité et la dysfonction sexuelle. Dans : Goldman L, Schafer AI, éd. Médecine Goldman-Cecil. 26e éd. Philadelphie, Pennsylvanie : Elsevier ; 2020 :chapitre 221.

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