Test du Gigabyte RTX 3050 Gaming OC 8G – Le strict minimum

Il est indéniable que la pénurie continue de semi-conducteurs a rendu difficile l’obtention d’un nouveau GPU. Même si vous le pouvez, vous êtes souvent obligé de payer bien plus que le prix de vente recommandé, la demande dépassant largement l’offre disponible et créant ainsi un marché lucratif pour certaines hausses de prix indésirables. C’est ce qui rend les nouvelles versions de GPU, telles que le RTX 3050, si délicates. Sur le papier, la dernière carte graphique de Nvidia offre – c’est un bon GPU pour les jeux en 1080p à des taux de rafraîchissement élevés, avec en prime le lancer de rayons et la prise en charge de DLSS. Mais si vous ne pouvez pas le trouver au prix auquel il est censé être vendu, cela a-t-il encore plus d’importance ?

Le RTX 3050 se situe au bas de la gamme actuelle de nouveaux GPU de Nvidia, positionné comme la carte budgétaire de cette génération aux côtés d’options beaucoup plus chères telles que le RTX 3060 et le RTX 3070. Il est évident que la baisse de prix s’accompagne de sa propre part de concessions faites sur le côté matériel. Le GPU GA106 utilisé par le RTX 3050 est une version légèrement plus petite de celui du RTX 3060, ce qui suggère que Nvidia fait un usage économique du silicium qu’il aurait pu éviter auparavant. Cela dit, vous n’allez pas vous rapprocher des mêmes performances, même avec les 8 Go de VRAM GDDR6 partagés entre les deux niveaux de cartes.

Détails techniques

Pour commencer, le RTX 3050 limite sa mémoire à un bus de 128 bits, réduisant considérablement sa bande passante mémoire effective à seulement 224 Go/s. Cela entre en jeu lorsque vous essayez d’atteindre des fréquences d’images plus élevées à 1440p, où la mémoire disponible proposée atteint la marque mais n’a tout simplement pas la vitesse brute à suivre. Ailleurs, les 2560 cœurs CUDA et les 12 milliards de transistors font au départ que le RTX 3050 ressemble plus à un remplacement du RTX 2060 de dernière génération, mais son nombre de Tensor Core beaucoup plus faible et sa bande passante mémoire efficace le maintiennent loin derrière dans les applications du monde réel.

Cela ne veut pas dire que l’ajout des cœurs Tensor et RT doit être négligé, surtout si vous envisagez de mettre à niveau à partir d’une ancienne GTX 1060. Ce sont les éléments matériels qui rendent possible le lancer de rayons et le DLSS, qui sont de grandes fonctionnalités pour une carte budgétaire. Bien que les performances de lancer de rayons nécessitent certains sacrifices dans d’autres paramètres graphiques (plus à ce sujet plus tard), c’est DLSS qui continue d’être le plus grand avantage, même pour les cartes les plus faibles de la gamme Ampere de Nvidia. Le RTX 3050 surpasse légèrement les performances brutes des cartes plus anciennes telles que la GTX 1660 Ti (que nous n’avons pas eu à tester nous-mêmes), vous pourrez en tirer le meilleur parti plus longtemps grâce aux performances que DLSS peut récupérer , même si vous n’exécutez que des jeux en 1080p.

Le RTX 3050 ne présente pas de design de référence de Nvidia, donc celui qui nous a été fourni pour les tests provient de Gigabyte. Cette RTX 3050 OC Gaming Edition est une carte à double emplacement, dotée d’une conception à trois ventilateurs qui est exagérée pour le TDP de 130 W de la carte, même à ses horloges boostées. La conception présente un look haut de gamme, cependant, avec une belle plaque arrière en métal et une découpe au-dessus du ventilateur le plus éloigné de la carte pour permettre à l’air d’être projeté vers le haut dans votre châssis pour une meilleure circulation de l’air (une conception que Nvidia a utilisée sur son propre Founder’s cartes d’édition).

Le refroidissement sur-conçu signifie que le RTX 3050 est resté silencieux pendant les tests, ne dépassant jamais 76 degrés Celsius sur le noyau lorsqu’il est sollicité à sa limite. La carte dispose également d’un mode ventilateur à 0 tr/min lorsque le GPU est inactif, ce qui est une bonne idée dans une offre économique. Il y a même une touche de RVB avec un logo Gigabyte éclairé et adressable sur le côté de la carte pour un montage traditionnel.

Méthodologie et banc de test

Les performances sont là où les véritables forces et les faiblesses incontournables du RTX 3050 entrent en jeu, surtout si vous espérez un GPU qui alimentera votre jeu à 1440p dans un avenir prévisible. En bref, cette nouvelle carte est plus adaptée aux jeux en 1080p à bien des égards, en particulier lorsque vous cherchez à exécuter les titres les plus modernes à plus de 60 images par seconde. La bonne nouvelle est que, sur ce terrain de jeu, il se débrouille remarquablement bien, ce qui se traduit par des titres graphiquement exigeants tels que Forza Horizon 5, Metro : Exodus Enhanced Edition, et plus encore.

Nos tests ont eu lieu dans la même machine que celle utilisée pour le RTX 3080 Ti (bien que nous ne comparerons pas les résultats à cette carte, pour des raisons évidentes). Parce que nous n’avions accès ni au RTX 2060 ni à la dernière offre budgétaire d’AMD, le RX 5600 XT, nous ne pouvions pas non plus faire de comparaison avec ceux-ci, mais un GTX 1060 que nous avions sous la main offre un certain contexte dans les gains de performances que vous pouvez vous attendre si vous avez raté la dernière génération de GPU de Nvidia. Les tests ont été effectués sur le système suivant :

• Carte mère MSI Mortier B550M
• Processeur AMD Ryzen 5 5600X 6 cœurs/12 threads cadencé à 4,65 GHz
• Refroidisseur de processeur Noctua NH-U12S
• Corsair Vengeance DDR4-3200, RAM CL16 (2 modules DIMM double canal de 16 Go)
• Alimentation Corsair série Hxi HX850i (80mPlus Platinum)
• SSD Intel 660p 2 To NVMe

Les tests ont été effectués sur de nombreux titres, à la fois modernes et légèrement plus anciens, ce qui nous a tous permis de tester des fonctionnalités telles que le lancer de rayons, le DLSS, etc. Ceux-ci incluent Cyberpunk 2077, Shadow of the Tomb Raider, Metro: Exodus Enhanced Edition, Borderlands 3, Gears Tactics, Forza Horizon 5 et Hitman 3.

Si vous recherchez un GPU qui pourrait vous aider jusqu’à ce que la pénurie de semi-conducteurs disparaisse, mais que vous souhaitez utiliser un nouvel écran 1440p, le RTX 3050 peut combler cette lacune si vous avez du mal avec du matériel beaucoup plus ancien. Dans les résultats de performances de Forza Horizon 5 et Shadow of the Tomb Raider, il est clair que vous pouvez profiter de fréquences d’images supérieures à 60 ips si vous êtes prêt à réduire une poignée de paramètres de leur maximum. Ce n’est pas la règle dans toute la suite, cependant, avec des titres plus exigeants tels que Metro : Exodus et Cyberpunk 2077 montrant que, dans certains cas, il vaut peut-être mieux verrouiller votre fréquence d’images à 30 ips pour plus de stabilité.

Cela est particulièrement vrai si vous prévoyez de lancer des charges de travail avec lancer de rayons sur une résolution de 1440p. C’est là que le RTX 3050 cède vraiment sous la pression, et ce n’est tout simplement pas la bonne carte pour quelque chose d’aussi exigeant. Vous pouvez cependant récupérer beaucoup de performances si vous combinez cela avec DLSS, où le RTX 3050 peut avoir beaucoup de sens en tant que mise à niveau. Dans certains cas, vous pouvez presque doubler vos performances en choisissant le préréglage Performance, qui ne gêne pas trop la qualité de l’image à 1440p. Même à 1080p, il y a des performances supplémentaires à gagner, bien qu’avec une résolution aussi basse, vous serez déjà mieux servi en vous en tenant aux préréglages Qualité et Équilibré.

Pourtant, avec DLSS, vous pouvez compter sur des jeux à lancer de rayons à plus de 60 images par seconde à 1440p, comme le montrent à la fois Shadow of the Tomb Raider et Metro: Exodus. Vous pouvez rencontrer des problèmes de bande passante mémoire, en particulier lorsque vous naviguez dans un monde aussi détaillé et vaste que Night City de Cyberpunk, mais DLSS vous donne au moins plus de place pour personnaliser vos paramètres sans trop sacrifier.

En vérité, ce sont les fonctionnalités que Nvidia a standardisées sur sa gamme RTX qui en valent la peine, même avec ses performances de rastérisation traditionnelles moins que stellaires par rapport aux offres budgétaires précédentes. Il ne fait aucun doute que DLSS place le RTX 3050 une coupe au-dessus de la dernière option budgétaire d’AMD (avec de nombreuses autres critiques du RX 6500 XT indiquant qu’il y a aussi beaucoup plus de problèmes dans les charges de travail pixellisées). Le problème est alors simplement de savoir si vous pouvez trouver un RTX 3050 pour les 250 $ pour lesquels Nvidia prévoit d’en vendre beaucoup, ce qui fausse sa proposition de valeur en fonction de ce que le marché décide finalement de sa valeur.

Verdict

Avec l’extraction de crypto-monnaie toujours en vie (et les 8 Go de VRAM présents sur cette carte, ce qui en fait une option séduisante), il y a peu de chances que le RTX 3050 vole suffisamment bas sur le radar pour être exclu du climat actuel de scalping et de hausse des prix. . Il nous est impossible de savoir sur quoi il finira par se fixer en termes de prix, mais à son PDSF, il y a de solides arguments en faveur de la carte la plus faible de la gamme RTX 30 en fonction de votre configuration actuelle. C’est une recommandation facile si vous avez retenu une carte de la série 20, avec son dernier matériel vous permettant enfin de profiter du DLSS et du lancer de rayons.

Si vous recherchez une voie de mise à niveau à partir de la dernière génération de cartes Nvidia, le RTX 3050 n’est pas vraiment une bonne option. Même si vous gérez toujours avec un RTX 2060, l’amélioration des performances ne sera pas perceptible dans la plupart des cas, il n’y a donc aucune raison de penser à payer plus que le prix de détail pour une expérience similaire, et seulement un argument légèrement convaincant au PDSF. étant donné que les deux cartes peuvent régulièrement s’échanger des coups. La RTX 3050 a peut-être été la carte à acheter maintenant car c’est l’une des seules que vous puissiez trouver, mais cela montre que même lorsque les sélections sont minces, vous devez bien réfléchir pour savoir si cela en vaut la peine.