Ce jeu a été initialement présenté dans le cadre de notre série Nindie Round Up qui cherchait à couvrir un éventail plus large de jeux Switch eShop au-delà de nos critiques standard. Afin de rendre nos impressions plus faciles à trouver, nous présentons le texte original ci-dessous dans notre format de mini-critique.
Rain World est un jeu de plateforme et de survie dans lequel vous contrôlez une créature étrangement attachante et sans nom, traversant un paysage apocalyptique à la recherche de nourriture qui vous permettra d’hiberner pour survivre aux précipitations torrentielles qui s’ensuivent. Votre créature « slugcat » ressemblant à un rongeur est incroyablement douce et adorable ; les fans de Pokémon pourraient le considérer comme un mélange de Pikachu et de Slugma.
Le gameplay de base consiste à survivre jour après jour en cherchant de la nourriture et en hibernant une fois que vous en avez assez pour vivre. Ensuite, vous vous réveillez et faites la même chose à nouveau, dans une version apocalyptique de Le jour de la marmottepour progresser davantage sur la carte.
Cela permet une exploration et une errance merveilleuses ; le jeu ne vous tient certainement pas par la main. Il offre cependant des pics de difficulté cruels en raison de la nature aléatoire des sources de nourriture et des ennemis. De nombreux adversaires sont très difficiles, avec des attaques KO en un coup à profusion et peu de moyens de se défendre. Cela dit, le plaisir de découvrir une nouvelle zone de la belle carte compense quelque peu le gameplay difficile, qui peut, malheureusement, se transformer en grinding.
Cependant, si Rain World peut être légèrement décevant en termes de gameplay répétitif, il se rachète en termes de style, de son et d’esthétique visuelle. C’est vraiment un beau jeu, qui rappelle d’autres beautés indépendantes en 2D comme Limbo ou Ori and the Blind Forest, tout en étant totalement unique et époustouflant à regarder. Les tuiles d’ouverture sans paroles sur fond de bande-son magnifique pourraient à elles seules faire office de court métrage ; c’est aussi bon.
Dans l’ensemble, Rain World est vivement recommandé en tant qu’œuvre d’art, ne serait-ce que pour admirer ses superbes graphismes. Son gameplay est impitoyable, mais pas au point de le rendre injouable. Il faudra certainement un peu de dévouement et de temps pour y arriver, mais avec un monde aussi beau, est-ce une si mauvaise chose ?