DYING LIGHT 2: STAY HUMAN REVIEW POUR PC, PS5, PS4, XBOX SERIES X|S, XBOX ONE ET NINTENDO SWITCH.
Dying Light 2 : Stay Human est enfin là après une période de développement tumultueuse. Au-delà du drame de pré-lancement du jeu lui-même, ce suivi du titre de survie zombie alimenté par le parkour de 2015 fait-il assez pour faire avancer la série en termes d’histoire et de gameplay, tout en tirant parti de la puissance des systèmes de nouvelle génération ? Pas assez.
Arrêtez-moi si vous avez déjà entendu celui-ci
Le récit de Dying Light 2 est une nette amélioration par rapport à l’original, avec un protagoniste plus intéressant menant le combat dans un monde qui est presque totalement pris en charge par les infectés. C’est une intrigue prévisible, mais il y a suffisamment de questions curieuses qui nécessitent des réponses pour faire avancer les joueurs. L’homme principal Aiden Caldwell est bien joué par le doubleur Jonah Scott et il est rejoint par quelques alliés hors pair, avec Lawan de Rosario Dawson étant le point culminant principal.
Au-delà de la distribution principale, cependant, d’autres personnages sont soit totalement oubliables, soit mémorables uniquement pour leurs qualités odieuses. Heureusement, les développeurs de Techland ont mis en place un bouton « Ignorer le dialogue » que j’ai fini par utiliser pour toutes les missions sauf les principales.
Dans Dying Light 2, les joueurs peuvent choisir de se ranger du côté d’une « bonne » ou d’une « mauvaise » faction. J’ai commencé par me ranger du côté des goodies, mais je me suis vite ennuyé de la façon dont l’histoire se développait, et je me suis donc retrouvé du côté obscur. Honnêtement, le « mêlé d’abord, ne posez jamais de questions » est une façon beaucoup plus agréable de jouer, même si de nombreux personnages vous détesteront pour cela. Heureusement, ils sont si peu percutants que j’ai déjà oublié leurs noms, donc peu importe.
Dying Light 2 aborde de nombreux sujets lourds, mais la mauvaise écriture ruine toute chance d’impact émotionnel. Certaines choses sérieusement foirées se produisent, mais il est difficile de s’en soucier avec des dialogues et des personnages aussi fades.
Tuer un zombie n’a jamais été aussi agréable
La puissance de la PS5 se traduit par le gameplay merveilleusement fluide de Dying Light 2. Bien qu’il existe la possibilité de donner la priorité à la résolution par rapport à la fréquence d’images, je ne vois pas pourquoi quelqu’un opterait pour cela. 60 FPS rend tout tellement plus fluide et rend également les entrées plus réactives.
Mes seuls problèmes de performances sont le flou de mouvement forcé et les paysages parfois flous, ce dernier devenant un problème à mesure que vous montez plus haut. En dehors de cela, Dying Light 2 a l’air sacrément bon, malgré la poussée de 60 FPS.
Malheureusement, un certain nombre de bogues ont tourmenté mon expérience de révision. De la chute à travers le sol au dialogue automatiquement ignoré, cela a été un peu un cauchemar. La bonne nouvelle est que les développeurs ont déployé des correctifs tout au long de la période de révision, il semble donc qu’ils soient sur la balle. Au moment de publier cette critique, cependant, je suis toujours sceptique quant à la préparation d’un jeu totalement raffiné.
Courez, sautez, combattez !
Comme pour le premier jeu, Dying Light 2 brille le plus lorsqu’il s’agit de traverser l’environnement et de combattre les zombies. Heureusement, c’est exactement ce que les joueurs sont encouragés à faire pour la majorité de l’expérience.
Le combat amusant et brutal a été encore amélioré. Les armes à feu qui faisaient des rencontres une simple question de pimenter une gâchette sont maintenant presque totalement supprimées. Au lieu de cela, il existe un arsenal de mêlée renforcé et un grand nombre de modificateurs qui ajoutent des dégâts élémentaires, des statistiques de buff, etc.
En ce qui concerne la traversée, le parkour est de retour et Aiden a encore plus de tours dans ses manches que le précédent protagoniste Kyle Crane. Cependant, ceux-ci doivent être déverrouillés au fil du temps, ce qui est dommage à voir. Lorsque j’ai commencé le jeu, j’étais confus quant à la raison pour laquelle je ne pouvais pas glisser, avant de réaliser que je devrais travailler pour débloquer cette manœuvre de base. Les compétences initiales sont trop limitées et je ne pense pas qu’il aurait été écrasant de donner aux joueurs un peu plus pour jouer avec. Ça craint quand les jeux contiennent les bonnes choses pendant plus de 10 heures.
Lorsque les joueurs ne vont pas au corps à corps avec une variété d’ennemis morts-vivants et bientôt morts, ou ne courent pas de toit en toit avant de déployer le nouveau planeur pour naviguer vers l’objectif suivant, ils pillent.
Dying Light 2 a beaucoup de butin, des matériaux d’artisanat aux buffs temporaires. Les joueurs chanceux trouveront une arme de haut niveau avec une tonne de potentiel de mod et c’est là que réside le véritable coup de dopamine. Trouver une nouvelle arme de mêlée méchante et l’essayer sur des zombies est la boucle de jeu clé que je ne pouvais tout simplement pas arrêter de poursuivre. Cependant, le grand nombre de zombies qui peuvent être pillés mais qui finissent par être « vides » est exaspérant. Pourquoi rendre les corps pillables s’ils n’ont pas de butin ? !
Avoir peur du noir
Sur une note plus positive, les expéditions nocturnes font également leur retour, tout comme les récompenses améliorées données à ceux qui bravent la nuit et ses monstres volatils uniques et hautement mortels. Cette fois-ci, cependant, jouer pendant la nuit n’est plus aussi facultatif. Il y a des missions nocturnes que les joueurs devront accomplir s’ils espèrent obtenir des récompenses uniques et progresser dans le contenu des missions secondaires. Personnellement, j’adore ça, car la nuit tourne tout jusqu’à 11, avec des combats beaucoup plus intenses et des séquences de poursuite carrément terrifiantes. J’ai fait tout ce que j’ai pu la nuit, car cette couche supplémentaire a aidé à sauver la conception de la mission autrement sans inspiration.
Joués seuls, les événements nocturnes peuvent être trop pour certains. Heureusement, la coopérative fait à nouveau son retour. Jusqu’à quatre joueurs peuvent rejoindre une partie et combattre ensemble. C’est formidable à voir, car mes plus beaux souvenirs du jeu original ont eu lieu en coopération. Cependant, la structure de la mission de Dying Light 2 est clairement construite autour d’un joueur solo, il peut donc être gênant d’avoir soudainement trois personnes supplémentaires poussées dans l’expérience.
J’ai l’impression que Techland aurait pu se concentrer un peu plus sur la mise en œuvre de la coopération, pour s’appuyer sur ce qui a rendu le premier jeu si amusant avec des amis (et des étrangers). Espérons que nous verrons l’expérience multijoueur étendue dans le contenu post-lancement, pour lequel les développeurs ont été bons dans le passé.
Dying Light 2: Stay Human Review: vaut-il la peine d’être acheté?
Alors que Dying Light 2 fait beaucoup de bien avec son gameplay et sa présentation nouvelle génération, il est encore loin de la grandeur du jeu zombie. L’histoire faible, la conception de la mission sans inspiration, les limitations des compétences initiales des joueurs et les bugs l’ont beaucoup laissé tomber. Bien sûr, il sera facile d’ignorer une grande partie de cela lorsque vous combattez les morts-vivants en équipe de quatre hommes, mais « c’est amusant avec des amis » est une excuse qui ne peut vous mener que jusqu’à présent.
Dying Light 2 a été revu sur PS5 avec le code fourni par l’éditeur.