vendredi, décembre 20, 2024

Test cutané à la lépromine

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Comment le test est effectué

Un échantillon de bactéries lépreuses inactivées (incapables de provoquer une infection) est injecté juste sous la peau, souvent sur l’avant-bras, de sorte qu’une petite masse pousse la peau vers le haut. La grosseur indique que l’antigène a été injecté à la bonne profondeur.

Le site d’injection est étiqueté et examiné 3 jours, puis à nouveau 28 jours plus tard pour voir s’il y a une réaction.

Comment se préparer au test

Les personnes souffrant de dermatite ou d’autres irritations cutanées doivent subir le test sur une partie non affectée du corps.

Si votre enfant doit subir ce test, il peut être utile d’expliquer comment le test se sentira, et même de le démontrer sur une poupée. Expliquez la raison du test. Connaître le « comment et pourquoi » peut réduire l’anxiété ressentie par votre enfant.

Comment le test se sentira

Lorsque l’antigène est injecté, il peut y avoir une légère sensation de picotement ou de brûlure. Il peut également y avoir de légères démangeaisons au site d’injection par la suite.

Pourquoi le test est effectué

La lèpre est une infection à long terme (chronique) et potentiellement défigurante si elle n’est pas traitée. Il est provoqué par Mycobactérie leprae bactéries.

Ce test est un outil de recherche qui permet de classer les différents types de lèpre. Il n’est pas recommandé comme méthode principale de diagnostic de la lèpre.

Résultats normaux

Les personnes qui n’ont pas la lèpre auront peu ou pas de réaction cutanée à l’antigène. Les personnes atteintes d’un type particulier de lèpre, appelée lèpre lépromateuse, n’auront également aucune réaction cutanée à l’antigène.

Que signifient les résultats anormaux

Une réaction cutanée positive peut être observée chez les personnes atteintes de formes spécifiques de lèpre, telles que la lèpre tuberculoïde et borderline tuberculoïde. Les personnes atteintes de lèpre lépromateuse n’auront pas de réaction cutanée positive.

Des risques

Il existe un très faible risque de réaction allergique, qui peut inclure des démangeaisons et, rarement, de l’urticaire.

Les références

Dupnik K. Lèpre (Mycobacterium leprae). Dans : Bennett JE, Dolin R, Blaser MJ, éds. Principes et pratique des maladies infectieuses de Mandell, Douglas et Bennett. 9e éd. Philadelphie, Pennsylvanie : Elsevier ; 2020 :chapitre 250.

James WD, Elston DM, Treat JR, Rosenbach MA, Neuhaus IM. Maladie de Hansen. Dans : James WD, Elston DM, Treat JR, Rosenbach MA, Neuhaus IM, eds. Maladies d’Andrews de la peau. 13e éd. Philadelphie, Pennsylvanie : Elsevier ; 2020 :chapitre 17.

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