Les libéraux n’ont jamais pris la politique d’immigration au sérieux
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L’annonce vendredi de l’arrestation du résident canadien Muhammad Shahzeb Khan alors qu’il traversait la frontière pour commettre un attentat terroriste à New York a révélé, une fois de plus, les graves et continuelles lacunes du système d’immigration canadien. De son côté, le premier ministre Justin Trudeau était introuvable toute la journée.
Même son vague habituel bruits Les propos sur le fait que la glorification de la violence n’est jamais acceptable étaient absents. Il n’y a eu aucune annonce à la presse, aucune assurance que les politiques ou la sécurité seraient renforcées pour empêcher les sympathisants de l’EI d’entrer dans notre pays. Au lieu de cela, Trudeau semble avoir passé la journée à tweeter à propos des Jeux paralympiques.
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Le ministère américain de la Justice rapport L’agence de presse américaine The Washington Post affirme que Khan, un citoyen pakistanais de 20 ans qui résidait au Canada, a été arrêté mercredi alors qu’il tentait d’entrer aux États-Unis dans le but de perpétrer une fusillade de masse dans un centre juif de New York le 7 octobre, jour anniversaire de l’attaque brutale du Hamas contre des Israéliens. Selon le procureur général américain Merrick Garland, Khan aurait eu pour objectif de « massacrer, au nom de l’État islamique, autant de juifs que possible ». Le fait qu’il résidait au Canada révèle des lacunes potentiellement graves dans notre système d’immigration.
Comment et quand Muhammad Shahzeb Khan est entré au Canada toujours pas clair. Par quel programme d’immigration a-t-il été admis ? Était-il ici avec un visa d’étudiant ? Le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Marc Miller, a choisi, jusqu’à présent, de ne pas répondre aux questions.
Cette dernière attaque terroriste déjouée fait suite à un autre qui était prévu pour août et a été perturbé dans sa phase avancée fin juillet. Les deux assaillants, Ahmed Eldidi, un membre de l’EI qui est apparu dans l’un de leurs vidéos d’exécution, et son fils, Mostafa, ont tous deux réussi à traverser le système d’immigration canadien, semble-t-il, sans effort.
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La rapidité avec laquelle le père et le fils ont été admis au Canada et naturalisés devrait susciter l’inquiétude. Le père a obtenu un visa de résident temporaire en janvier 2018 et est entré au Canada le mois suivant. Rien de plus simple. Il a obtenu le statut de réfugié un an plus tard, en février 2019, est devenu résident en 2021 et a obtenu la citoyenneté en mai 2024. Un mois plus tard, le SCRS a découvert qu’il constituait une menace potentielle à la sécurité nationale qui n’aurait jamais dû être autorisée à entrer au pays. Notre Bureau de l’immigration contrôle-t-il les gens à l’envers ?
Soyons réalistes : les libéraux de Justin Trudeau et leur système d’immigration ont rendu les Canadiens moins en sécurité.
Comme le ministère américain de la Justice plainte Khan souligne que dès le 21 septembre 2014, Abu Muhammad al-Adnani, porte-parole de l’EI à l’époque, a envoyé une déclaration enregistrée demandant aux sympathisants d’attaquer les citoyens des pays qui ont participé à l’opération. Coalition mondiale pour vaincre l’Etat islamique, dont le Canada est membre.
En 2014, lorsque cette proclamation meurtrière a été publiée, le Canada était sous la direction conservatrice de Stephen Harper. Il s’agissait sans doute d’une réponse à cette menace croissante et aux meurtres d’honneur très publics et déchirants de membres de la Famille Shafia, Le parti conservateur a commencé à resserrer le processus d’immigration.
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À l’époque, les changements proposés par Harper en matière d’immigration, si les conservateurs avaient conservé le leadership, ont été déplorés comme « moins compatissant et plus axé sur l’économie que sous les gouvernements libéraux précédents. » Le fait que Harper souhaite que les nouveaux immigrants voient leur entrée au Canada comme un « privilège » et non comme un « droit » a également été perçu comme une mauvaise chose.
La députée conservatrice Kelli Leitch a suggéré de manière tristement célèbre qu’il pourrait y avoir un ensemble global de valeurs canadiennes qui pourraient être testées pendant le processus d’immigration, une affirmation qui a été largement moquée par de nombreuses personnes, y compris par le très peu drôle Cette heure a 22 minutes. Bien sûr, un test de valeurs n’a qu’une utilité limitée, car on peut tout simplement mentir, mais peut-être son inquiétude était-elle justifiée, et un contrôle supplémentaire ou une préférence pour l’immigration en provenance de certains pays par rapport à d’autres à l’époque n’était-il pas une si mauvaise idée après tout. Le recul est une chose remarquable.
Depuis 2015, année où le flambeau a été transmis, le gouvernement libéral de Trudeau a pris la direction opposée. Trudeau a encouragé sans réfléchir les demandeurs d’asile à traverser nos frontières, peut-être pour se démarquer de Trump à l’époque. Quoi qu’il en soit, la situation s’est transformée en un véritable gâchis qui a dû être nettoyé par le Canada et les États-Unis.
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Sous Trudeau, le rôle crucial de guide du système d’immigration du Canada a changé de mains cinq fois en neuf ans. Le portefeuille est passé de John McCallum à Ahmed Hussen, à Mark Mendicino, à Sean Fraser et, enfin, à Marc Miller, comme une patate chaude. Il n’y a eu aucune continuité. Il n’y a eu aucune surveillance à long terme. On pourrait penser que ce dossier n’est pas pris très au sérieux par le gouvernement.
Le Canada doit ralentir l’immigration pour plusieurs raisons : le manque de logements (il est injuste de faire venir des immigrants qui n’ont nulle part où vivre), la hausse du chômage, l’augmentation des troubles sociaux et la diminution de la cohésion sociale. Le Canada doit au moins ralentir l’immigration en provenance de pays dont les résidents sont actuellement hostiles au Canada et aux États-Unis. Ce n’est pas sorcier, et l’idée selon laquelle le simple fait de parler d’immigration de quelque façon que ce soit fait de vous un raciste doit être abandonnée une fois pour toutes. Il y a des pays dont les gouvernements et les citoyens détestent notre mode de vie et veulent le détruire, et ils le disent haut et fort. Le Canada a besoin d’un gouvernement suffisamment mature pour reconnaître cette réalité afin de garantir la sécurité de ses citoyens. Cela ne nous rend pas moins empathiques, mais intelligents.
National Post
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