Concernant un code de conduite en épicerie, est-ce qu’il a) soutient ; b) approuver ; c) s’opposer ; ou d) rejeter un code ?
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Dans ma chronique précédente, Mieux vaut commencer à thésauriser Pepsi et Frito-Lays, j’affirmais qu’une étude de marché du Bureau de la concurrence sur la concurrence dans le secteur de l’épicerie l’année dernière avait « appelé à une augmentation majeure de l’intervention gouvernementale, notamment : un code de conduite national dans le secteur de l’épicerie, des contrôles sur la façon dont les chaînes d’épicerie signer des accords immobiliers, permettre aux fournisseurs de former des groupes d’achat, imposer des prix unitaires et promouvoir l’entrée de magasins discount étrangers.
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Le jour de la publication, j’ai reçu un courriel de Marcus Callaghan (il/le | he/lui), gestionnaire des communications stratégiques — Promotion de la concurrence, Direction des affaires publiques et de la sensibilisation, Bureau de la concurrence, gouvernement du Canada.
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« J’écris », a déclaré Callaghan, « pour demander une correction des informations erronées » dans la rubrique Pepsi. Le fait est, dit-il, que « le Bureau de la concurrence rapport d’étude de marché sur l’épicerie au détail n’appelait pas à un code de conduite national en matière d’épicerie, ni à la formation de groupes d’achat.
Premièrement, j’aimerais m’excuser pour toute erreur factuelle ou conclusion erronée contenue dans cet article, qui ne portait pas vraiment sur le Bureau de la concurrence ou ses nombreuses propositions interventionnistes pour faire face aux prix élevés des aliments et au prétendu manque de concurrence dans l’industrie de l’épicerie — des interventions qui Il s’agit également d’exhorter les gouvernements provinciaux et territoriaux à « prendre des mesures pour limiter les contrôles fonciers dans le secteur de l’épicerie, ce qui pourrait inclure l’interdiction de leur utilisation ».
Malgré ses nombreux appels à l’intervention du gouvernement, le bureau cherche apparemment désormais à rejeter et à contrer toute suggestion selon laquelle il aurait « réclamé » un code de conduite ou la formation de groupes d’achat.
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Je vais maintenant tenter d’examiner les allégations du bureau.
Selon le dictionnaire Cambridge, «demander« Quelque chose signifie « suggérer fortement que quelque chose devrait se produire ou est nécessaire pour une raison quelconque ».
Dans le cas du code de conduite des épiceries – et selon des normes de définition strictes – il est exact que le bureau affirme que les recommandations de son étude de marché n’« appelaient » pas directement un code. Mais l’étude du bureau soutient l’élaboration d’un code de conduite. À la page deux du rapport, il est indiqué qu’« en plus des recommandations ci-dessus adressées aux gouvernements de tout le Canada, le Bureau s’engage à prendre d’autres mesures pour mieux promouvoir la concurrence dans l’industrie alimentaire canadienne ». L’une de ces étapes, selon l’étude, consiste à « fournir une perspective pro-concurrentielle pour soutenir la mise en œuvre du code de conduite des épiceries du Canada ».
Ainsi, concernant le code de conduite, le bureau « soutient » la mise en œuvre d’un code mais rejette l’idée selon laquelle il « réclame » un code. Si cela justifie une révérence de culpabilité, je m’excuse encore une fois pour l’inexactitude.
Mais j’aimerais ensuite que le Bureau réponde à la question à choix multiples suivante : Quelle est la position du Bureau de la concurrence à l’égard d’un code de conduite dans le secteur des épiceries ? Le bureau a) « soutient-il » un code ; b) « approuver » un code ; c) « favoriser » un code ; d) « préférer » un code ; e) « s’opposer » à un code ; f) « rejeter » un code ; ou g) « ça dépend. »
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Sur la deuxième question, Callaghan a raison dans la mesure où l’étude de marché elle-même ne préconisait pas la création de groupes d’achat qui permettraient aux épiceries indépendantes de collaborer dans leurs relations avec les fournisseurs. L’étude indique que les groupements d’achats doivent être « abordés avec prudence » car ils « peuvent également soulever des problèmes de concurrence ». Par exemple, certains accords entre concurrents peuvent enfreindre la loi et conduire les entreprises à partager des informations alors qu’elles ne le devraient pas et à travailler d’autres manières susceptibles de nuire à la concurrence.
Donc le bureau est opposé aux groupes d’achat, n’est-ce pas ? Non. La déclaration finale sur les groupements d’achats dans l’étude de marché est la suivante : « Ainsi, même si les groupes d’achats peuvent faciliter la concurrence dans certaines situations, ils doivent toujours être abordés avec prudence. L’approche du Bureau à l’égard des groupements d’achats est décrite dans notre Lignes directrices pour la collaboration avec les concurrents.»
L’approche du bureau, comme indiqué dans les lignes directrices, est qu’il n’est pas fondamentalement opposé aux groupements d’achat. Au contraire : « Étant donné que la part du groupe d’acheteurs sur le marché en amont pertinent n’est que de 10 pour cent, il est peu probable que le groupe d’acheteurs détienne un pouvoir de monopsone en ce qui concerne l’achat de gadgets. En conséquence, il est peu probable que le Bureau conteste l’accord en vertu de l’article 90.1. »
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Bien que ce dernier commentaire gaufré soit présenté comme négatif dans la mesure où le bureau ne contesterait pas un groupe d’achat, la version positive serait que le bureau « autoriserait » les groupes d’achat – comme je l’ai dit dans la chronique.
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Dans sa dernière communication au Post, Callaghan a déclaré que « les déductions tirées de l’explication de M. Corcoran ne sont pas étayées par les faits ». À mon avis, aucune correction ni même une grande clarification n’était nécessaire de ma part. Il semble cependant qu’il soit nécessaire que le bureau clarifie son approche en matière de code de conduite des épiceries et de formation de groupes d’achat. Le bureau est-il pour ou contre les deux concepts ? Peut-être que quelqu’un au bureau aimerait rédiger un article d’opinion expliquant sa position.
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