Terence Corcoran : Plus de faits, moins de mythes sur les prix des téléphones cellulaires au Canada

Demandes de concours invalides. Laisser Rogers vendre à un joueur étranger ?

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Dans sa décision cette semaine de bloquer la fusion Rogers/Shaw telecom, le Bureau de la concurrence du Canada — prétendu gardien des aspects concurrentiels de l’économie — traîne le jargon habituel qui alimente l’influence croissante et perturbatrice de l’intervention gouvernementale dans le fonctionnement des marchés. La fusion de 26 milliards de dollars « empêchera et réduira » la concurrence, renforcera le « pouvoir de marché » des entreprises sur les consommateurs canadiens qui, le bureau a dit« payer certains des prix les plus élevés pour les services sans fil dans le monde développé ».

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Rien de tout cela n’est valable, en particulier cette dernière partie de la mythologie anti-marché consacrée comme un dogme dans toute la bureaucratie réglementaire canadienne et soutenue par de nombreux partisans militants du contrôle gouvernemental sur l’économie. C’est maintenant une croyance acceptée partout au Canada et rituellement récitée comme une sorte de mantra de motivation dans la prière : Oh, vous, puissants dieux de la réglementation, nos tarifs de téléphonie cellulaire sont parmi les plus élevés au monde en raison d’un manque de concurrence. Et donc, s’il vous plaît, quelque chose doit être fait. Nous vous en supplions !

Les sources de ces croyances sont des études qui prétendent comparer les coûts sans fil à travers le monde. Je l’ai mentionné dans ma chronique précédente. Un exemple typique est celui de Rewheel Research, basé à Helsinki, qui a produit un faire la une des journaux conclusion l’an dernier : « Les coûts des services sans fil au Canada continuent d’être les plus élevés ou parmi les plus élevés au monde. Sur 40 pays classés selon le coût minimum d’un forfait de téléphonie mobile 4G avec au moins 100 gigaoctets de données mobiles par mois, le Canada a coûté environ 144 $, 13 fois plus cher que la France et Israël. Les grands prêtres des marchés réglementés sont toujours prêts à bondir sur de tels rapports. Écrivant dans le McGill Business Review, Patrick Bisson a utilisé la recherche Rewheel attaquer L’« oligopole des télécommunications » du Canada et appel à l’action.

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Le fait que la recherche de Rewheel – ainsi que celle d’autres produisant des conclusions similaires en utilisant des techniques similaires – puisse être invalide, inadéquate et totalement trompeuse a été pratiquement ignorée ces dernières années, malgré recherche dédaigneuse sérieuse. Comme indiqué dans mon article précédent sur la fusion Rogers/Shaw, explorations détaillées du marché mondial du sans fil par Christian Dippon de NERA Economic Consulting mettent en lumière les principales lacunes des mesures standard utilisées pour prouver que le Canada est un pays arnaqueur du sans fil.

La démolition par Dippon des comparaisons mondiales habituelles des prix des téléphones portables, bien que financée par l’industrie américaine du sans fil, n’a jamais été efficacement contestée. NERA a classé le Canada parmi les pays offrant la plus grande valeur sans fil. La revue L’Économiste a classé Le Canada comme l’un des pays Internet les plus abordables, et les consultants PwC atteint une conclusion similaire.

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Aucune de ces préoccupations concernant les prix des téléphones cellulaires au Canada n’a d’importance. Pensez-y : quels autres secteurs de l’économie ou produits sont mesurés par des comparaisons internationales qui sont ensuite montées comme des indications d’un manque de concurrence et d’un besoin de plus grande réglementation au Canada?

Prenons, par exemple, le prix de l’essence. Selon Prix ​​mondiaux de l’essencecette semaine, le prix d’un litre d’essence aux États-Unis était de 1,19 $ US contre 1,69 $ US au Canada, ce qui rend le coût de faire le plein d’une voiture au Canada 40 % plus cher – et plus cher que 100 gigaoctets de 4G par mois.

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Plus important encore, les prix des télécommunications et des services sans fil au Canada affichent des baisses constantes, en particulier dans le service de téléphonie cellulaire. Alors que les prix des autres produits montent en flèche, Statcan rapport sur les prix à la consommation montre que l’indice du service téléphonique a diminué de 2,5 % au cours des 12 derniers mois. Les prix des services cellulaires ont chuté de près de 40 % depuis 2017 (voir graphique). Un universitaire a répondu que bien que les prix des services sans fil au Canada diminuent, ils pas autant vers le bas comme ils le sont dans d’autres pays. Mais ce n’est que du pinaillage.

La crise des coûts du sans-fil au Canada est un mythe, ce qui suggère que la tentative du Bureau de la concurrence de bloquer la fusion Rogers/Shaw est une intervention peu judicieuse, surtout si l’intention est de forcer Rogers/Shaw à vendre Freedom Mobile sur un marché avec peu ou même pas d’acheteurs — comme suggéré par le consultant en télécommunications Mark Goldberg. À moins que Rogers ne soit toujours prêt à traiter Liberté pour Xplornet, propriété américaine. Ça semble être une bonne idée. Ou que diriez-vous de Verizon?

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