Terence Corcoran : L’essaimage de Rogers-Shaw sous forme de sonnet

Agences, militants, corporatistes, politiciens et bien d’autres pullulent autour de la fusion Rogers-Shaw comme des abeilles autour d’un nid

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Les agences, les militants, les corporatistes, les politiciens, les bureaucrates, les avocats, les régulateurs, les universitaires et les médias pullulent autour de la fusion Rogers-Shaw comme des abeilles autour d’un nid. Quel pot de miel politique gluant ! Une évolution en amène bientôt une autre, chacune dessinant de nouveaux visages sur une situation déjà incohérente.

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Peut-être, je pensais, toute la situation pourrait être introduite dans le site d’intelligence artificielle ChatGPT puisque certains prétendent que le site Web peut produire une analyse de qualité, le tout avec un clic sur la touche de retour. Ma question : « Pourriez-vous rédiger une analyse de l’agitation réglementaire et juridique entourant la décision de cette semaine de la Cour d’appel fédérale de rejeter la tentative du Bureau de la concurrence d’annuler une décision du Tribunal de la concurrence? On ne sait jamais avec ChatGPT, qui a démontré une capacité étonnante à confondre une situation complexe en quelque chose qui semble légèrement cohérent.

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Mais quand je suis allé sur ChatGPT pour tester le système, ce qui est revenu était « Un sonnet sur le statut de ChatGPT », dont je cite une partie ici :

Malgré l’afflux de demandes,

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Travailler dur pour remplir le dû de chacun.

Mais hélas, le serveur ne peut pas faire face,

Et le message d’erreur sonne fort et clair,

« Veuillez revenir bientôt », espère-t-il doucement,

Comme il demande un instant de répit, pour réapparaître.

Donc, pas beaucoup d’aide du dernier phénomène d’IA – bien qu’il y ait quelque chose dans le sonnet qui pourrait s’appliquer à Rogers-Shaw :

Hélas, le système réglementaire canadien ne peut faire face

Avec la politique des télécoms car les messages d’erreur sonnent fort

Et clair pour dire qu’il n’y a peut-être pas d’espoir.

Le message d’erreur le plus fort a retenti mardi lorsque la Cour d’appel fédérale a rejeté une tentative du commissaire de la concurrence Matthew Boswell d’amener le tribunal à annuler une décision du Tribunal de la concurrence de rejeter la tentative de Boswell de bloquer la fusion Rogers-Shaw. La Cour d’appel a déclaré que la tentative du Bureau d’examiner la fusion comme si Rogers et Shaw n’avaient pas convenu de céder Freedom Mobile de Shaw à Vidéotron de Québecor « serait une incursion dans la fiction et la fantaisie ». Le libellé est similaire à la conclusion du Tribunal de la concurrence, qui a déclaré que la tentative du Bureau de prétendre que la cession de Freedom n’avait pas eu lieu serait « dissociée de la réalité ».

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La décision du tribunal a attiré une nuée d’universitaires, de ministres fédéraux, du nouveau chef du CRTC ainsi que d’autres opérateurs de télécommunications désireux de faire valoir pourquoi l’accord Rogers-Shaw, même avec la cession de Freedom, constitue une menace pour la concurrence.

Autour du pot, nous avons le ministre de l’Industrie, François-Philippe Champagne, qui a dit pour quelques temps que si le spectre sans fil de Freedom Mobile doit être transféré à Vidéotron, il veut des assurances que Vidéotron gardera ce spectre « en sa possession pendant au moins 10 ans » et que les prix des services sans fil en Ontario et dans l’Ouest canadien deviendront comparables à ce que Vidéotron est actuellement au Québec, « qui sont aujourd’hui en moyenne 20 % moins élevées que dans le reste du Canada ».

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Rapidement derrière Champagne se trouve la nouvelle chef du CRTC, l’ancienne fonctionnaire du Bureau de la concurrence Vicky Eatrides, qui semble également prête à faire sans fil et l’Internet la tarification d’un élément clé de son mandat. Mais il y a des problèmes dans la programmation juste derrière Eatrides qui suggèrent des problèmes pour Champagne.

L’une des façons dont le CRTC pousse la concurrence – certains pourraient appeler cela une fausse concurrence – consiste à forcer les grandes entreprises de télécommunications telles que Bell et Rogers à vendre un accès au réseau à faible coût à des tarifs fixes aux entreprises qui n’ont pas de réseau. De nombreuses marques — Freedom, par exemple — auront accès aux réseaux Rogers-Shaw à moindre coût. Cependant, une autre entreprise cherchant à accéder à des réseaux de télécommunications moins chers est TekSavvy, qui a déposé la semaine dernière une plainte auprès du CRTC contre l’entente Rogers-Shaw-Vidéotron.

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de TekSavvy plainte soutient que l’entente Rogers-Shaw-Vidéotron donne à Freedom Mobile un accès encore plus économique aux réseaux Rogers-Shaw. Selon l’argument de TekSavvy, l’accord Rogers-Shaw rend Freedom trop compétitif, ce qui est injuste. Cet accord, dit TekSavvy, fait baisser les prix pour Freedom mais pas pour tout le monde. « L’arrangement avec Vidéotron est spécifiquement conçu pour permettre à Vidéotron et à sa filiale de vente en gros, VMedia, de mieux concurrencer qu’ils ne le pourraient en utilisant les tarifs. » En d’autres termes, l’accord Freedom fait baisser les prix, crée de la concurrence, mais ce n’est pas de la vraie concurrence car le prix fixé n’est pas un tarif réglementé.

Les membres du comité de l’industrie de la Chambre des communes qui réclament également d’entrer dans l’accord n’ont aucun pouvoir mais ont – comme Anja Karadeglija du Financial Post l’a dit dans son rapport sur la décision du tribunal – la « possibilité d’exercer une pression politique sur Champagne et le gouvernement libéral pour tuer l’affaire. Un essaim d’abeilles de juristes, d’universitaires et d’activistes descendent sur le comité appelant à une refonte totale de la Loi sur la concurrence pour s’assurer que rien de tel que l’accord Rogers-Shaw ne se reproduise.

Ce sonnet plus court que d’habitude pourrait être meilleur :

Lorsque l’entente entre Rogers et Shaw

A été aménagé l’année dernière, tous étaient impressionnés.

Boswell pourrait-il faire une affaire

S’il a essayé de le bloquer

Ou tomberait-il sur son visage et le raterait-il ?

Nous savons maintenant ce qui s’est passé au tribunal,

Mais l’accord n’obtiendra pas de sceau

Jusqu’à ce que tous les acteurs — des ministres

Aux sinistres et au CRTC — peut se figer

Autour d’un plan en dernier recours.

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