vendredi, décembre 27, 2024

Terence Corcoran : les plans du BSIF pour la refonte climatique

L’organisme de réglementation d’Ottawa demande la fin du secteur financier tel que nous le connaissons

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J’appelle le capitaine Kirk ! J’appelle le capitaine Kirk ! C’est un message urgent pour Stuart Kirk, responsable mondial suspendu de l’investissement responsable chez HSBC Asset Management, qui a récemment livré une critique cinglante de la machine de régulation climatique mondiale qui menace d’étouffer le marché de l’investissement. Attention Capitaine Kirk ! Veuillez vous téléporter immédiatement au Canada.

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Votre mission : Rendez-vous directement au Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) à Ottawa et aidez à conjurer le principal organisme de réglementation des banques et des caisses de retraite au Canada, qui a annoncé jeudi son intention d’imposer un « cadre prudentiel plus sensible au climat et reconnaissant les impact du changement climatique sur la gestion des risques. Et pendant que vous virevoltez sur le continent nord-américain, foncez jusqu’à New York, où la Securities and Exchange Commission prépare également une opération sans précédent machine à risque climatique qui, selon les critiques, pourraient imposer des coûts et des distorsions importants au secteur américain de l’investissement.

Mais venez d’abord au Canada. Le plan climat de la SEC a déjà critiquestout comme la dernière décision du régulateur américain jeudi de réprimer sur le reporting ESG des entreprises. Entre autres, l’Amérique a Elon Musk, qui a récemment appelé les opérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) « une escroquerie.”

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Le Canada n’a pas de muscs. Les élites commerciales et financières du Canada ne veulent pas ou ne peuvent pas ou ont trop peur d’affronter la foule du climatisme comme vous, capitaine Kirk, l’avez fait si efficacement dans votre conversation récente lors d’une conférence à Londres intitulée avec audace : « Pourquoi les investisseurs n’ont pas besoin de s’inquiéter du changement climatique ». Comme le Wall Street Journal Mets-le« Merci à M. Kirk d’avoir révélé l’orgueil des empereurs régulateurs du climat alors même que ses supérieurs reculent de peur. »

Alors venez au Canada, où l’organisme de réglementation financière d’Ottawa, le BSIF, n’a pas appris que la peur du climat promue cette semaine par les gabfestants du Forum économique mondial, ainsi que l’ancien banquier central Mark Carney, ne sont que des avertissements apocalyptiques.

Le BSIF a publié jeudi «projet de lignes directrices» pour la façon dont les banques et autres institutions financières sous réglementation fédérale seront obligées d’ici 2024 de gérer leurs risques climatiques via une série massive et complexe de règles et d’instructions sur la façon de gérer et de se préparer au risque catastrophique présumé auquel la planète pourrait être confrontée d’ici 2100.

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Si la communauté juridique canadienne fait son travail avec l’efficacité de son homologue américain, les lignes directrices devraient faire l’objet d’un examen critique complet. Le projet de 5 600 mots est un enchevêtrement de clauses, de notes de bas de page et de liens qui devraient maintenir les services juridiques, de durabilité, de comptabilité et d’ESG de toute banque bloqués pendant les deux prochaines décennies. Une clause typique stipule que toute banque ou autre institution financière sous réglementation fédérale (IFF) « doit intégrer les risques liés au climat dans sa surveillance interne et ses rapports sur les performances commerciales et l’efficacité de la gestion des risques. Il doit surveiller et rendre compte des paramètres, limites et indicateurs internes pertinents pour évaluer l’efficacité de sa gestion des risques climatiques. Il devrait également surveiller et rendre compte des objectifs internes pour évaluer les progrès de l’IFF dans la gestion de ses expositions aux risques physiques et la transition vers une économie à faibles émissions de GES, conformément à son plan.

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De manière significative, l’ensemble du projet est le produit d’agences créées par Mark Carney, ancien gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d’Angleterre. La ligne directrice du BSIF s’accompagne de l’introduction de « divulgations financières obligatoires liées au climat », conformément aux travaux de l’International Carney’s Groupe de travail sur les informations financières liées au climatqui à son tour est le produit réglementaire époustouflant du travail de Carney lorsqu’il était président du Conseil international de stabilité financière.

Dans vos commentaires, capitaine Kirk, vous avez noté le rôle de Carney : « Je comprends tout à fait que c’est la fin de votre carrière à la banque centrale, il y a tellement, beaucoup d’années à remplir… Vous devez voyager à travers le monde pour assister à des conférences, vous ‘d out-hyperbole le gars suivant. Mais j’ai l’impression que ça devient un peu incontrôlable. Les rappels constants que nous sommes condamnés, le rappel constant qu’en quelques décennies, tout est fini.

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Au Canada, les dirigeants actuels de la Banque du Canada poursuivent toujours l’agenda Carney. L’annonce par le BSIF, jeudi, d’un projet de lignes directrices sur la communication d’informations sur le climat est le produit direct d’une réunion conjointe de 2020 projet pilote entre le BSIF et la Banque du Canada « pour utiliser des scénarios de changement climatique afin de mieux comprendre les risques pour le système financier liés à une transition vers une économie à faibles émissions de carbone ». Un petit groupe d’institutions des secteurs de la banque et de l’assurance ont participé au projet, y compris certaines des entreprises suspectes habituelles : RBC, TD et Intact Financial.

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Le projet pilote résultats, « Utiliser l’analyse de scénarios pour évaluer le risque de transition climatique », ont été publiés en janvier 2022. Ils soutenaient l’idée que toutes les institutions financières devraient mener leurs opérations à travers divers scénarios climatiques mondiaux qui tentent de tracer l’avenir de l’économie jusqu’en 2050. et au-delà. Les scénarios incluent toutes les options, de Net Zero 2050 à une où peu de changements par rapport aux politiques climatiques actuelles.

La politique en matière de changement climatique n’est pas le rôle de la Banque du Canada, comme Matthew Lau l’a souligné sur cette page l’autre jour.

Et comme vous l’avez noté dans vos commentaires, capitaine Kirk, personne n’investit pour garantir des rendements jusqu’à un siècle dans un avenir hypothétique. Comme vous le dites, le débat sur ce qui peut ou non se produire à long terme n’a rien à voir avec ce qui se passera au cours des 20 prochaines années de rendement des investissements.

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