Plus de Canadiens s’opposent au commerce avec une économie massive, selon un sondage
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Les tensions politiques entre la Chine et le Canada – et entre les États-Unis et la Chine – ont suscité des inquiétudes légitimes concernant les risques croissants de guerres commerciales. Au milieu du barrage quotidien de problèmes de conflit en Chine, d’abattages de ballons, d’alertes TikTok, de rapports d’ingérence politique, de Canadiens emprisonnés et de diplomates expulsés, un sentiment général se dégage que la Chine est un territoire ennemi, économiquement et idéologiquement. Les électeurs reçoivent le message. Mais c’est le mauvais message.
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Le sentiment commercial anti-chinois, déjà en hausse au cours de l’année écoulée, semble avoir gagné en force au cours des derniers mois. Une nouvelle enquête d’opinion réalisée par Opinion Publique Maru ont constaté que 82 % des Canadiens croient que le Canada devrait travailler plus étroitement avec les entreprises américaines pour réduire la dépendance du Canada à l’importation de produits chinois. Encore plus d’Américains, 86 %, croient que les États-Unis devraient travailler plus étroitement avec les entreprises canadiennes pour réduire la dépendance des États-Unis à l’importation de produits chinois.
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Les résultats du sondage transfrontalier Maru sont une mise à jour troublante d’un sondage Nanos Research la semaine dernière qui a montré que trois Canadiens sur quatre voient la Chine négativement, ce qui fait suite à un sondage Nanos enquête une conclusion de décembre dernier qui montrait que six Canadiens sur 10 pensaient que le Canada devrait réduire ses échanges avec la Chine, une augmentation de seize points par rapport à décembre 2020, lorsque moins de la moitié des Canadiens étaient favorables à une diminution du commerce avec la Chine.
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En étendant la portée de l’enquête aux résidents américains, le sondage Maru rend compte de l’humeur négative grandissante des Canadiens et des Américains à l’égard de la Chine. Des deux côtés de la frontière, il y a une volonté de s’engager dans des manœuvres de politique économique et commerciale risquées comme réponse appropriée à des questions politiques complexes et sans rapport.
Le sondage Maru a également révélé que 71 % des Canadiens croient que le Canada devrait « faciliter » l’exportation des entreprises américaines vers le Canada. Du côté américain, 79 % des Américains pensent que le Canada devrait être inclus dans le régime « Buy America » de l’administration Biden.
En d’autres termes, les sondages idéalisent une relation commerciale confortable entre le Canada et les États-Unis qui peut et devrait être élargie aux dépens de la Chine. Mais le bilatéralisme douillet n’est pas le mode de fonctionnement du système commercial mondial. Elle est dominée par la concurrence interentreprises.
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L’évolution récente du commerce mondial, en particulier du commerce avec la Chine, met en évidence la réalité économique non politique derrière les conflits — des réalités qui pourraient changer l’opinion des Canadiens. Par exemple, la semaine dernière, l’Allemagne signalé que la Chine représentait 28 % des voitures électriques importées. Aucun VÉ fabriqué en Chine n’arrive au Canada, mais comment réagiraient les Canadiens si on leur posait cette question de sondage : « Préféreriez-vous un produit de VÉ de Detroit plus cher à des importations de VÉ moins chères en provenance de Chine ? »
Toute la transition carbone du Canada repose sur l’idée de nouer des partenariats avec des pays perçus comme des amis, notamment les États-Unis. Mais les électeurs pourraient être balayés par les vicissitudes fluctuantes de la politique commerciale américaine.
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Les électeurs reçoivent le mauvais message économique
Lorsque Joe Biden est devenu président en 2021, il n’était pas pressé d’abandonner les tarifs douaniers et d’autres aspects de la tactique de guerre commerciale américano-chinoise initiée par Donald Trump. Mais les temps ont changé. Les derniers développements entre les deux pays – et entre la Chine et d’autres pays – suggèrent que l’environnement mondial n’est pas ce que les Canadiens pensent qu’il est.
De nouveaux signes que les réalités économiques dépassent le mouvement de refoulement du Canada contre la Chine sont partout.
• La semaine dernière, des responsables chinois et américains rencontrédans une démonstration que les deux nations peuvent se réunir sur des questions pragmatiques – une partie de ce qu’un commentateur décrit comme une correction de cap « ébouriffante » de la part de l’administration Biden.
• L’envoyé américain pour le climat John Kerry a récemment dit Reuters, il se rendra en Chine « à court terme » pour travailler ensemble à la lutte contre le changement climatique.
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• Le Royaume-Uni le mois dernier décrit une « nouvelle politique chinoise », appelant à une approche constructive et s’opposant aux mesures visant à isoler la Chine. « Aucun problème mondial important – du changement climatique à la prévention des pandémies, de la stabilité économique à la prolifération nucléaire – ne peut être résolu sans la Chine », a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères James Cleverly.
• Ministre australien du commerce a dit la semaine dernière, il s’est dit «satisfait» des récentes négociations commerciales avec la Chine. La nouvelle était un autre signal de la fin d’une relation de guerre commerciale de plusieurs années entre les deux pays. On parlait même de la possibilité que la Chine se joigne au Partenariat transpacifique, dont le Canada est membre. Il y a trois mois, des experts revendiqué que la guerre commerciale australienne avec la Chine ne montrait aucun signe de ralentissement.
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• Chine la semaine dernière signé un accord de « libre-échange » avec l’Équateur en Amérique du Sud, un pacte qui, selon l’Équateur, lui permettra d’exporter 99,6 % de ses produits vers la Chine sans droits de douane.
• Dans le Honduras voisin, la nation des Caraïbes annoncé la semaine dernière qu’il entamait des négociations de libre-échange avec la Chine – après avoir cessé de reconnaître Taïwan. Le commerce se concentrera sur le café et les crevettes.
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• Alors que les Canadiens songent à trouver des alternatives au commerce avec la Chine, le commerce du Canada avec la Chine a enregistrements en 2022, dont 100 milliards de dollars d’importations. UN enregistrer a également eu lieu aux États-Unis, où le pays a importé pour 538 milliards de dollars américains de produits chinois.
La réalité est que la Chine reste une vaste machine de production et un consommateur mondial. Le commerce est une activité mondiale essentielle motivée par des développements commerciaux concurrentiels, et non par des politiciens. Ce n’est pas le moment pour le Canada de commencer à affronter la Chine au sujet du commerce.
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