Le Canada a besoin d’une nouvelle loi sur la santé et de nouveaux marchés des soins de santé
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L’expression revient dans l’industrie du divertissement et dans les films – de Apollo 13 à un Donna Summer de 1987 album à un Star Trek scène où une annonce publique fait sursauter M. Spock : « All systems go! »
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Pas à Ottawa.
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Mardi, deux événements ont démontré comment les Canadiens font face à un dysfonctionnement croissant dans la gestion gouvernementale. Au comité sénatorial des finances, Yves Giroux, le directeur parlementaire du budget, a décrit son expérience face aux bureaucraties obscures qui se cachent en arrière-plan alors que les politiciens s’engagent publiquement à jouer de nouveaux rôles plus importants pour le gouvernement.
Commentant la situation entourant les passeports et l’assurance-chômage, Giroux a décrit «un système qui est brisé». Les ministres du Cabinet, a-t-il dit, « ne sont pas très bien équipés » pour gérer leurs portefeuilles. Dans ses commentaires (cités par Journaliste de Blacklock), Giroux a décrit le processus par lequel les politiciens annoncent que « le gouvernement « investira » ou dépensera autant de millions pour faire ceci et cela. OK, mais quel sera le résultat ? »
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Pressé par les sénateurs, Giroux a poursuivi: «Je pense que si vous demandez à quelqu’un qui a récemment demandé un passeport, l’assurance-emploi, la sécurité de la vieillesse et la liste continue, ils sont probablement très conscients que le niveau de service que les Canadiens obtiennent n’est pas celui pourrait attendre d’une fonction publique de classe mondiale.
Message de Giroux : Tous les systèmes sont brisés.
Changer la scène mardi à un autre événement à Ottawa et à un message sur le fonctionnement du système de soins de santé du Canada. « Malheureusement, cela n’a pas été à la hauteur des attentes », a admis le gouvernement dans un déclaration émis par le cabinet du Premier ministre. « Les urgences débordées voire fermées. Les gens attendent des chirurgies qui sont reportées ou annulées. Le système de soins de santé et les travailleurs qui le soutiennent sont soumis à d’énormes pressions, une situation qui a été exacerbée par la pandémie, et nécessitent des mesures immédiates pour offrir de meilleurs soins de santé aux Canadiens.
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Pour améliorer cette scène de « tous les systèmes brisés », Ottawa a offert aux provinces – une autre aile du système de santé universel contrôlé par l’État canadien – de nouveaux « investissements » de 46 milliards de dollars en nouveau financement en plus des 150 milliards de dollars déjà prévus au cours de la prochaine décennie. .
Les 196 milliards de dollars seront répartis ici et là dans tout le système de santé en fonction de critères et de données qui n’ont pas été publiés et vers une longue liste d’objectifs de financement. L’annonce du Premier ministre a déclaré que l’argent ira aux soins d’urgence, aux hôpitaux pédiatriques, aux salles d’urgence, aux services de santé familiale, aux agents de santé, à la santé mentale, aux augmentations de salaire, aux voyages médicaux, aux systèmes électroniques d’information sur la santé, à la toxicomanie, aux soins à domicile, aux soins de longue durée. , des outils numériques et des données plus nombreuses et de meilleure qualité.
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Déterminer exactement combien d’argent et de ressources Ottawa et les provinces devraient allouer à chacun de ces services et à des milliers d’autres services et procédures existants demeure l’un des grands problèmes du système de soins de santé centralisé canadien. Que financer, comment organiser le système, combien payer les médecins et les infirmières, combien de médecins sont nécessaires, quel régime de médecin de famille doit être adopté, combien de salles d’opération doivent être financées – la liste est interminable et sous le « universel » système canadien, toutes ces décisions sont rendues de haut en bas, souvent fondées sur des conjectures ou sur des études et des manipulations de données par des universitaires et des bureaucrates qui, à bien des égards, ne maîtrisent pas mieux le fonctionnement du système de santé que les bureaucrates qui supervisent l’assurance-emploi.
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Cette crise du « système brisé » est une manifestation classique du problème central enfermé dans les modèles économiques de planification centrale. Les décideurs centralisés décident de tout, de financement des hôpitaux au nombre de médecins autorisés à obtenir leur diplôme chaque année.
L’échec du modèle est la raison pour laquelle de plus en plus de Canadiens semblent prêt à accepter le concept de prestation et de financement privés des soins de santé.
Malgré une prise de conscience croissante de la nécessité d’une prestation plus privée des soins de santé, peu d’experts proposent des plans de transition vers des soins plus privés qui pourraient être basés sur le fonctionnement de la concurrence privée et la tarification du marché – qui sont tous interdits en vertu de la Loi canadienne sur les soins de santé. Loi sur la santé.
Comme le décrivait un rapport sénatorial de 2002, la Loi sur la santé « n’empêche pas » les provinces et les territoires d’autoriser les fournisseurs de soins de santé privés à but lucratif et sans but lucratif à fournir des services de santé assurés par la province — « tant que la surfacturation ou les frais d’utilisation ne sont pas impliqués. En d’autres termes, les marchés privés des soins de santé – des cliniques aux médecins en passant par les cabinets médicaux et les hôpitaux – sont pour la plupart interdits. Le gouvernement fixe les prix et contrôle l’allocation des ressources.
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Mais si le système est brisé, une refonte radicale sera nécessaire pour le rétablir. Pour que cette remise en question ait lieu, cependant, les principaux mécanismes intellectuels qui régissent les soins de santé au Canada doivent être recalibrés, de la CBC aux dizaines de groupes médicaux, d’associations, de professionnels et de groupes de réflexion qui produisent régulièrement rapports contre la privatisation des soins de santé et en faveur de « la réforme pragmatique et de l’innovation » en élargissant le modèle actuel de planification centrale.
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Jack Mintz, sur cette page hier, proposé un système de crédit d’impôt individuel qui permettrait aux Canadiens de contrôler certaines de leurs propres dépenses, comme le recommande un rapport fédéral sur les soins de santé de 2015 Comité consultatif. Cela pourrait aider, mais en vertu de la Loi canadienne sur la santé, un tel plan laisserait toujours le contrôle global du système et de sa tarification entre les mains des politiciens et des bureaucrates.
Le système est défaillant et la Loi canadienne sur la santé en est la cause.