Tempête rouge montante

A Nijnevartovsk, RSFSR, trois musulmans tuent des ouvriers d’une raffinerie et mettent le feu à l’usine. L’incendie massif est bientôt découvert par l’installation de contrôle par satellite de Sunnyvale, en Californie. L’incendie va rapidement consumer toute la raffinerie et les champs de pétrole et brûler pendant des jours. Les Russes qui contrôlent le pays se rendent vite compte de l’importance de cette situation : la Russie sera désormais confrontée à une pénurie d’énergie. Les responsables savent qu’ils ne peuvent pas le faire savoir au reste du monde, car le monde saura alors que la Russie est vulnérable. Plutôt que de prendre ce risque, une poignée de responsables russes élaborent un plan visant à prendre le contrôle d’approvisionnements pétroliers plus importants. Ce plan inclut ce qui deviendra une guerre mondiale avec le contrôle de l’OTAN au cœur du conflit.

Les Russes se donnent la possibilité d’attaquer l’OTAN en organisant une attaque contre leur propre Kremlin. L’attaque entraîne la mort de plusieurs personnes, dont des enfants. Alors que ces « victimes innocentes » sont inhumées, les responsables russes appellent à des représailles. Le peuple russe est poussé à la guerre et l’Amérique se range du côté de l’Allemagne, tout comme d’autres forces mondiales.

Les Russes sont amenés à croire que leurs militaires peuvent remporter une victoire décisive et immédiate, mais le temps passe et la réponse alliée prend lentement mais sûrement le commandement des différents théâtres mondiaux. Lorsque les Russes s’emparent d’un aérodrome en Islande, un météorologue de l’armée de l’air américaine se retrouve coupé de son unité et sert de chien de garde aux Alliés. Sous le nom de code « Beagle », il fait rapport aux forces alliées en Écosse, sous le nom de code « Doghouse ». Grâce aux rapports qu’il recueille, les forces alliées reprennent bientôt l’aérodrome d’Islande.

La guerre se poursuit sur terre, la majorité des combats en Allemagne se déroulant sur mer et dans les airs. Certaines batailles se terminent en faveur des Russes tandis que les Alliés en prennent d’autres. Bientôt, des chefs militaires émergent, y compris ceux qui risquent leur vie à bord de sous-marins, de chars et d’avions. Un chef du renseignement militaire a alors l’occasion de s’entretenir avec un prisonnier de guerre russe. L’homme révèle un fait que personne dans les forces alliées n’avait encore découvert : que toute la guerre était menée à cause de la situation énergétique de la Russie. Cette information entraîne un changement de tactique et les troupes alliées commencent à se concentrer sur la destruction des camions-citernes et des stations-service russes. Cela devient la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Alors que les responsables russes cherchent à réorganiser le gouvernement russe, les commandants russes sur le terrain acceptent de cesser le feu afin de sauver leurs troupes restantes.