Telles sont les grandes questions auxquelles seront confrontées les six grandes banques du Canada en 2024

RBC organise mardi une conférence des PDG – le premier grand événement de l’année pour l’industrie

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Les taux d’intérêt, les réserves de capital et la gestion des dépenses comptent parmi les principaux enjeux auxquels seront confrontées les plus grandes banques canadiennes en 2024. Mais selon Gabriel Dechaine, analyste à la Banque Nationale du Canada, ce n’est qu’un début.

Dans une note publiée mardi avant la conférence des PDG des banques canadiennes 2024 de RBC Marchés des Capitaux, le premier grand événement du secteur en 2024, Dechaine a posé environ 10 questions chacune pour les six grandes banques, ainsi que certaines pour les petits acteurs du secteur, allant de la vue d’ensemble jusqu’à des détails très spécifiques des opérations des banques.

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Les questions posées à l’échelle du secteur comprenaient la question de savoir si les baisses de taux d’intérêt prévues affecteraient les marges nettes d’intérêts, quel niveau de baisse de taux les banques préféreraient en 2024 et si davantage de charges de restructuration seraient enregistrées en 2024.

Pour la Banque Canadienne Impériale de Commerce, Dechaine se demande ce que fera la banque comme rappel, après avoir été la seule à générer un levier opérationnel positif en 2023. « Quel est votre plan pour 2024 ? les types de prêts hypothécaires sont populaires et les performances du portefeuille de cartes de crédit Costco de la banque.

Les effets de plusieurs fusions et acquisitions clôturées l’année dernière sont également sur son radar.

Alors que la Banque de Montréal considère la clôture de sa transaction avec Bank of the West comme un élément positif pour sa présence en Californie, Dechaine se demande s’il y a certains points négatifs à prendre en compte, tels que les problèmes socio-économiques difficiles de San Francisco et le marché des bureaux en difficulté, qui est aujourd’hui l’un des pires aux États-Unis.

L’acquisition de HSBC Canada par la Banque Royale du Canada, qui a récemment obtenu l’approbation des autorités réglementaires, figure également sur sa liste. Dechaine se demande comment RBC gérera le portefeuille de prêts hypothécaires de HSBC Canada, qui a été décrit ailleurs comme étant « à prix compétitifs », et son plan de synergies de coûts étant donné l’engagement de retenir le personnel de HSBC Canada pendant six mois après la conclusion de la transaction.

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Pour la Banque Toronto-Dominion, Dechaine s’interrogeait sur la décélération des rachats d’actions au quatrième trimestre, sur l’importance des frais de découvert pour ses entreprises américaines et canadiennes et sur les conséquences des préoccupations en matière de lutte contre le blanchiment d’argent soulevées par le ministère américain de la Justice.

La grande réinitialisation stratégique de la Banque de Nouvelle-Écosse en décembre est également clairement dans l’esprit de Dechaine. Ses questions à l’adresse de la banque portent notamment sur les défis auxquels la nouvelle direction est confrontée pour obtenir l’adhésion du personnel de longue date et sur les détails de son plan d’allocation du capital, qui a été recentré sur l’Amérique du Nord.

La Banque Laurentienne a également connu une année 2023 mouvementée, culminant avec la nomination d’Éric Provost au poste de chef de la direction en octobre, après le départ de Rania Llewellyn. La banque venait de finaliser un examen des options stratégiques sans parvenir à un accord de vente de la banque et Dechaine se demande quelles parties de cet examen sont « importantes et performantes ».

Histoires connexes

La conférence des PDG des banques canadiennes organisée par RBC Marchés des Capitaux comprendra des exposés des chefs de la direction Dave McKay de RBC, Scott Thomson de la Banque Scotia, Laurent Ferreira de la Banque Nationale, Darryl White de BMO, Victor Dodig de la CIBC, Bharat Masrani de la Banque Toronto-Domininion, Éric Provost de la Banque Laurentienne, Chris Fowler de la Banque Canadienne de l’Ouest et Andrew Moor d’EQB.

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