Tai Pan


« L’île s’appelait Hong Kong. Trente milles carrés de pierre montagneuse sur la rive nord de l’immense rivière des Perles, dans le sud de la Chine. À mille mètres du continent. Inhospitalière. Infertile. Inhabitée, à l’exception d’un petit village de pêcheurs du côté sud. Carrément sur le chemin des tempêtes monstrueuses qui éclataient chaque année du Pacifique. Bordé à l’est et à l’ouest par des hauts-fonds et des récifs dangereux, inutile au mandarin – nom donné à tout fonctionnaire de l’empereur chinois – dans la province duquel il se trouvait.  » (Chapitre 1, p. 3)

Le livre, qui comporte de nombreuses intrigues secondaires, suit les aventures de Dirk et The Noble House. La Noble House est confrontée à la ruine financière en raison d’une ruée sur sa banque londonienne. Dirk risque sa vie pour tenter de sauver son empire de la ruine financière. Son fils arrive et est formé pour devenir Tai-Pan lorsqu’il tombe amoureux de la fille de son principal rival, Tyler Brock, donnant à l’histoire une atmosphère de Roméo et Juliette. Dirk et Tyler poursuivent leur rivalité jusqu’à la fin du livre. Il y a l’histoire de la maîtresse chinoise de Dirk et de la famille qu’il a avec elle alors qu’il tente frénétiquement de la sauver de la mort du paludisme. Il y a le fils illégitime à moitié chinois de Dirk, Gordon Chen, qui devient un riche homme d’affaires de Hong Kong et est le chef des Triades de Hong Kong, une société secrète dédiée au renversement de la dynastie Mandchoue. C’est aussi l’ère des pirates en haute mer et Dirk doit s’en occuper. Il y a des dettes et des faveurs à rembourser qui ajoutent à l’intrigue du roman.

La majeure partie de l’action du roman se concentre sur les deux rivaux, Dirk Struan et Tyler Brock, propriétaires de deux maisons de commerce rivales. Le fils de Brock, Gorth, déteste Dirk et Culum et essaie de les ruiner plus durement que son père, ce qui constitue l’essentiel de l’action de la seconde moitié du roman.

Ce roman bien écrit raconte une histoire pleine de suspense et d’intrigues. Le choc de deux cultures est évident tout au long du roman, et Clavell fait un excellent travail en illustrant ce choc. Le livre est difficile à lâcher une fois le lecteur commencé. Comme la plupart des romans de Clavell, Tai-Pan est un roman historique, ce qui signifie qu’il est basé sur des événements historiques entourant l’Orient à l’époque. Le roman vaut bien le temps du lecteur.



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