Sur la photographie Résumé et guide d’étude descriptif


La monographie de Susan Sontag, On Photography, de 1977, est composée de six chapitres nommés, ou essais, qui forment une progression faiblement liée depuis la conceptualisation en passant par l’histoire et la mise en œuvre, jusqu’à la compréhension alors actuelle de la photographie en tant que processus et forme d’art. Sontag suggère que la tension centrale de toute photographie est celle de l’auto-identification : s’agit-il simplement d’un programme mimétique utilisant une machine pour fabriquer des images représentatives, ou s’agit-il d’un grand art équivalent à la peinture ?

Les six chapitres nommés forment une progression générale à travers des considérations philosophiques vers un examen des processus historiques qui ont conduit la photographie à la place qu’elle occupait dans la société et la culture d’alors. Le premier chapitre, ou essai, « Dans la caverne de Platon », considère la nature des images et leur relation avec la réalité ; il présente un catalogue des croyances culturelles et sociales sur la photographie ainsi qu’un catalogue sur les utilisations typiques de la photographie à travers l’histoire. Le deuxième chapitre, ou essai, « L’Amérique vue à travers les photographies, sombrement », considère le milieu social existant aux États-Unis d’Amérique à l’époque de la pénétration initiale de la photographie sur les marchés commerciaux et les efforts artistiques. L’ancienne école de l’humanisme euphorique, défendue par Whitman, a cédé la place à l’anti-humanisme, au réalisme et au surréalisme, en grande partie grâce à la capacité de l’appareil photo à produire des images rapidement et à moindre coût. L’histoire de ce changement est documentée avec des preuves à l’appui dérivées des travaux de photographes nommés.

Le troisième chapitre, ou essai, « Objets mélancoliques », se concentre sur la mise en œuvre surréaliste de la photographie aux États-Unis d’Amérique. Le surréaliste n’est que vaguement défini dans le texte, mais le travail de nombreux photographes américains est considéré et une comparaison implacable de la photographie moderne avec les objectifs surréalistes est présentée. De plus, la nature de la réalité et l’interaction entre les images et la réalité sont brièvement examinées. Le quatrième chapitre ou essai, « L’héroïsme de la vision », examine les effets des photographies sur la perception. Comme la peinture, mais fondamentalement différente, la photographie est désormais considérée comme un grand art, capable d’éclairer l’expérience humaine. Les méthodes utilisées par les photographes pour créer de l’art sont présentées et examinées.

Le cinquième chapitre, ou essai, « Photographic Evangels », présente brièvement l’histoire du développement de la photographie, puis approfondit le thème essentiel de la monographie : la nature même de la photographie. Dans une question sans réponse, Sontag explore la tension entre deux grands camps photographiques. D’une part, beaucoup considèrent la photographie comme rien d’autre qu’un processus mécanique permettant de produire rapidement et à moindre coût des images représentatives fiables. D’un autre côté, beaucoup considèrent la photographie comme un art noble, méritant d’être loué et inspecté. Le texte présente des preuves des deux points de vue et conclut ensuite que l’argument persistera probablement aussi longtemps que la photographie elle-même. Le sixième chapitre, ou essai, « Le monde des images », termine la monographie en présentant la théorie fragile selon laquelle les images, dont la plupart sont des photographies, sont équivalentes à la réalité. Le texte développe le thème sans offrir de support convaincant, puis examine brièvement la première réaction des arts littéraires à l’avènement de la photographie. La monographie se termine par un examen des différences d’opinions sur la photographie entre la culture et la politique américaine et chinoise.



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