mardi, novembre 26, 2024

Sur la généalogie de la morale Résumé et guide d’étude Description

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« La Généalogie de la morale » de Friedrich Nietzsche est une non-fiction quelque peu historique et philosophique sur l’origine de la moralité et des concepts associés dans l’humanité. Le corps principal du livre est composé de trois essais distincts mais liés écrits par l’auteur traitant des concepts de bien et de mal, de culpabilité et de mauvaise conscience et de la signification des idéaux ascétiques. Nietzsche commente certains événements historiques de la civilisation humaine dans la société au fil des siècles pour étayer ses arguments en faveur de la condition actuelle de l’humanité à la fin du XIXe siècle.

Nietzsche écrit La Généalogie comme critique d’un livre d’associés qu’il utilise comme modèle pour ce travail. Cette approche permet à Nietzsche d’écrire d’une manière plus cohérente et soutenue que nombre de ses autres œuvres. Les trois essais de la Généalogie portent sur la morale chrétienne. Le premier essai oppose la moralité du maître et de l’esclave, appelée moralité noble et morale du troupeau. Il affirme que « bon » ou « mauvais » définit à l’origine un impact noble et non moral. Nietzsche déclare que la valeur morale est imputée aux esclaves qui en veulent aux nobles et qualifient leurs actions de vices. La révolte des esclaves a des effets culturels qui remplacent la force et l’action des riches nobles par la passivité et la platitude des doux qui héritent de la terre. Le deuxième essai retrace la culpabilité et la punition qui, à l’origine, n’ont aucune signification morale. La culpabilité signifie devoir et la punition assure le remboursement. Le besoin de la société de contraindre les comportements développe une « mauvaise conscience » lorsque l’homme se replie sur son âme. Le dernier essai de Nietzsche décrit l’ascèse comme une tentative d’apprivoiser les instincts animaux des hommes malades et faibles.

Cet ouvrage non-fictionnel de 123 pages comprend cinq sections sans index ni glossaire. Trois essais constituent le corps principal de l’ouvrage, mais les sections de notes biographiques et de préface aident à comprendre l’auteur et le but de son écriture. La préface et chacun des essais sont divisés en sous-sections. Les chapitres et sous-sections de chapitre varient en taille. Il y a 78 sous-sections de chapitre. La quantité de détails suggérée par le nombre de sous-sections ne contribue pas de manière significative à la clarté de l’œuvre de Nietzsche. Il écrit en allemand et est traduit en anglais en 1913. Les phrases sont longues avec des virgules, des deux-points et des points-virgules pour séparer les pensées et les idées. Les grammairiens anglais pourraient les considérer comme des phrases « récurrentes ». La structure des sous-sections et des phrases rend les idées prétendues de l’ouvrage difficiles à trouver et difficiles à comprendre. Nietzsche est apparemment conscient et indifférent aux difficultés des lecteurs, comme dans son commentaire : « Si cet écrit est obscur pour quelqu’un et lui fait mal aux oreilles, je ne pense pas que ce soit nécessairement moi qui sois à blâmer. La solution qu’il préconise au lecteur est de « lire mes écrits précédents ».

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