Starlink a réintroduit une liste d’attente pour certaines villes de l’ouest des États-Unis en raison de préoccupations liées à la capacité. Des métropoles comme Seattle et San Diego sont affectées, tandis que le service connaît une croissance rapide avec près de 5 millions d’abonnés. La demande croissante soulève des doutes quant à la capacité de l’entreprise à s’adapter, bien qu’elle prévoie d’augmenter le nombre de satellites en orbite pour améliorer les vitesses et répondre aux besoins des utilisateurs.
Starlink Réintroduit la Liste d’Attente pour Certainess Villes
Starlink a récemment remis en place sa liste d’attente pour plusieurs villes de l’ouest des États-Unis, citant des préoccupations concernant la capacité dans certaines régions. La carte de disponibilité de Starlink indique que le service est actuellement « épuisé » dans des métropoles comme Seattle, Portland, Sacramento, San Diego et Austin. Des villes nord-américaines telles que Toronto, Edmonton et Mexico doivent également faire face à cette attente. Lorsque les utilisateurs tentent de passer une commande dans ces zones, un message leur informe que « Starlink est à pleine capacité dans votre région. Commandez maintenant pour réserver votre Starlink et vous recevrez une notification dès qu’il sera prêt à être expédié. » Par le passé, Starlink a imposé des frais de « congestion » uniques de 100 $ pour les clients situés dans des zones à forte demande.
Le Retour de la Liste d’Attente et la Croissance de Starlink
La réintroduction de la liste d’attente n’est pas surprenante, car elle était auparavant courante pour les clients intéressés par le service Internet par satellite de SpaceX. Cette nouvelle, rapportée par plusieurs médias, arrive environ un an après que Starlink ait levé cette restriction. Actuellement, Starlink connaît une croissance exponentielle, atteignant presque 5 millions d’abonnés dans le monde, contre seulement 2 millions en septembre dernier. Gwynne Shotwell, présidente de SpaceX, a récemment annoncé que le service atteindrait bientôt des vitesses de 2 gigabits par seconde, un chiffre impressionnant, environ 25 fois plus rapide que les vitesses actuelles des clients.
Le retour de la liste d’attente pourrait indiquer que Starlink peine à répondre à la demande croissante aux États-Unis. Christopher Ali, professeur en télécommunications à l’Université d’État de Pennsylvanie, a exprimé ses doutes sur la capacité de Starlink à fonctionner à grande échelle, soulignant que des études suggèrent déjà des difficultés. Cependant, l’entreprise bénéficie d’un soutien politique significatif, notamment de la part de Brendan Carr, le président de la Commission fédérale des communications, qui a plaidé pour un soutien accru à cette technologie émergente.
En octobre, Starlink a déposé une demande auprès de la FCC pour augmenter le nombre de satellites en orbite, passant d’environ 6 600 à près de 30 000. Cette expansion suscite des inquiétudes parmi certains scientifiques, qui craignent que cette augmentation ne perturbe les observations astronomiques et n’affecte l’environnement. Une étude financée par la NASA a même indiqué des impacts potentiellement néfastes pour la couche d’ozone. Néanmoins, Starlink insiste sur le fait qu’aucun débris orbital n’est généré et que les satellites ne touchent jamais le sol.
Dans sa demande à la FCC, Starlink a affirmé que l’ajout de fréquences supplémentaires améliorerait considérablement les vitesses de téléchargement et de téléversement, permettant ainsi à l’entreprise de répondre à la demande croissante des consommateurs, des entreprises et des organismes gouvernementaux. Ainsi, les clients de Starlink pourraient ne pas avoir à attendre indéfiniment pour accéder à ce service Internet innovant.