lundi, novembre 25, 2024

‘Star Trek: Picard’ embrasse son nihilisme

Ce qui suit traite de Star Trek: Picard, saison 3, épisode 7, « The Dominion ».

Je pense qu’il y a quelques générations qui ont été élevées, en tout ou en partie, par leurs télévisions. Avec des parents de substitution qui nous ont montré qu’une meilleure façon de vivre était possible et que la solution de facilité n’est pas toujours la meilleure. Jean-Luc Picard était un leader de principe, avec une colonne vertébrale et la conviction que l’humanisme devait toujours prévaloir. Lorsqu’on lui a donné la chance d’éradiquer le Borg, qui l’avait torturé, déshumanisé et utilisé comme marionnette à viande pour assassiner des milliers de ses collègues, il a hésité. Dans sa propre version du problème du chariot, il était initialement favorable à leur élimination jusqu’à ce que ses collègues, y compris un Dr Crusher consterné, le convainquent du contraire. Leurs objections l’ont aidé à réveiller son humanité et lui ont rappelé qu’il existait un meilleur moyen.

Star Trek : Picard ne pense pas seulement que son chef a pris la mauvaise décision à l’époque, il abdique toute sorte de débat pour justifier pourquoi l’alternative est meilleure. Tenant une prisonnière Vadic non armée sur le Titan, Picard et Crusher conviennent que la seule ligne de conduite est de l’exécuter. Cela vient après que Crusher ait déjà conçu la construction d’un nouveau virus anti-changeling, ne réfléchissant qu’une seconde à l’idée qu’il serait génocidaire. Broyeur, si souvent Star Trek : la nouvelle génération boussole la plus morale, dit même que le piège de Picard a invité la mort sur le Titan. Lorsque Jack est menacé, il n’y a aucune considération d’alternatives ou de solutions plus intelligentes au-delà de celles trouvées à la fin commerciale d’un phaseur. Est-ce qu’on regarde Star Trek ou 24 ?

Mais, pour être impartial, il est également possible d’offrir un argument plus faible, mais présent, selon lequel picard est aux prises avec la position de l’Amérique dans un monde post-Irak. Depuis que la guerre du Dominion a été modernisée (assez parfaitement) en tant qu’analogue de la guerre contre le terrorisme, le virus changeling doit maintenant être considéré comme l’équivalent de l’invasion elle-même. Shaw a exprimé plus d’une fois l’idée que le virus changeling a radicalisé une génération de fanatiques en quête de vengeance. Mais si tel est le cas, pourquoi n’y a-t-il pas un examen plus approfondi de ce que tout cela signifierait dans le monde réel ? Peut-être parce qu’il est si difficile d’imaginer à quoi ressemblerait une paix qu’il est même inutile d’essayer.

Je n’aimerais rien de plus que de voir Star Trek argumenter de manière convaincante pour le contraire juste pour voir à quoi cela ressemblerait. Et c’est clairement quelque chose avec lequel Trek s’est engagé, dans « Descent », Picard se débat avec la décision prise dans « I, Borg », disant à Riker « la chose morale à faire n’était pas la droite chose à faire. » Un meilleur endroit pour cela, cependant, était dans Espace Profond Neufun spectacle bien mieux adapté pour peindre sa toile en nuances de gris que La prochaine génération explorateurs au tapis beige. « In The Pale Moonlight », sans doute la meilleure heure de Trek jamais réalisée, fait valoir que tuer deux personnes permettra d’économiser des milliards de plus, et le rend bien. Mais les performances d’Avery Brooks et d’Andrew Robinson montrent toutes deux que même s’ils peuvent faire valoir ce point de vue intellectuellement, aucun n’a rien de proche d’une conscience pure.

Pour le reste de l’épisode, Picard élabore un plan pour piéger la Pie-grièche et attirer Vadic à bord en jouant à l’opossum, ce qui conduit à des combats de phaser-fu lorsque Jack se rend compte qu’il est télépathique, assez pour transmettre ses connaissances en matière de combat à LaForge. . Pendant ce temps, nous apprenons que Vadic est, ou était, une sinistre scientifique de la Section 31 qui a fusionné avec l’un de ses ravisseurs changelins, et un changelin qu’elle torturait et expérimentait sur a juré de se venger de la Fédération. À ce stade, mes sympathies vont presque vers les changelins.

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