Stanford suspend un instructeur qui aurait interpellé des étudiants juifs à propos de la guerre entre Israël et le Hamas

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L’Université de Stanford a suspendu un enseignant en raison d’allégations selon lesquelles des étudiants auraient été ciblés en raison de leur identité dans le cadre de la guerre entre Israël et le Hamas, ajoutant ainsi à une réaction croissante sur les campus face au conflit.

Cette suppression temporaire fait suite à des informations selon lesquelles un instructeur non-enseignant aurait interpellé des étudiants en fonction de leurs antécédents alors qu’il parlait des récents événements en Israël.

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« Ce rapport est très préoccupant », a déclaré l’université dans un communiqué. « L’instructeur de ce cours n’enseigne pas actuellement pendant que l’université s’efforce de vérifier les faits de la situation. »

D’autres écoles, dont l’Université Harvard et l’Université de Pennsylvanie, ont été critiquées pour leurs réponses aux attaques du Hamas contre Israël. Les étudiants ont organisé des manifestations et des veillées au lendemain des violences, qui ont tué environ 1 900 Palestiniens et 1 300 Israéliens.

Stanford a également répondu aux plaintes concernant des signes et des messages offensants sur le campus, affirmant que les discours controversés sont légaux à moins qu’ils ne dégénèrent en menaces ou en harcèlement. Une partie de la signalisation a été supprimée car elle n’était pas conforme aux règles limitant la durée d’affichage dans certains emplacements du campus, a indiqué l’université.

« D’un point de vue moral, nous condamnons tout terrorisme et atrocités de masse », ont déclaré le président de Stanford, Richard Saller, et la doyenne Jenny Martinez, dans le communiqué. Ils ont néanmoins réitéré la politique de l’université consistant à ne pas prendre position sur « des questions politiques ou mondiales complexes qui dépassent notre compétence immédiate », ajoutant que leur objectif est de soutenir les membres de la communauté.

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Le rabbin Dov Greenberg, directeur exécutif de Rohr Chabad House, le centre communautaire juif de Stanford, a dit à CNN que l’incident impliquait des étudiants juifs. Il a ajouté que l’instructeur avait tenté de justifier l’attaque terroriste du Hamas et de minimiser l’Holocauste.

L’instructeur a demandé combien de Juifs avaient été tués pendant l’Holocauste et après qu’un étudiant ait répondu « six millions », l’instructeur a répondu que les colonisateurs ont tué plus de personnes et que « Israël est un colonisateur », a déclaré Greenberg.

L’instructeur a alors ordonné à certains élèves de se rendre au fond de la classe. « C’est ce qu’Israël fait aux Palestiniens », a déclaré l’enseignant, selon Greenberg.

« C’est le principal échange qui a fait que les étudiants se sentent marginalisés, attaqués et isolés », a déclaré Greenberg à CNN. « Les étudiants m’ont clairement dit qu’ils étaient traumatisés, effrayés. Ils ne pouvaient pas croire que cela leur arrivait.

Les étudiants avaient trop peur pour prendre leur défense pendant le cours, a déclaré Greenberg.

Le San Francisco Chronicle a rapporté que l’incident s’est produit pendant un cours obligatoire de première année après que l’instructeur aurait annoncé que la leçon de mardi porterait sur le colonialisme.

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Plus de 30 groupes d’étudiants de Harvard ont signé la semaine dernière une déclaration de solidarité avec la Palestine, affirmant que la responsabilité de la violence incombe à Israël. La lettre a suscité des critiques de la part de certains pairs et anciens élèves.

L’ancien président de Harvard, Larry Summers, s’est dit « écœuré » par l’hésitation de l’université à condamner les « actes de terrorisme ». Quelques heures plus tard, les dirigeants de Harvard, dont la présidente Claudine Gay, ont publié une lettre reconnaissant « la mort et la destruction provoquées par l’attaque du Hamas ».

Le milliardaire israélien Idan Ofer et son épouse ont démissionné de leurs fonctions au sein du conseil d’administration du doyen de la Harvard Kennedy School, invoquant un « manque de preuves claires de soutien » envers le peuple israélien de la part des dirigeants universitaires.

Pendant ce temps, Penn a été embourbée par des accusations d’antisémitisme après que l’université a accueilli le festival de littérature Palestine Writes le mois dernier, avec des donateurs majeurs, dont Marc Rowan d’Apollo Global Management Inc., appelant son président et son président du conseil d’administration à démissionner.

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Samedi, Vahan H. Gureghian, administrateur de Penn, fondateur de la société d’écoles à charte CSMI Consulting Group, a démissionné pour protester contre la direction de l’école, a rapporté le Philadelphia Inquirer. L’université a confirmé la démission, le président du conseil d’administration, Scott Bok, exprimant ses « regrets » face à la décision de Gureghian de se retirer.

« L’Université condamne avec véhémence les atroces attaques terroristes du Hamas contre Israël et rejette sans équivoque l’antisémitisme sous toutes ses formes, partout où il existe », a déclaré Bok dans un communiqué samedi. « Nous sommes aux côtés de nos étudiants, professeurs, personnel et anciens élèves juifs ainsi que du peuple juif du monde entier. »

Avec des reportages supplémentaires de Janet Lorin, Bloomberg et du personnel du National Post

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