Le métaverse continue d’être un sujet brûlant dans l’espace Web3, alors qu’un groupe de professionnels de l’industrie s’est rendu sur la scène Venus de Milo lors de la Paris Blockchain Week 2023 pour discuter de l’avenir de la réalité numérique.
Dans le panel « Metaverse Regulation: Dos and Don’ts », le groupe a discuté de la manière dont les régulateurs du monde entier pourraient interpréter ce qui se passe dans le métaverse, ainsi que de la manière dont les entreprises devraient naviguer pour entrer dans la réalité numérique.
L’avocate et fondatrice de Jacob Avocats, Julie Jacob, a déclaré qu’elle considérait la confidentialité, la réglementation et les normes éthiques comme ayant « des cultures différentes dans différents pays ». Selon Jacobs, le nouveau défi consiste à créer des réglementations applicables dans le monde entier :
« Il n’y a pas de norme. C’est vraiment une opportunité fantastique, à mon avis, de créer maintenant des règles tous ensemble et aussi de créer des normes éthiques.
Arnaud Pelletier, directeur de l’innovation chez IBM Consulting France, a déclaré que la réglementation est essentielle pour garantir « l’équité, la concurrence et la protection des individus », d’autant plus que de plus en plus d’entreprises entrent dans le métaverse.
Cependant, Pelletier a souligné que trop de réglementation aurait des « inconvénients » tels qu’une innovation limitée, trop d’interprétation et une adoption retardée.
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Aux États-Unis, cela a déjà commencé à se produire, selon Andy Albertson, associé et co-directeur chez Fenwick. Il a dit que cela pousse les « bons entrepreneurs qui travaillent dur » hors du pays vers d’autres qui sont plus réceptifs :
« Cela crée également une opportunité pour les pays qui souhaitent s’appuyer sur cette innovation et fournir un niveau de réglementation approprié. »
Pour les entreprises prêtes à se lancer dans l’espace, Albertson a déclaré qu’elles devaient « se sentir à l’aise avec l’inconfort » pour réussir dans le Web3. Alors que l’industrie continue de croître, il y a encore beaucoup de « zones grises » avec lesquelles travailler, a-t-il déclaré, ajoutant :
« Il faut être à l’aise avec le risque stratégique. Je ne parle pas d’être imprudent. Je parle de marier l’opportunité commerciale avec le risque que vous ne pouvez pas éliminer. »
Récemment, Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive de la Commission européenne, a déclaré que la législation actuelle était à la traîne par rapport à la technologie. Elle a également déclaré que la Commission veut assurer une « concurrence saine » dans le métaverse dans sa juridiction.