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En octobre 1941, AHeda Margolius Kovály, née Bloch, juive, et sa famille furent évacuées de force de leur domicile de Prague vers le ghetto de Lodz. Ils y restèrent alors que les conditions de vie se détérioraient et que la famille perdait au moins un cousin au cours de cette période d’incarcération. La famille resta par ailleurs plus ou moins intacte pendant trois ans jusqu’en septembre 1944, date à laquelle ils furent évacués de force vers le camp de concentration d’Auschwitz. Là, la mère de Kovály fut immédiatement gazée et brûlée et son père fut séparé d’elle. Kovály rapporte qu’aucun de ses proches n’a survécu à l’holocauste. Kovály survécut à la sélection initiale à Auschwitz et fut envoyée aux travaux forcés. Elle accomplit diverses tâches pendant environ deux mois, dont une période prolongée de travail éreintant dans une briqueterie. En octobre 1944, Auschwitz fut évacué face à l’avancée russe. Kovály et d’autres filles furent forcées à marcher vers l’ouest. Avec plusieurs amis, Kovály s’échappe et retourne à Prague où elle est hébergée par les partisans jusqu’à la fin de la guerre.
Après la guerre, Kovály retrouve Margolius et ils se marient rapidement. Leur fils Ivan naît en 1947. Tous deux adhèrent au Parti communiste et Margolius travaille au gouvernement pendant la transition vers le régime communiste vers 1948. Margolius est arrêtée en 1951 et exécutée en 1952 lors d’une purge du parti. En 1953, après une longue période de grave maladie, Kovály se remarie avec Pavel Kovály. La famille Kovály est ostracisée et harcelée jusqu’en 1956, date à laquelle Margolius est officiellement réhabilitée. Ivan, élevé sous un faux nom pour éviter les persécutions politiques, s’installe en Grande-Bretagne alors qu’il est encore jeune homme, et Kovály mène alors une vie relativement productive et paisible jusqu’en 1968, lorsque l’armée soviétique occupe la Tchécoslovaquie. Après une brève période de troubles, elle fuit le pays et publie ensuite ses mémoires.
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