Sony et Bungie semblent répondre aux préoccupations d’un licenciement massif.
Sony suggère que le personnel de Bungie ne devrait pas s’attendre à être frappé de sitôt par un licenciement massif, car il a mis de côté des plans pour conserver le personnel pendant des années après l’acquisition. Un tiers des 3,6 milliards de dollars dépensés pour le développeur Destiny servira à inciter le personnel à rester à bord après l’accord, ce qui indique que Sony est satisfait de la façon dont l’entreprise est gérée telle qu’elle est.
Cela provient du dernier rapport sur les bénéfices de Sony, partagé avec le public hier. Ce n’est qu’une brève mention, donc on ne sait pas exactement quel personnel bénéficiera de cet arrangement. Cependant, nous savons que 1,2 milliard de dollars serviront à maintenir le personnel de Bungie au travail, ce qui réduira les risques d’un bouleversement majeur aux dépens des développeurs.
« Environ un tiers de la contrepartie de l’acquisition de 3,6 milliards de dollars consiste principalement en des paiements différés aux actionnaires salariés, sous réserve de leur emploi continu », lit une partie du rapport sur les résultats concernant l’acquisition de Bungie (merci, TweakTown). « Ces montants seront payés au cours de plusieurs années après la date de clôture. »
En plus de ces incitations financières, Bungie agira en tant que « filiale indépendante » de Sony, bénéficiant d’une autonomie sur ses jeux. Les titres continueront d’être multiplateformes, bien que l’on ne sache pas si cela inclura la rivale Xbox Series X / S, ou signifie simplement que ses jeux seront des versions PlayStation et PC à l’avenir. C’est au moins plus de certitude que nous n’en avons avec l’accord Activision Blizzard de Microsoft, il reste à voir si son énorme bibliothèque de jeux atteindra PlayStation.
Il convient cependant de noter que la rétention du personnel n’est pas la seule préoccupation à laquelle Bungie est confrontée lors de cette acquisition. En décembre dernier, les travailleurs ont dénoncé les conditions au studio, partageant des récits de resserrement et de sexisme sur le lieu de travail. 26 employés actuels et anciens ont décrit Bungie comme ayant une «culture de club de garçons», le personnel devant travailler de 60 à 100 heures par semaine. La responsable des ressources humaines Gayle D’Hondt a démissionné à la suite de ces allégations, mais il reste à voir quel effet l’acquisition aura sur le personnel qui lutte pour de meilleures conditions de travail.
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