Sonos est la dernière grande entreprise technologique à licencier du personnel. La marque de haut-parleurs intelligents a révélé dans un dossier auprès de la SEC qu’elle supprimait 7 % de ses effectifs, soit environ 130 emplois. Il prévoit également de réduire davantage son « empreinte immobilière » et de repenser les dépenses de certains programmes, selon le dossier. Cela coûtera entre 11 et 14 millions de dollars, dont jusqu’à 11 millions de dollars seront liés aux indemnités de départ et aux avantages sociaux.
Dans une déclaration à Engadget, le chef de Sonos, Patrick Spence, a déclaré que son entreprise prévoyait déjà de « protéger la rentabilité » si les performances ne correspondaient pas aux attentes. Les licenciements et les changements de dépenses sont le résultat de « vents contraires continus », ajoute le PDG.
Sonos a rencontré des difficultés financières ces derniers mois. Il a oscillé entre des profits et des pertes étroits pendant plusieurs trimestres, et au deuxième trimestre de 2023, il a perdu 30,7 millions de dollars contre un bénéfice de 8,6 millions de dollars un an plus tôt. Spence a épinglé le manque à gagner sur le « ramollissement » de la demande et le resserrement des stocks des magasins, et a promis une « action rapide » pour réduire les coûts. Le rôle joué par l’économie brute dans la baisse des ventes n’est pas clair, mais cela n’aura pas aidé.
Il s’agit de la première série importante de licenciements chez Sonos depuis 2020, lorsque l’entreprise a réduit de 12 % ses effectifs en raison des difficultés de la pandémie de COVID-19. Ils arrivent aussi à un moment critique. Sonos vient de présenter ses haut-parleurs les plus importants depuis des années, l’Era 100 et l’Era 300 axé sur l’audio spatial, et se bat toujours contre Google pour les redevances de brevets. Il fait également face à une concurrence renouvelée, notamment l’Apple HomePod de deuxième génération. Le marché évolue et Sonos est sous pression pour suivre le rythme.