Sonnet 130 (Shakespeare) Résumé et description du guide d’étude


La version suivante de ce poème a été utilisée pour créer ce guide : Shakespeare, William. « Sonnet 130. » Fondation Poésie. https://www.poetryfoundation.org/poems/45108/sonnet-130-my-mistress-eyes-are-nothing-like-the-sun.

Notez que toutes les citations entre parenthèses dans le guide font référence aux lignes du poème dont les citations sont tirées.

William Shakespeare est peut-être l’écrivain le plus célèbre qui ait jamais écrit en anglais. Né dans la petite ville anglaise de Stratford-upon-Avon en avril 1564, il était le fils d’un gantier. Shakespeare s’est marié jeune et a eu trois enfants avec sa femme, Anne, avant de quitter Stratford-upon-Avon pour une destination inconnue. Dix ans plus tard, il refait surface à Londres, travaillant comme acteur avec les Lord Chamberlain’s Men. La compagnie connut un grand succès et Shakespeare devint bientôt son principal dramaturge, auteur de 36 pièces qui furent bien accueillies de son vivant. Il a également écrit plus de 150 sonnets et plusieurs poèmes plus longs. Après sa mort en 1616, ses collègues rassemblèrent ses pièces et les firent publier sous forme de feuillet, ce qui lui permit de devenir, comme le dit si bien Ben Jonson, « pas d’un âge, mais pour tous les temps »: toujours bien connu et étudié même aujourd’hui.

Sonnet 130 est l’un des sonnets de la « dame noire », dédié à une femme mystérieuse au teint foncé et exprimant un amour passionné pour elle. Le sonnet s’appuie sur le dispositif poétique du blason, popularisé par Pétrarque au XIVe siècle. Le blason est une forme dans laquelle l’orateur loue sa bien-aimée à travers chaque partie du corps, généralement par métaphore. Cependant, dans « Sonnet 130 », Shakespeare perturbe le blason pour dépeindre sa « maîtresse » (1) comme notablement différente des dames des autres poèmes de Pétrarque. Certains diront même que l’orateur dépeint la femme comme peu attrayante.



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