À l’approche des élections fédérales de 2025, une alliance entre l’Union et le SPD bénéficie d’une forte approbation, tandis que les petits partis pourraient influencer le résultat. Actuellement, l’Union est en tête avec 32 % des intentions de vote, suivie par l’AfD à 21 %. Les électeurs restent indécis, et les préférences varient selon les générations. La confiance envers les candidats demeure faible, avec des doutes sur leur capacité à diriger le pays.
À l’approche des élections, une alliance entre l’Union et le SPD enregistre des niveaux d’approbation records, selon les derniers résultats d’un sondage. Cependant, la dynamique des petits partis pourrait également jouer un rôle crucial. L’opinion sur les candidats reste, quant à elle, plutôt défavorable.
Les élections fédérales de 2025 sont déjà en cours, principalement grâce au vote par correspondance, mais la majorité des électeurs se dirigeront vers les urnes dans dix jours, ce qui déterminera la composition du 21e Bundestag allemand.
Si les élections avaient lieu ce dimanche, l’Union pourrait s’établir comme le parti dominant avec 32 % des voix, tandis que l’AfD pourrait récolter 21 %. Le SPD et les Verts pourraient entrer au Bundestag avec 14 % chacun. En revanche, le FDP ne parviendrait pas à franchir le seuil des mandats avec seulement 4 %. La Gauche entrerait avec 6 %, et l’alliance Sahra Wagenknecht (BSW) raterait l’entrée au Bundestag avec 4,5 %.
Quelles sont les propositions des partis en lice ? Comment se déroulera le processus de vote ? Voici tous les éléments essentiels concernant les élections fédérales.
Les chiffres ne constituent pas une prévision
À l’approche des élections fédérales, il est essentiel de rappeler que ces chiffres ne sont qu’un instantané de l’opinion publique actuelle et ne peuvent en aucun cas prédire les résultats réels des élections. Le sondage préélectoral ne mesure que les intentions de vote, et de nombreux électeurs n’ont pas encore pris leur décision finale, laissant place à des changements possibles d’ici le jour du scrutin.
Actuellement, 13 % des électeurs restent indécis, tandis que 18 % d’entre eux ne souhaitent pas voter ou n’ont pas encore pris de décision. Cependant, 69 % des électeurs sont déjà sûrs de leur choix de parti, soit une augmentation de 4 points par rapport à la même période avant les dernières élections fédérales.
Ainsi, la question posée dans le cadre du sondage préélectoral ne constitue pas une prévision, mais reflète simplement l’état de l’opinion politique mesuré entre lundi et mercredi de cette semaine, susceptible d’évoluer d’ici au jour du vote.
Quelles coalitions pourraient émerger ?
Selon les chiffres actuels, une coalition entre l’Union et l’AfD serait théoriquement envisageable. Toutefois, bien que cela soit souhaité par l’AfD, le candidat chancelier de l’Union, Friedrich Merz, a clairement rejeté cette option à plusieurs reprises.
Des coalitions plus réalistes, basées sur les chiffres actuels, seraient celles entre l’Union et le SPD, ou entre l’Union et les Verts. Cependant, cette dernière option rencontre une forte opposition au sein de l’Union, notamment de la part de la CSU, et pourrait continuer à faire face à des obstacles.
La coalition noir-rouge en tête des préférences
La coalition la plus probable, et celle que les Allemands semblent privilégier, est celle dirigée par l’Union. En effet, 35 % des électeurs souhaitent que l’Union prenne les rênes du gouvernement, tandis que moins de gens préfèrent un gouvernement dirigé par le SPD (17 %), l’AfD (11 %) ou les Verts (9 %). De plus, un électeur sur cinq ne se prononce pas sur cette question.
En tant que partenaire de coalition, le SPD est le plus souvent cité (32 %), suivi de l’AfD (17 %), des Verts (16 %) et du FDP (11 %). Notamment, le soutien pour les sociaux-démocrates a récemment augmenté parmi les électeurs de la CDU/CSU, où 40 % se déclarent désormais en faveur d’une coalition noir-rouge, un chiffre en hausse par rapport aux semaines précédentes.
En revanche, le soutien à une coalition noir-jaune parmi les partisans de l’Union a diminué, ce qui pourrait également refléter un réalisme face aux incertitudes sur la possibilité du FDP d’entrer au Bundestag. Les perspectives d’une majorité pour une coalition noir-jaune semblent actuellement très éloignées.
L’impact des petits partis
L’importance des petits partis sera déterminante pour la formation de la coalition post-électorale. Selon les données actuelles, le parti de gauche pourrait réussir à entrer au Bundestag, ayant récemment augmenté son soutien de 3 à 6 %, un niveau qu’il n’avait pas atteint depuis les élections fédérales de 2021.
Si le BSW et le FDP réussissaient également à atteindre 5 %, cela ne laisserait théoriquement qu’une option de coalition entre l’Union et l’AfD, mettant en péril les alliances avec le SPD ou les Verts.
Les différences générationnelles dans les préférences politiques
Les opinions varient considérablement selon les groupes d’âge concernant les partis qui devraient guider l’avenir politique du pays. Parmi les plus de 65 ans, deux tiers d’entre eux préfèrent l’Union (43 %) ou le SPD (24 %) à la tête du gouvernement, tandis que les 18-34 ans montrent moins d’attachement à ces partis avec une préférence plus marquée pour une direction future par l’Union (21 %), mais avec un écart moins prononcé par rapport aux autres partis.
Le SPD reçoit également moins de soutien parmi les jeunes pour diriger le gouvernement (10 %), tandis que l’AfD (14 %) et les Verts (12 %) sont plus souvent mentionnés, et la Gauche (9 %) est également populaire dans cette tranche d’âge.
Une autre distinction importante réside dans le fait que l’Union bénéficie d’un soutien plus fort à l’ouest du pays qu’à l’est, alors que l’AfD est plus populaire à l’est qu’à l’ouest de l’Allemagne.
Confiance limitée envers les candidats
L’évaluation des candidats chancelier par les Allemands reste similaire à celle des semaines passées, marquée par des niveaux historiquement bas, selon les résultats du sondage. La majorité des électeurs exprime des doutes quant à la capacité des candidats à conduire le pays vers l’avenir.