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Un portrait des Canadiens montre qu’il n’y a jamais eu autant de personnes seules à la maison.
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Plus de personnes vivent seules, mais avoir un colocataire est le type de ménage qui connaît la croissance la plus rapide, selon le recensement de 2021.
Selon Statistique Canada, ces modes de vie reflètent les conditions socio-économiques, le vieillissement et la croissance démographique.
En 2021, 4,4 millions de personnes vivaient seules – contre 1,7 million en 1981 – et cela représente 15 % de tous les Canadiens âgés de 15 ans et plus dans les ménages privés en 2021. Il s’agit du nombre le plus élevé jamais enregistré.
« Au cours des dernières décennies, il y a eu une diminution progressive de la part des ménages composés d’une seule famille sans personne supplémentaire. Les alternatives comme vivre seul, avec des colocataires ou avec des membres de la famille élargie ont gagné en popularité », a déclaré Statistique Canada dans son rapport.
« La diversification des conditions de vie a des implications sur l’offre et la demande de logements, ainsi que sur les réseaux de soins et de soutien des individus, les dépenses et les économies d’échelle. »
Malgré l’augmentation du nombre de personnes vivant seules au Canada, la prévalence des ménages d’une personne est faible par rapport aux chiffres internationaux.
Au Canada, trois ménages sur 10 (29,3 %) en 2021 étaient des occupants seuls.
Parmi les pays du G7, seuls les États-Unis avaient une part plus faible de personnes vivant seules avec 28,5 % en 2021.
« La vie en solo est en hausse au milieu de l’âge adulte au Canada, la part des personnes âgées de 35 à 44 ans vivant seules ayant doublé de 1981 (5 %) à 2021 (10 %) », indique le rapport.
« En revanche, la part des femmes âgées de 65 ans et plus vivant seules a diminué au fil du temps, en raison de la convergence progressive des espérances de vie des hommes et des femmes. Cela permet aux personnes âgées, en particulier aux femmes, de vivre en couple plus longtemps.
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Partager un ménage avec un colocataire devient de plus en plus populaire. De 2001 à 2021, le nombre de ménages en colocation a augmenté de 54 %.
Mais ils représentaient une petite part de tous les ménages canadiens en 2021 à 4 %.
En 2021, près d’un million de personnes étaient composées de plusieurs générations d’une famille, de deux familles de recensement ou plus, ou d’une famille de recensement vivant avec d’autres personnes ne faisant pas partie d’une famille de recensement.
Ces ménages multigénérationnels ont connu une croissance rapide au cours des vingt dernières années jusqu’à 45% et représentaient 7% de tous les ménages en 2021.
« Après une croissance régulière de 2001 (31%) à 2016 (35%), la part des jeunes adultes âgés de 20 à 34 ans vivant dans le même ménage qu’au moins un de leurs parents est restée inchangée de 2016 à 2021 (35%) ». dit le rapport.
«En 2021, 15% supplémentaires de personnes dans la vingtaine et au début de la trentaine vivaient avec des colocataires, c’est-à-dire avec des parents élargis ou d’autres personnes non apparentées. Il s’agissait du mode de vie à la croissance la plus rapide pour ce groupe d’âge de 2016 à 2021. »
De 2016 à 2021, le plus grand nombre de jeunes adultes vivant avec au moins un parent se trouvait dans les grands centres urbains de l’Alberta et de la Saskatchewan.
En Ontario, le plus grand nombre de jeunes vivant avec un parent se trouvait également dans les centres urbains, en particulier à Oshawa où près de la moitié (49 %) des jeunes adultes vivaient avec leurs parents en 2021.
Le nombre d’enfants de 0 à 14 ans vivant dans un ménage privé est stable entre 2016 et 2021.
En 2021, près d’un enfant sur 10 âgé de 0 à 14 ans – plus d’un demi-million d’enfants – vivait dans le même ménage qu’au moins un de ses grands-parents.