Hervé Joncour parcourt le monde pour acheter des œufs de vers à soie et finit par voyager jusqu’au Japon. Il achète des œufs à Hara Kei, un noble francophone. Joncour tombe amoureux de sa maîtresse. Lors de sa deuxième visite au Japon, Joncour découvre la volière d’oiseaux exotiques que Hara Kei a construite ; il laisse un gant à la maîtresse de Hara Kei pour qu’il le trouve dans une pile de vêtements. La maîtresse de Hara Kei lui donne une note d’amour écrite en japonais qui dit : « Reviens, ou je mourrai ».
Lors de la troisième visite de Joncour au Japon, la maîtresse de Hara Kei libère les oiseaux de la volière. Joncour et la maîtresse de Hara Kei ont des relations sexuelles par procuration. Hara Kei effectue la transaction des œufs de vers à soie via un associé et ne dit pas au revoir lorsque Joncour part. Alors que Joncour effectue un quatrième voyage au Japon, la guerre éclate. Il trouve le village de Hara Kei entièrement incendié. Un jeune garçon apparaît et lui donne le gant qu’il avait laissé tomber sur la pile de vêtements de la maîtresse de Hara Kei. Il suit le garçon jusqu’à l’endroit où campent les réfugiés du village de Hara Kei.
Hara Kei refuse l’accueil à Joncour mais Joncour refuse de partir. Le lendemain matin, Joncour aperçoit le corps du garçon pendu à un arbre ; Hara Kei l’a exécuté pour avoir porté le gant à Joncour et l’avoir ramené au village. Joncour s’approvisionne en œufs à la hâte mais part bien trop tard dans la saison pour les acheminer vers la France. Les filatures de soie restent inactives cette année-là.
Un jour, il reçoit une lettre écrite en japonais. Il l’apporte à Madame Blanche. C’est une lettre d’amour érotique d’une femme à son maître bien-aimé. Madame Blanche lui offre quelques-unes de ses fleurs bleues emblématiques. Joncour se retire du commerce des œufs de vers à soie ; lui et Hélène ont trois filles. Baldabiou quitte brusquement Lavilledieu et n’a plus de nouvelles. Hélène meurt de fièvre quelques années plus tard. En visite sur sa tombe, Joncour y aperçoit les fleurs bleues de Madame Blanche. Il lui rend visite et apprend que sa femme est l’auteur de la lettre.