samedi, décembre 28, 2024

SMUGGLER par Nicholas Fillmore – Commenté par Siddharth C

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« Smuggler » est comme cette chanson, qui résonne indéfiniment dans votre tête, longtemps après que vous ayez cessé de l’écouter.

Dans « Smuggler », Nicholas Fillmore nous emmène dans un voyage dans le passé où il raconte les événements troublants et poignants qui l’ont transformé en la personne qu’il est aujourd’hui.

Le livre est divisé en deux parties. Le premier englobe une série d’épisodes palpitants de trafic de drogue tandis que le second, en comparaison frappante, traite des conséquences de ses actes – qui, pour la plupart, étaient émouvants.

Les mémoires relatent sa vie d’une manière si complète, sans négliger aucune pierre. Le récit captivant vous gardera engagé et investi alors qu’il vous propose son histoire qui change la vie, tranche par tranche. Plus vous lisez, plus son histoire suscite l’intérêt. Même si les événements se sont déroulés il y a plus de deux décennies, il a réussi à décrire chaque événement avec une grande clarté, nous peignant ainsi une image vivante de la façon dont le monde était alors.

Dans la première partie, nous assistons à ses humbles débuts qui ouvrent la voie à un sinistre lieu où il se retrouve à faire de la contrebande d’héroïne pour un baron de la drogue africain qui s’appelle Alhaji. Ce qui a commencé comme une affaire sporadique devient une partie de sa vie quotidienne, empoisonnant son cœur de l’intérieur.

Dans la deuxième partie, nous trouvons devant nous une autre nuance de son personnage – un côté qui fait progressivement surface après qu’il ait été inculpé et condamné pour trafic de drogue. Alors que la poussière retombe autour de lui, il se vautre dans l’introspection et met les choses en perspective en prison. Il parle d’une pléthore de sujets – certains sont intéressants tandis que d’autres sont vraiment troublants. Il y a tellement de couches dans son récit qui sont si profondes et profondes. C’est riche de métaphores et d’interjections philosophiques qu’il est impossible de feindre l’ignorance. Il le présente simplement d’une manière sans effort tandis que nous, lecteurs, passons des heures à en démêler le sens caché et l’essence.

Il faut une personne forte pour exposer ses souffrances, ses épreuves, ses méfaits et ses erreurs en plein écran pour que le monde entier puisse les voir. Nicholas Fillmore (métaphoriquement) se déshabille devant nous et démontre la vulnérabilité de l’âme humaine.

Personnellement, j’ai adoré le livre dans son ensemble. Sa bifurcation de l’histoire est comme deux pièces d’un puzzle qui s’emboîtent parfaitement l’une dans l’autre. Chacun d’eux le jette sous un jour différent et incorpore une multitude d’émotions brutes et de sentiments sincères. Vers la fin, vous réalisez que les coups de poing et les coups qu’il a reçus au cours de sa vie n’étaient pas destinés à l’écraser mais à le sculpter en un homme de meilleur caractère. Cela s’est reflété dans la déclaration qu’il a faite devant un jury lors d’une audience sur la peine en mai 2000. La citation suivante provient d’un article du Chicago Tribune que j’ai trouvé lorsque j’ai fait des recherches sur son histoire en ligne.

J’aimerais pouvoir reprendre toutes les drogues que j’ai apportées dans ce pays. J’ai fermé les yeux sur la souffrance des autres.

Ce mémoire vous laisserait avec un arrière-goût doux-amer. La fin de bien-être n’est tout simplement pas suffisante pour masquer les répercussions auxquelles il a dû faire face pendant la majeure partie de sa vie. Car au final, cela peut sembler être une victoire pour lui… mais à quel prix ?

En bout de ligne :

Quand je lis des livres d’auteurs indépendants/nouveaux, je mets toujours la barre bas et je ne m’attends jamais à ce que leur style narratif et leur histoire soient de premier ordre. Tant qu’ils cochent les bases de la liste, je leur donnerais un solide 3 étoiles. Mais celui-ci m’a pris par surprise. Il offrait plus que je ne pouvais négocier. Sa prose, ses jeux de mots, son authenticité, son souci du détail, tout dans le livre était parfait. De loin, ce doit être le meilleur mémoire que j’ai lu toute l’année. Je lui donnerais certainement une autre lecture un jour bientôt.

En pause de lecture. Traverser une dépression/crise existentielle. Essayant juste de rester en vie. Ne sera pas actif avant 10 mois.

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