La confiance a été particulièrement affectée par la culture du travail à domicile en raison de l’accent mis sur les espaces de bureau.
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Slate Office REIT, dont le portefeuille comprend des propriétés au Canada et aux États-Unis, a fait défaut sur 158 millions de dollars de dette malgré un plan de restructuration ambitieux qui comprenait la vente d’actifs importants. Il semble que les tendances économiques plus larges et les faiblesses du secteur aient entravé les efforts de l’entreprise.
L’année dernière, Slate a annoncé son intention d’alléger le fardeau de la dette de 1,175 milliard de dollars du FPI en vendant 40 pour cent de ses actifs. Cette décision visait à générer les liquidités indispensables pour rembourser la dette.
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Cependant, la demande d’espaces de bureaux n’a pas retrouvé ses niveaux d’avant la pandémie, et les taux d’intérêt élevés ont encore exercé une pression sur le secteur. Slate a été particulièrement touché en raison de sa concentration sur les espaces de bureaux, qui présentent actuellement les taux d’inoccupation les plus élevés de l’immobilier commercial.
Selon Groupe Altus Ltée, le taux d’inoccupation des bureaux au Canada est demeuré à 17,5 pour cent pendant quatre trimestres consécutifs. En revanche, le REIT de Slate a signalé un taux d’inoccupation de 22,3 pour cent au premier trimestre. Avant la pandémie, le taux d’inoccupation au Canada oscillait autour de 2 pour cent.
À ces défis s’ajoute l’exposition de Slate aux prêts hypothécaires à taux variable. Selon l’avis de défaut de Marchés des Capitaux CIBC, le taux d’intérêt moyen pondéré sur les prêts hypothécaires du FPI s’élève à 6,3 pour cent par an. Alors que la Banque du Canada commence tout juste à réduire son taux directeur et que la Réserve fédérale américaine retarde ses propres réductions, les coûts du service de la dette de Slate continuent de mettre à rude épreuve ses flux de trésorerie.
Dans le but d’économiser de l’argent, Slate a réduit sa distribution mensuelle de 70 % au début de 2023, pour finalement l’arrêter complètement. De plus, la société a mis en vente plusieurs actifs. Malgré ces mesures, Slate a annoncé mardi qu’elle ne prévoyait pas effectuer de paiements d’intérêts en espèces sur trois débentures convertibles, échéant les 30 juin et 31 août.
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Parallèlement, Slate Asset Management, le gestionnaire externe du REIT, continue d’élargir son portefeuille avec l’annonce le 10 juin de l’acquisition du World Seafood Center d’Oslo, en Norvège, pour environ 1,3 milliard de NOK (167 millions de CAD). La société a déclaré dans un communiqué de presse que cela s’aligne sur sa stratégie de se concentrer sur des actifs stables et générateurs de revenus comme les épiceries, les installations pharmaceutiques et les centres logistiques. Le statut de l’accord n’est pas encore connu.
Dans un communiqué, Slate a déclaré qu’elle « continue de progresser dans son plan de réalignement de portefeuille annoncé précédemment » et qu’elle travaille avec les prêteurs senior pour « déterminer une voie à suivre mutuellement acceptable ». Néanmoins, les prêteurs senior ont émis des avis de défaut, empêchant le FPI d’effectuer d’autres paiements d’intérêts sur ses débentures en circulation.
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L’impact sur les parts cotées en bourse de Slate a été sévère, avec une baisse de 94 pour cent au cours des cinq dernières années, les investisseurs restant préoccupés par le fait qu’une restructuration de la dette pourrait anéantir la valeur de leurs capitaux propres. La société n’a pas répondu aux demandes de commentaires.
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