Trois skieurs allemands, Anton Grammel, Jonas Stockinger et Fabian Gratz, poursuivent leur rêve de succès en ski alpin malgré des défis financiers et des éliminations. Leur détermination se manifeste par des investissements significatifs dans leur carrière. Bien que l’Allemagne n’ait pas remporté de médaille en géant depuis 40 ans, ils affichent des performances prometteuses en Coupe du Monde. Leur esprit d’équipe et leur engagement les motivent à viser l’élite mondiale dans les années à venir.
Un Nouveau Souffle pour le Ski Alpin Allemand
Actuellement, trois skieurs allemands se battent pour atteindre l’élite du géant : Anton Grammel, Jonas Stockinger et Fabian Gratz. Bien que deux d’entre eux aient déjà connu l’élimination, ils refusent de laisser tomber. En effet, Grammel et Stockinger ont investi entre 25 000 et 30 000 euros par saison pour soutenir leur carrière, prouvant ainsi leur détermination à exceller dans ce sport exigeant.
Les passionnés de ski se souviennent peut-être du moment mémorable où Markus Wasmeier, un blond du Schliersee, a remporté l’or en géant aux championnats du monde à Bormio, il y a 40 ans. Depuis cet exploit, les hommes allemands n’ont pas réussi à décrocher de médaille mondiale dans cette discipline. Malgré l’absence de leur champion en parallèle, Alexander Schmid, blessé, Grammel et Stockinger sont ravis d’être présents à Saalbach-Hinterglemm, un lieu qui revêt une grande signification pour eux après avoir été éliminés des équipes DSV et avoir frôlé l’abandon.
Une Détermination Inébranlable
Grammel et Stockinger ont mis leurs finances en jeu, investissant de manière significative pour couvrir les coûts d’entraînement, d’hébergement et de nourriture. En dépit de leurs moyens limités, ils ont persévéré dans leur passion. Stockinger se souvient de la Coupe du Monde 2021 à Cortina d’Ampezzo comme d’un choc, mais il est maintenant fier d’être de retour au sommet.
Après avoir rejoint des équipes de course indépendantes, Stockinger a dû gérer le poids de ses investissements, mais il a finalement trouvé la motivation nécessaire pour continuer. Pendant deux ans, il a évolué dans cette équipe, tandis que Grammel a également connu une période d’un an. Ils sont tous deux reconnaissants que cette expérience leur ait permis de redéfinir leurs objectifs et d’augmenter leur confiance en eux.
Grammel, après une élimination décevante, parle désormais de ce moment comme d’un tournant dans sa carrière. Les équipes de course indépendantes favorisent en effet la responsabilité personnelle, ce qui a un impact positif sur la confiance des athlètes. Avec des résultats récents dans le top 15 et 20, ils sont prêts à viser encore plus haut. Gratz, qui n’a jamais été éliminé de l’équipe DSV, partage cette ambition et estime qu’il est réaliste pour les trois skieurs de se mêler à l’élite mondiale dans les prochaines années.
Durant cet hiver, ils affichent des performances prometteuses : Grammel a réalisé un meilleur résultat en Coupe du Monde avec une onzième place, suivi de Stockinger à la dix-huitième et Gratz à la dix-neuvième. Bien que ces résultats ne soient pas éclatants, ils témoignent des efforts fournis. Gratz souligne l’importance du travail d’équipe pour avancer, tandis que Grammel exprime l’envie de renouer avec le podium et de décrocher une médaille.
Cette dynamique de motivation ne s’arrête pas sur les pistes : Stockinger a même amené une cible de fléchettes mobile à Saalbach pour renforcer l’esprit d’équipe, rappelant les moments de camaraderie d’antan, comme les parties de Schafkopf à l’époque de Wasmeier.