vendredi, novembre 29, 2024

Sizwe Banzi est mort Résumé et description du guide d’étude

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« Sizwe Bansi is Dead » a été écrit par Athol Fugard et co-écrit par John Kani et Winston Ntshona, les deux acteurs qui sont apparus à l’origine dans la pièce en tant que Styles et Sizwe Bansi. La première mondiale de la pièce a eu lieu en 1972 au Space Theatre de Cape Town, en Afrique du Sud. La pièce donne un aperçu du racisme social et politique vécu par les Sud-Africains noirs dans les années 1970, bien que le type de répression et de persécution décrit dans la pièce ait été présent bien avant les années 1970 et se poursuivra dans le futur.

« Sizwe Bansi est mort » raconte l’histoire de Styles, un homme intelligent, capable et talentueux qui quitte son emploi d’ouvrier d’usine pour poursuivre son rêve de posséder un studio de photographie. Styles poursuit son talent avec un appareil photo afin de préserver les visages et les identités de son peuple, qui seraient autrement oubliés par le reste du monde. La pièce raconte également l’histoire de Sizwe Bansi, un homme condamné par son gouvernement à une vie de misère. Bien qu’il soit désireux et capable de travailler, le cachet de son gouvernement a émis un «passbook» lui refusant un permis de travail et lui disant qu’il doit quitter Port Elizabeth et retourner dans sa ville natale de King William’s Town où il n’y a pas d’opportunités de travail. Cet édit gouvernemental entraînera, selon toute probabilité, la famine de Sizwe et de sa famille. Sizwe est recueilli par un homme du nom de Buntu après avoir été découvert lors d’un raid gouvernemental. Sizwe espère que Buntu trouvera un moyen pour lui de rester à Port Elizabeth et de trouver un emploi pour subvenir aux besoins de sa famille, mais Buntu sait lire et quand il regarde le livret de Sizwe, il voit qu’il est en retard de trois jours à son retour à la maison. Il sait que Sizwe n’a aucune chance de trouver un emploi ou de rester à Port Elizabeth avec les timbres de son livre. Cependant, Sizwe découvre un livret appartenant à un homme mort et, après avoir lutté avec sa décision de renoncer à son propre nom, décide d’adopter l’identité de Robert Zwelinzima. L’adoption de cette nouvelle identité garantit que Sizwe pourra chercher un emploi et subvenir aux besoins de sa famille.

Dans les premières scènes de la pièce, les réflexions de Styles sont interrompues par l’entrée d’un homme du nom de Robert Zwelinzima, qui est venu se faire prendre en photo afin qu’il puisse l’envoyer à sa femme et à ses enfants à la maison. Au cours du reste de la pièce, il est révélé que Robert Zwelinzima est en fait Sizwe Bansi vivant sous la nouvelle identité qu’il a adoptée. Tout comme Sizwe Bansi est obligé de se « tuer » pour préserver sa vie et celle de sa famille, son histoire illustre l’existence fantomatique de la population noire d’Afrique du Sud. On leur dit qui ils sont, où vivre et comment vivre, par un livre développé et estampillé par des hommes blancs. Ils sont contraints de renoncer à leur dignité et à leur humanité pour continuer à exister. Ils sont constamment traités comme moins qu’humains et ne reçoivent certainement jamais le respect qu’ils méritent. Cependant, la motivation de Styles pour sa photographie préservant les visages et la mémoire de son peuple montre clairement que la prise du portrait de Sizwe Bansi est un moment d’espoir et de triomphe. Sizwe Bansi a été contraint de modifier son nom et son identité afin de subvenir aux besoins de sa famille, mais cette photo prise par Styles le préserve à jamais en tant que Sizwe Bansi et Robert Zwelinzima. Il révèle qu’il est bien un être humain avec une identité et une histoire. Cette photo préservera son nom et sa vie pour les générations à venir.

L’histoire racontée dans « Sizwe Bansi est mort » explore les thèmes de l’identité, de l’estime de soi, du racisme et de la répression. Le livret que tout homme noir est obligé de porter est le fondement de cette question d’identité. Le livret impose des limites à l’emploi et aux déplacements de tous les citoyens noirs en Afrique du Sud. Cela leur enlève leur liberté, les rendant moins que les hommes. Leurs vies entières sont contenues dans ce livret, et avec un seul tampon, un homme blanc peut totalement changer l’avenir d’un homme noir et déterminer son destin. Les personnages représentés dans la pièce luttent pour maintenir leur propre identité et le sentiment d’eux-mêmes en tant qu’êtres humains sous cette règle oppressive. Dans ces circonstances, cependant, Styles, Sizwe et Buntu réalisent que tout ce qu’ils possèdent, c’est eux-mêmes. Le seul héritage qu’ils doivent laisser derrière eux est le souvenir de leur vie, alors ils s’efforcent d’être les meilleurs hommes possibles et de vivre la meilleure vie possible. Ils se montrent bien meilleurs que leurs « Baases » blancs parce qu’ils réalisent la valeur de la vie humaine et le caractère sacré de l’identité.

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