La dernière fois qu’il a fait face à une telle situation, le Parti libéral a failli se casser en deux entre les camps Paul Martin et Jean Chrétien
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Ce n’est pas souvent que la victoire électorale d’un premier ministre suscite des spéculations sur qui le remplacera à la tête du parti. Mais quand cette victoire est si manifestement un échec de la prise ferme du Premier ministre à la majorité, eh bien, les gens commencent à se demander. Justin Trudeau peut-il vraiment s’attendre à disputer une quatrième élection, un troisième effort pour égaler le succès fulgurant de sa première, après deux échecs presque identiques ? Le voudra-t-il ? Le parti le laissera-t-il faire ? La dernière fois qu’il a été confronté à une telle situation, le Parti libéral s’est presque cassé en deux entre les camps de Paul Martin et de Jean Chrétien, ce qui a été un facteur clé de sa longue absence du pouvoir par la suite. C’est ce que le parti tentera d’éviter en s’interrogeant sur la succession. Ci-joint, Joseph Brean du National Post présente un aperçu totalement spéculatif de qui pourrait intervenir.
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Marc Carney
D’accord, très bien. Faites rire. La sagesse reçue la plus courante en politique canadienne, contre de nombreuses preuves, est que Mark Carney sera un jour le chef libéral. C’est tellement évident, c’est même embarrassant d’y penser encore. C’est parce que les libéraux se sont toujours évanouis devant les cerveaux d’âge moyen de la haute classe traditionnellement beaux. Lorsqu’il était journaliste à la télévision en Grande-Bretagne, Michael Ignatieff était connu comme « le crumpet de la femme qui réfléchit », mais son charme n’a pas réussi à se traduire par un succès dans son pays. Ils aiment aussi Carney à Londres. Il a été gouverneur de la Banque d’Angleterre, après s’être fait une réputation mondiale en tant que gouverneur de la Banque du Canada lors de la crise financière de 2008, et est maintenant envoyé spécial des Nations Unies sur le changement climatique et les finances. Pour ne pas laisser tomber la réputation d’Ottawa de pouvoir et d’intrigues, mais peut-être que cet homme a déjà échappé aux liens de la politique fédérale.
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Chrystia Freeland
Comme Paul Martin à Jean Chrétien, Freeland est le successeur potentiel le plus plausible de Trudeau. En tant que vice-première ministre et ministre des Finances, elle est la plus proche du poste le plus élevé et est en pleine ascension depuis qu’elle est la principale négociatrice des accords de libre-échange avec le reste de l’Amérique du Nord et de l’Europe. Comme Carney, elle rappelle aux libéraux leurs liens avec l’establishment, avec sa carrière pré-politique en tant que rédactrice en chef du Financial Times à Londres. Elle est clairement la principale candidate, avec toute la reconnaissance du nom et le soutien nécessaires pour une course, et aurait probablement le poids pour oindre avec succès n’importe qui d’autre qu’elle-même.
François-Philippe Champagne
Ancien ministre des Affaires étrangères, maintenant en charge de l’innovation, de la science et de l’industrie, Champagne a la distinction électorale d’être québécois, comme tant d’anciens premiers ministres, ce qui pourrait être un avantage contre un Bloc québécois renaissant. Après avoir pris la direction de Global Affairs, il a refinancé et remboursé deux hypothèques pour des résidences à Londres détenues par une banque d’État chinoise, afin de résoudre des questions de conflit d’intérêts. Ancien avocat de premier plan dont le travail l’a emmené partout dans le monde, il télégraphie la confiance et est susceptible d’être dans le mix.
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Anita Anand
Originaire de Kentville, en Nouvelle-Écosse, Anand était professeur de droit en gouvernance d’entreprise et réglementation des marchés financiers à l’Université de Toronto. En tant que première ministre hindoue du Canada, elle est ministre des Services publics et de l’Approvisionnement et receveuse générale. Son succès éventuel sur le dossier d’approvisionnement en vaccins est le genre de chose qui soutient un argumentaire de leadership.
Marc Garneau
Premier astronaute canadien dans l’espace, maintenant ministre des Affaires étrangères et anciennement des Transports, Garneau a plus d’expérience que la plupart des autres libéraux en exercice. Il s’est présenté à la direction en 2013, s’étant retiré pour apporter son soutien à Trudeau. Son âge pourrait être négatif, car il aura probablement près de 75 ans avant les prochaines élections.
Dominique LeBlanc
Un autre ancien candidat à la direction, qui a abandonné avant qu’Ignatieff ne remporte le poste, LeBlanc est un haut ministre libéral de longue date qui est susceptible de chercher le poste. Il est en politique encore plus longtemps que Garneau, en tant que député de Beauséjour au Nouveau-Brunswick à travers huit élections depuis 2000. Son père Roméo LeBlanc était un gouverneur général bien-aimé. Il est revenu au cabinet après une absence pour un traitement contre le cancer.
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Un maire occidental populaire
Parmi les charmants longshots se trouvent trois maires de grandes villes occidentales, juste le ticket pour un parti de tendance orientale espérant récupérer la majorité. Les libéraux fédéraux auraient tenté de recruter le maire d’Edmonton Don Iveson pour cette élection. Le maire de Calgary, Naheed Nenshi, a été un critique majeur du premier ministre de l’Alberta Jason Kenney, maintenant membre du Parti conservateur uni provincial mais auparavant conservateur fédéral. L’ancien maire de Vancouver, Gregor Robertson, représentait le NPD en politique provinciale, tout comme Bob Rae, et il était le chef par intérim des libéraux.
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