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Sir Gawain and the Green Knight est une compilation de trois poèmes médiévaux anglais traduits par le célèbre auteur et philologue du XXe siècle JRR Tolkien. Tous les poèmes sont traduits du moyen anglais, la langue anglaise parlée entre 1066 et 1470 environ, langue sur laquelle Tolkien reste un grand expert historique.
Le premier poème et le plus long est Sir Gauvain et le chevalier vert. L’histoire est en quelque sorte une « retombée » des contes arthuriens standards qui ont peuplé les périodes médiévales (et modernes). Le poème commence dans la cour arthurienne, avec Arthur et Guenièvre présidant un festival de Noël. Sir Gauvain est assis avec la reine et d’autres notables lorsqu’un chevalier massif, couvert d’un costume vert, se précipite dans la cour. Il défie ensuite n’importe quel chevalier de la table ronde de le frapper à condition qu’il puisse lui rendre la pareille dans un an et un jour. Gauvain accepte l’offre, décapitant le chevalier vert, qui relève ensuite sa tête et s’en va.
Gauvain passe la majeure partie de l’année suivante heureux et s’embarque enfin pour trouver la Chapelle Verte où l’attend le Chevalier Vert. Il trouve un château avec un seigneur et une dame qui l’accueillent chez eux. Le seigneur part souvent à la chasse, ce qui incite Gauvain à accepter que le gibier qu’il attrapera appartiendra à Gauvain si tout ce que Gauvain attrape au cours de sa quête appartiendra au seigneur. Lorsque le seigneur est parti, la dame tente de séduire Gauvain et n’y parvient que légèrement, récoltant deux baisers et obligeant Gauvain à prendre une ceinture de soie qu’elle lui donne pour sa bataille avec le chevalier vert.
Gauvain part à la recherche du Chevalier Vert. Lorsqu’ils se rencontrent enfin, Gauvain tend son cou au chevalier vert qui le frappe. La hache ne fait que lui entailler le cou et le traverse autrement. Gauvain semble en avoir un mais le Chevalier Vert révèle qu’il est en fait le seigneur du château et que sa femme est une sorcière qui l’a transformé en Chevalier Vert afin de tester le caractère de Gauvain en l’attirant au château et en voyant si le dame pourrait tenter Gauvain et diminuer son honneur. Désemparé et humilié, Gauvain retourne à la cour arthurienne ; à son arrivée, à sa grande surprise, il est reçu avec miséricorde et pardon.
Pearl est un poème plus court. Il s’agit en quelque sorte d’une allégorie et d’un traité théologique. Dans le poème, Pearl, l’enfant de moins de deux ans du père de Pearl est décédé et son père est profondément affligé de sa perte. Dans le poème, il a une vision de Pearl in Paradise et a une longue conversation avec elle. Au cours de la conversation, il apprend que Dieu a fait de Pearl une reine, ce que le père de Pearl considère profondément injuste, car Pearl n’avait pas mérité une telle grâce de Dieu étant donné que sa vie était si courte. Pearl donne ensuite un argument détaillé selon lequel personne ne mérite une quantité particulière de grâce et que Dieu peut déverser sa grâce sur n’importe qui. En fin de compte, le père de Pearl cède et est ravi de découvrir non seulement que Pearl va devenir citoyenne de la Nouvelle Jérusalem, mais qu’elle a gagné la faveur de Dieu indépendamment de ce qu’elle a fait.
Orfeo est la pièce la plus courte et raconte l’histoire du roi Orfeo de Tracience, un célèbre joueur de harpe, qui perd sa reine, dame Heurodis, au profit du roi des fées. Il place un intendant à sa place et part pour un voyage de dix ans pour la reconquérir. Finalement, il entre dans le palais du roi des fées et gagne Heurodis en impressionnant le roi des fées avec son jeu de harpe. À leur retour, le roi Orfeo est joyeusement rétabli sur le trône.
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